« Nous on ne veux ni que l’on nous déteste, ni qu’on nous plaigne. Nous avons seulement besoin d’amour. Amour en tant que personne qui a eu une infortune et non comme s’il était un phénomène, une sorte différente d’homme… » Raimondakis.
L’histoire débute…mais par où vraiment débuter cette histoire, doit-je faire une introduction sur la bêtise humaine, une sorte d’essai philosophique sur la haine…
Ou bien vous faire une longue description de la lèpre de ses symptômes de ces effets ravageurs, je ne sais pas vraiment.
Mais je vais essayer de vous exposer mon état d’esprit après avoir vu le document « l’ordre » de Jean-Daniel Pollet, documentaire sur une île où ont été enfermé des lépreux.
Alors appeler la l’île des maudits, l’île des fantômes, moi au sortir de ce film je n’ai pas put m’empêcher d’inverser les rôles, nous étions les monstres et eux…formidablement humain...
Spinalonga, est une île tout prêt de la crête, où de 1904 à 1956 l’on a enfermer les lépreux, par mesure sanitaire, car comme la lèpre se soigne encore mal, on arrête de la façon la plus sommaire qui soit chaque victime de cette maladie ou qui aurait le moindre symptôme de celle-ci.
On pourrait trouver cela normal, le phénomène de quarantaine n’est pas nouveau, mais le cas de Spinalonga est particulier, tout à fait particulier.
Particulier à cause de la façon dont les lépreux on vécu ce séparément de leurs terre et de leurs familles, particulier à cause de la pitié qu’il suscitaient, particulier à cause de toute la propagande qui entoure leur vie sur l’île.
Dans le reportage un homme, un lépreux s’exprime, il s’appelle Raimondakis , son visage déminéralisé nous fait penser a une roche, une ruine antique, un élément de cette île de Spinalonga, une ombre blanche, une ombre qui saigne mais une ombre qui parle…
Des hommes était venu a Spinalonga pour faire des reportages, mais la plupart avait trahis la confiance des habitants de l’île et s’était servis des images pour montrer aux gens la terreur de cette endroit et pour mettre en exergue le coté hideux de la lèpre et construire la peur dans le cœur des gens et aussi, surtout dans le cœur de la famille des malade, de façon a ce que même les proches parent les repoussent…
« La peur …d’eux de ce qu’il représente, on l’avait sans jamais les avoir jamais vu, mieux, ceux qui nous on appris la peur ne les avait jamais vus alors… »
« Je me demande si, bien qu’étrangers et partant très loin, je me demande si vous rendrez la vérité, ou si vous garnirez de mensonges ce que vous aurez tourné, pour l’utiliser je ne sait dans quel but » Raimondakis démontre ici la peur de cette propagande, comme si les « autres » voulaient non plus se contenter d’un parquement physique des malades mais aussi et surtout un parquement et un éloignement psychologique et affectif.
Les flic arrivaient avec des menottes, pour arrêter toute personne correspondant au signalement de la lèpre, la moindre tache « étrange » sans examens médicale, on dit même que des non lépreux furent emmener a Spinalonga…
Et l’on vous met loin au bagne pour ne pas contaminer les autres, mais est-ce que la mort est contagieuse… ?
Il y avait aussi ces femmes au visages creux, au larges mains boursouflures au regards perdus au cheveux brillant, à l’odeur d’huile d’olive, il y avait ces femmes au mains arrachés au sourires sculptés, il y avait ces femmes sublimes de douleurs, tâtant le drap sans raison cherchant dans le silence une raison de sourire, il y avait ces femmes au sourire de pierre…
Aujourd’hui on guérit la lèpre, ou bien on arrive a stopper la maladie, mais non ils disent (les « autres » disent) que personne ne guérit de la lèpre, un lépreux le reste a vie.
Ils disent « un lépreux ça ne guérit jamais »
Il y a aussi la conception de la mort à Spinalonga, puisque l’on te met en quarantaine pour attendre la mort, puisque même le temps là-bas semble agonisé.
