Je ne sais pas si vus avez suivi cette histoire.
Un papa emmène son enfant malade aux urgences, une infirmière se trompe de flacon et injecte le produit, pas dangereux en soi et cela provoque l'arrêt cardiaque de l'enfant âgé d'à peine 3 ans. Le personnel ne réagit pas assez vite et c'est le papa qui se retrouve à faire le massage cardiaque, en vain.
Pour info, dans l'article ils disent que le produit que l'infirmière aurait du prendre ressemble à s'y méprendre à celui qu'elle a injecter. Je dirais que même si la forme se ressemble, la couleur de l'impression n'est pas la même et donc déjà là, les sens auraient du être en éveil. De plus, un flacon mal rangé dénote donc que dans ce service en particulier, il y a du relâchement. D'habitude, dès qu'il y a un moment où il n'y a pas de tension, le personnel range comme il faut les produits et il y a normalement tous les jours des contrôle dans la pharmacie du service.
Peut être, comme le soutient certains, il y a effectivement un manque important de personnel et c'est le petit garçon qui en a subis les conséquences.
Je ne jette pas la pierre sur l'infirmière car l'erreur est humaine (c'est inhumain ce que je dis et je m'en rends bien compte) mais bien sur le système qui veut qu'on aille de plus en plus vite et qui veut rendre productif un hôpital.
Un papa emmène son enfant malade aux urgences, une infirmière se trompe de flacon et injecte le produit, pas dangereux en soi et cela provoque l'arrêt cardiaque de l'enfant âgé d'à peine 3 ans. Le personnel ne réagit pas assez vite et c'est le papa qui se retrouve à faire le massage cardiaque, en vain.
Pour info, dans l'article ils disent que le produit que l'infirmière aurait du prendre ressemble à s'y méprendre à celui qu'elle a injecter. Je dirais que même si la forme se ressemble, la couleur de l'impression n'est pas la même et donc déjà là, les sens auraient du être en éveil. De plus, un flacon mal rangé dénote donc que dans ce service en particulier, il y a du relâchement. D'habitude, dès qu'il y a un moment où il n'y a pas de tension, le personnel range comme il faut les produits et il y a normalement tous les jours des contrôle dans la pharmacie du service.
Peut être, comme le soutient certains, il y a effectivement un manque important de personnel et c'est le petit garçon qui en a subis les conséquences.
Je ne jette pas la pierre sur l'infirmière car l'erreur est humaine (c'est inhumain ce que je dis et je m'en rends bien compte) mais bien sur le système qui veut qu'on aille de plus en plus vite et qui veut rendre productif un hôpital.
Mort d'un enfant à l'hôpital : l'infirmière mise en examen pour "homicide involontaire"
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 27.12.08 | 09h55
'infirmière de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul soupçonnée d'avoir causée la mort d'Ilyès, un enfant de 3 ans, en raison d'une erreur de perfusion, a été mise en examen, vendredi 26 décembre, pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire avec interdiction provisoire d'exercer. Cette jeune femme de 35 ans est sortie livide du cabinet de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy. Elle était accompagnée du directeur de l'hôpital et d'un psychiatre et entourée de ses parents. Son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.
L'infirmière avait été déférée dans l'après-midi au pôle santé publique du tribunal de Paris pour y être présentée à la juge d'instruction. Celle-ci n'a retenu à son encontre qu'"une simple négligence, imprudence ou inattention", a indiqué une source proche du dossier. Le parquet, qui avait ouvert en fin d'après-midi une information judiciaire, avait requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul et d'entrer en contact avec les personnels. La juge a retenu ces demandes, allant au-delà en interdisant provisoirement à la jeune femme d'exercer sa profession.
"AUCUNE CONCLUSION MÉDICALE NE PEUT ÊTRE ÉTABLIE"
La victime, un petit garçon prénommé Ilyès, avait été conduit mercredi par ses parents au service pédiatrique de l'hôpital pour une angine. L'enfant est décédé à 20H45 en réanimation après une subite aggravation de son état. L'infirmière a reconnu lui avoir administré par erreur une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque. Il s'agit d'une soignante expérimentée qui exerce depuis onze ans, dont quatre dans l'établissement, a précisé une source judiciaire.
Selon une source proche de l'enquête, les deux flacons étaient extrêmement ressemblants avec un même bouchon et une même étiquette bleus même si les inscriptions, B46 pour l'un, et Chlorure de magnésium pour l'autre, étaient dissemblables. Et, surtout, le flacon de Chlorure de magnésium n'était pas à sa place. Il n'aurait jamais dû se trouver là, a-t-on affirmé de même source. L'enquête judiciaire devra notamment déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant. Le juge devrait également chercher à savoir si l'enfant aurait pu être sauvé après l'injection du produit. Selon le parquet, le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi mais il pouvait l'être pour un enfant de cet âge avec un goutte à goutte réglé sur la base du produit initialement prévu. Toutefois, selon une source proche du dossier, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment.
