Dans les bras de la lumière
Et la beauté du monde
En dépit du plomb durci
A la barbe des sanguinaires
Ces flocons de neige
Pour apaiser la terre
Du feu qui lui brûle les lèvres
Pourquoi aimez-vous tant les cendres
Quand la braise nourrit mon coeur
Tendre dans les cours des rivières
Pourquoi détruisez-vous mon limon
Réduit en poussière
Le soleil vous fait-il peur
De voir votre propre ombre
Tahar Bekri
Paris, 30 décembre 2008
(El-Watan)