Raimondakis :
« La mort…
A Spinalonga tout allait vers la mort, car l’esprit de création n’existait pas. On entrait à Spinalonga dans la perspective d’y mourir, sans aucun espoir, pour cette raison on s’habituait différemment des autre gens qui se soucient de leurs enfants, de faire fortune…Nous on s’occupait surtout à se préparer à la mort. A cause ça notre âme était glacée.
Et comme on disait dans notre langage là-bas, on disant « Celui là est mort, il s’est reposé »
Je ne pourrais dire si Raimondakis pleurait en disant ces mort, tant la maladie l’a défiguré et c’est terrible de ne pas savoir si un homme pleure ou pas, mais moi j’était parfaitement bouleversé.
A Spinalonga la mort s’invitait chaque jour…
Puis le médicament est arrivé, mais le seul souhait des malade était de quitté l’île.
Tous les vivants et les morts…
Les vivants et les morts…
Puis en 1956 on transféra les malades de Spinalonga à un hôpital à Athènes.
Mais comment quitter Spinalonga lorsque « là-bas » personne ne vous attend, que l’on vous évite, que l’on vous refuse du travail.
Au début on comprend, puis l’on se dit, finalement il aurait mieux valu ne jamais quitter Spinalonga.
Lorsque un homme contractait la lèpre il était rayé du registre du village, n’avais pas le droit de vote, s’il avait un enfant il lui était systématiquement enlevé et placé dans un orphelinat, les lépreux bien que vivant était civiquement mort,
A l’hôpital les lépreux était libre de partir ou de rester, mais les familles n’en voulait pas même guérit, « puisqu’il est guérit prenez le » …Non nous n’en voulons pas.
Il aurait fallut une île de Spinalonga dans l’âme des malades pour pouvoir s’échapper.
Le pire c’est que l’on n’est même pas sur que la lèpre soit contagieuse, alors, pourquoi tout ce cirque, Spinalonga, Raimondakis, ces hommes ces femmes à quoi tout cela rime…
Ne le fixe pas… la lèpre se transmet pas le regard disaient-ils…
Lors de l’arrestation des lépreux pour le transfert sur l’île il fallait des flics des menottes des barrages, mais à l’hôpital d’Athènes rien de tout cela est nécessaire, quel est le changement les lépreux était ils plus « civilisé é » ? Je ne crois pas…juste que la séparation était faite…
Définitivement faite…
Alors le lépreux reste seul assis dans un coin, même pas pour penser, mais pour être seul, car l’on devenait le « miroir des autres » « on regardait l’horizon, tout simplement parce le regard des autre nous devenait insupportable… Vous nous avez jetés sur cette île pourquoi ne pas nous avoir laisser la paix ! »
Raimondakis ajoute :
« Pour que vous puissiez sentir exactement ce qui se passait, je vous dirait : Une immense muraille de calomnies contre nous s’élevait à Spinalonga, de façon a ce que l’on nous considèrent comme des être différents. Ils voulaient à ce point maintenir nous voix sous scellés que lorsqu’en 1938, l’industriel Papastratos nous à offert le téléphone, ils ont tout fait pour ne pas l’installer a Spinalonga. Pour que notre voix soit bloquée, couverte, car elle était pleine d’exaspération contre votre injustice… »
A Spinalonga on ne cherche pas la femme la plus belle ou la plus riche pour se marier mais juste la bonne femme pour qu’elle nous enterre dignement, un compagnon pour soulager intense soit peu les affres de la mort. Ils disait « Il l’a bien choisi celle-là…elle l’enterrera »
« …Vous nous avez mis là dedans pour vous protéger…. »
Souvent les malade à Athènes regrettaient Spinalonga, car ils était dans leur cocon loin des « autres »…Et a voir la vie des « autres » des enfants jouer, serein avec une autre philosophie de la vie, ceux la ont une conception autre de la vie, les lépreux de Spinalonga avait une vue bien différente de la leurs.
A Spinalonga on ne sut jamais si l’on était au début ou à la fin de la vie, au début ou la fin de la souffrance, sans jamais savoir qui nous sommes, des monstres…non,
Le sourire de cette femme me prouve que ce ne sont pas des monstre, mais moi devant eux, devant cette histoire que l’on me raconte je vois mes trait se creusé et empreinté doucement les contour de la pierre…
Raimondakis renforce mon sentiment :
« Vous, sous peu, vous ramasserez vos appareils et vous partirez, alors que nous restons ici, peut-être qu’en vous il y a des sentiments de pitié. Vous nous plaignez pour la maladie, pourtant je crois que c’est nous qui devons vous plaindre, car si nous une muraille nous sépare, de la jungle, de la vie, nous avons cependant trouvé la cible et le but de la vie, ici dans la fournaise de la maladie et de l’isolement. »
Le clou est cloué…
A Spinalonga il n’y avait pas de miroir même chez le barbier…pour éviter de voir les changements, pour ne pas constater les dégâts. La malédiction continue…
« Vous nous avez rejetés laisser nous en paix, vous n’avez cessé de nous faire des difficulté, vous ne nous avez jamais laissé en paix ni là-bas ni ici… »
Raimondakis ne dit rien, il a installé une chaise dans le jardin il tiens une cigarette du bout de ces doigts tordus, et je ne sais toujours pas si des larmes perlent sur son visage…
Et il assène :
« Vous allez droit à la catastrophe. Nous vous plaignons. Je vous dit ça sincèrement pour votre décadence, votre indifférence, votre insolence »
A Spinalonga peut être que les malades avait crée une société idéale, humaine…
« Tu sais chez nous on ne mourrait jamais seul, on restait des jours et des nuits avec un mourrant, « chez vous », on peut mourir seul, dans…dans un hôpital, c’est affreux »
Quel état d’esprit devait-je avoir au sortir de ce film, quel morale tirer de cette histoire, devais-je au nom des « non-lépreux » m’excuser de ce qui s’est passé à Spinalonga.
Spinalonga ne recèle t’elle pas milles moralités pour un peuple qui cherche sa vérité.
Ce voyage dans la chair dépouillé, dans l’humiliation transformée en force inébranlable n’y a-t-il pas une relfexion sur la condition humaine.
Je…j’oublie même parfois, je me perd à Spinalonga.
L’histoire débute…mais par où vraiment débuter cette histoire, doit-je faire une introduction sur la bêtise humaine, une sorte d’essai philosophique sur la haine…
Ou bien vous faire une longue description de la lèpre de ses symptômes de ces effets ravageurs, je ne sais pas vraiment.
Mais je vais essayer de vous exposer mon état d’esprit après avoir vu le document « l’ordre » de Jean-Daniel Pollet, documentaire sur une île où ont été enfermé des lépreux.
Alors appeler la l’île des maudits, l’île des fantômes, moi au sortir de ce film je n’ai pas put m’empêcher d’inverser les rôles, nous étions les monstres et eux…formidablement humain...
Spinalonga, est une île tout prêt de la crête, où de 1904 à 1956 l’on a enfermer les lépreux, par mesure sanitaire, car comme la lèpre se soigne encore mal, on arrête de la façon la plus sommaire qui soit chaque victime de cette maladie ou qui aurait le moindre symptôme de celle-ci.
On pourrait trouver cela normal, le phénomène de quarantaine n’est pas nouveau, mais le cas de Spinalonga est particulier, tout à fait particulier.
Particulier à cause de la façon dont les lépreux on vécu ce séparément de leurs terre et de leurs familles, particulier à cause de la pitié qu’il suscitaient, particulier à cause de toute la propagande qui entoure leur vie sur l’île.
Dans le reportage un homme, un lépreux s’exprime, il s’appelle Raimondakis , son visage déminéralisé nous fait penser a une roche, une ruine antique, un élément de cette île de Spinalonga, une ombre blanche, une ombre qui saigne mais une ombre qui parle…
Des hommes était venu a Spinalonga pour faire des reportages, mais la plupart avait trahis la confiance des habitants de l’île et s’était servis des images pour montrer aux gens la terreur de cette endroit et pour mettre en exergue le coté hideux de la lèpre et construire la peur dans le cœur des gens et aussi, surtout dans le cœur de la famille des malade, de façon a ce que même les proches parent les repoussent…
« La peur …d’eux de ce qu’il représente, on l’avait sans jamais les avoir jamais vu, mieux, ceux qui nous on appris la peur ne les avait jamais vus alors… »
« Je me demande si, bien qu’étrangers et partant très loin, je me demande si vous rendrez la vérité, ou si vous garnirez de mensonges ce que vous aurez tourné, pour l’utiliser je ne sait dans quel but » Raimondakis démontre ici la peur de cette propagande, comme si les « autres » voulaient non plus se contenter d’un parquement physique des malades mais aussi et surtout un parquement et un éloignement psychologique et affectif.
Les flic arrivaient avec des menottes, pour arrêter toute personne correspondant au signalement de la lèpre, la moindre tache « étrange » sans examens médicale, on dit même que des non lépreux furent emmener a Spinalonga…
Et l’on vous met loin au bagne pour ne pas contaminer les autres, mais est-ce que la mort est contagieuse… ?
Il y avait aussi ces femmes au visages creux, au larges mains boursouflures au regards perdus au cheveux brillant, à l’odeur d’huile d’olive, il y avait ces femmes au mains arrachés au sourires sculptés, il y avait ces femmes sublimes de douleurs, tâtant le drap sans raison cherchant dans le silence une raison de sourire, il y avait ces femmes au sourire de pierre…
Aujourd’hui on guérit la lèpre, ou bien on arrive a stopper la maladie, mais non ils disent (les « autres » disent) que personne ne guérit de la lèpre, un lépreux le reste a vie.
Ils disent « un lépreux ça ne guérit jamais »
Il y a aussi la conception de la mort à Spinalonga, puisque l’on te met en quarantaine pour attendre la mort, puisque même le temps là-bas semble agonisé.
Raimondakis :
« La mort…
A Spinalonga tout allait vers la mort, car l’esprit de création n’existait pas. On entrait à Spinalonga dans la perspective d’y mourir, sans aucun espoir, pour cette raison on s’habituait différemment des autre gens qui se soucient de leurs enfants, de faire fortune…Nous on s’occupait surtout à se préparer à la mort. A cause ça notre âme était glacée.
Et comme on disait dans notre langage là-bas, on disant « Celui là est mort, il s’est reposé »
Je ne pourrais dire si Raimondakis pleurait en disant ces mort, tant la maladie l’a défiguré et c’est terrible de ne pas savoir si un homme pleure ou pas, mais moi j’était parfaitement bouleversé.
A Spinalonga la mort s’invitait chaque jour…
Puis le médicament est arrivé, mais le seul souhait des malade était de quitté l’île.
Tous les vivants et les morts…
Les vivants et les morts…
Puis en 1956 on transféra les malades de Spinalonga à un hôpital à Athènes.
Mais comment quitter Spinalonga lorsque « là-bas » personne ne vous attend, que l’on vous évite, que l’on vous refuse du travail.
Au début on comprend, puis l’on se dit, finalement il aurait mieux valu ne jamais quitter Spinalonga.
Lorsque un homme contractait la lèpre il était rayé du registre du village, n’avais pas le droit de vote, s’il avait un enfant il lui était systématiquement enlevé et placé dans un orphelinat, les lépreux bien que vivant était civiquement mort,
A l’hôpital les lépreux était libre de partir ou de rester, mais les familles n’en voulait pas même guérit, « puisqu’il est guérit prenez le » …Non nous n’en voulons pas.
Il aurait fallut une île de Spinalonga dans l’âme des malades pour pouvoir s’échapper.
Le pire c’est que l’on n’est même pas sur que la lèpre soit contagieuse, alors, pourquoi tout ce cirque, Spinalonga, Raimondakis, ces hommes ces femmes à quoi tout cela rime…
Ne le fixe pas… la lèpre se transmet pas le regard disaient-ils…
Lors de l’arrestation des lépreux pour le transfert sur l’île il fallait des flics des menottes des barrages, mais à l’hôpital d’Athènes rien de tout cela est nécessaire, quel est le changement les lépreux était ils plus « civilisé é » ? Je ne crois pas…juste que la séparation était faite…
Définitivement faite…
Alors le lépreux reste seul assis dans un coin, même pas pour penser, mais pour être seul, car l’on devenait le « miroir des autres » « on regardait l’horizon, tout simplement parce le regard des autre nous devenait insupportable… Vous nous avez jetés sur cette île pourquoi ne pas nous avoir laisser la paix ! »
Raimondakis ajoute :
« Pour que vous puissiez sentir exactement ce qui se passait, je vous dirait : Une immense muraille de calomnies contre nous s’élevait à Spinalonga, de façon a ce que l’on nous considèrent comme des être différents. Ils voulaient à ce point maintenir nous voix sous scellés que lorsqu’en 1938, l’industriel Papastratos nous à offert le téléphone, ils ont tout fait pour ne pas l’installer a Spinalonga. Pour que notre voix soit bloquée, couverte, car elle était pleine d’exaspération contre votre injustice… »
A Spinalonga on ne cherche pas la femme la plus belle ou la plus riche pour se marier mais juste la bonne femme pour qu’elle nous enterre dignement, un compagnon pour soulager intense soit peu les affres de la mort. Ils disait « Il l’a bien choisi celle-là…elle l’enterrera »
« …Vous nous avez mis là dedans pour vous protéger…. »
Souvent les malade à Athènes regrettaient Spinalonga, car ils était dans leur cocon loin des « autres »…Et a voir la vie des « autres » des enfants jouer, serein avec une autre philosophie de la vie, ceux la ont une conception autre de la vie, les lépreux de Spinalonga avait une vue bien différente de la leurs.
A Spinalonga on ne sut jamais si l’on était au début ou à la fin de la vie, au début ou la fin de la souffrance, sans jamais savoir qui nous sommes, des monstres…non,
Le sourire de cette femme me prouve que ce ne sont pas des monstre, mais moi devant eux, devant cette histoire que l’on me raconte je vois mes trait se creusé et empreinté doucement les contour de la pierre…
Raimondakis renforce mon sentiment :
« Vous, sous peu, vous ramasserez vos appareils et vous partirez, alors que nous restons ici, peut-être qu’en vous il y a des sentiments de pitié. Vous nous plaignez pour la maladie, pourtant je crois que c’est nous qui devons vous plaindre, car si nous une muraille nous sépare, de la jungle, de la vie, nous avons cependant trouvé la cible et le but de la vie, ici dans la fournaise de la maladie et de l’isolement. »
Le clou est cloué…
A Spinalonga il n’y avait pas de miroir même chez le barbier…pour éviter de voir les changements, pour ne pas constater les dégâts. La malédiction continue…
« Vous nous avez rejetés laisser nous en paix, vous n’avez cessé de nous faire des difficulté, vous ne nous avez jamais laissé en paix ni là-bas ni ici… »
Raimondakis ne dit rien, il a installé une chaise dans le jardin il tiens une cigarette du bout de ces doigts tordus, et je ne sais toujours pas si des larmes perlent sur son visage…
Et il assène :
« Vous allez droit à la catastrophe. Nous vous plaignons. Je vous dit ça sincèrement pour votre décadence, votre indifférence, votre insolence »
A Spinalonga peut être que les malades avait crée une société idéale, humaine…
« Tu sais chez nous on ne mourrait jamais seul, on restait des jours et des nuits avec un mourrant, « chez vous », on peut mourir seul, dans…dans un hôpital, c’est affreux »
Quel état d’esprit devait-je avoir au sortir de ce film, quel morale tirer de cette histoire, devais-je au nom des « non-lépreux » m’excuser de ce qui s’est passé à Spinalonga.
Spinalonga ne recèle t’elle pas milles moralités pour un peuple qui cherche sa vérité.
Ce voyage dans la chair dépouillé, dans l’humiliation transformée en force inébranlable n’y a-t-il pas une relfexion sur la condition humaine.
Je…j’oublie même parfois, je me perd à Spinalonga.