Le père du petit Ilyès a reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. L'alerte après le constat de l'aggravation de l'état du petit Ilyès "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait", a répondu devant la presse Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP). Dominique Giorgi, secrétaire général de l'AP-HP, a pour sa part indiqué que "l'encadrement médical et paramédical était tout à fait adapté en ce 24 décembre".
Jeudi, la garde à vue de l'infirmière avait été jugée "disproportionnée" par plusieurs syndicats hospitaliers qui ont dénoncé une dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux du fait d'un manque d'effectif. La ministre de la Santé a réagi vendredi sur Europe 1 en regrettant "la récupération d'un drame aussi épouvantable". Elle a ensuite défendu, sur France Info, les moyens alloués à l'hôpital public. "Je signale que, dans un contexte de crise économique, alors que nous avons les dépenses hospitalières les plus élevées du monde (...), nous allons faire un nouveau plan d'investissement de dix milliards d'euros", a plaidé la ministre, dénonçant les voix "extrêmement isolées" qui se font entendre depuis l'incident. "La polémique est surtout nourrie par la CGT. C'est une vision très politique de l'affaire", a-t-elle estimé.
LEMONDE.FR avec AFP | 26.12.08 | 17h12 • Mis à jour le 27.12.08 | 09h55
'infirmière de l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul soupçonnée d'avoir causée la mort d'Ilyès, un enfant de 3 ans, en raison d'une erreur de perfusion, a été mise en examen, vendredi 26 décembre, pour "homicide involontaire" et placée sous contrôle judiciaire avec interdiction provisoire d'exercer. Cette jeune femme de 35 ans est sortie livide du cabinet de la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy. Elle était accompagnée du directeur de l'hôpital et d'un psychiatre et entourée de ses parents. Son avocate n'a pas souhaité s'exprimer.
L'infirmière avait été déférée dans l'après-midi au pôle santé publique du tribunal de Paris pour y être présentée à la juge d'instruction. Celle-ci n'a retenu à son encontre qu'"une simple négligence, imprudence ou inattention", a indiqué une source proche du dossier. Le parquet, qui avait ouvert en fin d'après-midi une information judiciaire, avait requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul et d'entrer en contact avec les personnels. La juge a retenu ces demandes, allant au-delà en interdisant provisoirement à la jeune femme d'exercer sa profession.
"AUCUNE CONCLUSION MÉDICALE NE PEUT ÊTRE ÉTABLIE"
La victime, un petit garçon prénommé Ilyès, avait été conduit mercredi par ses parents au service pédiatrique de l'hôpital pour une angine. L'enfant est décédé à 20H45 en réanimation après une subite aggravation de son état. L'infirmière a reconnu lui avoir administré par erreur une perfusion du chlorure de magnésium au lieu d'un sérum glucosé destiné à le réhydrater, ce qui pourrait avoir provoqué un arrêt cardiaque. Il s'agit d'une soignante expérimentée qui exerce depuis onze ans, dont quatre dans l'établissement, a précisé une source judiciaire.
Selon une source proche de l'enquête, les deux flacons étaient extrêmement ressemblants avec un même bouchon et une même étiquette bleus même si les inscriptions, B46 pour l'un, et Chlorure de magnésium pour l'autre, étaient dissemblables. Et, surtout, le flacon de Chlorure de magnésium n'était pas à sa place. Il n'aurait jamais dû se trouver là, a-t-on affirmé de même source. L'enquête judiciaire devra notamment déterminer le rôle exact du produit incriminé dans la mort de l'enfant. Le juge devrait également chercher à savoir si l'enfant aurait pu être sauvé après l'injection du produit. Selon le parquet, le chlorure de magnésium n'est pas un produit dangereux en soi mais il pouvait l'être pour un enfant de cet âge avec un goutte à goutte réglé sur la base du produit initialement prévu. Toutefois, selon une source proche du dossier, "aucune conclusion médicale ne peut être établie" pour le moment.
Le père du petit Ilyès a reproché à l'hôpital de ne pas avoir réagi assez vite. L'alerte après le constat de l'aggravation de l'état du petit Ilyès "a été donnée extrêmement rapidement" et "tout ce qui devait être fait a été fait", a répondu devant la presse Roselyne Vasseur, coordinatrice générale des soins du groupe hospitalier Cochin-Saint-Vincent-de-Paul (AP-HP). Dominique Giorgi, secrétaire général de l'AP-HP, a pour sa part indiqué que "l'encadrement médical et paramédical était tout à fait adapté en ce 24 décembre".
Jeudi, la garde à vue de l'infirmière avait été jugée "disproportionnée" par plusieurs syndicats hospitaliers qui ont dénoncé une dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux du fait d'un manque d'effectif. La ministre de la Santé a réagi vendredi sur Europe 1 en regrettant "la récupération d'un drame aussi épouvantable". Elle a ensuite défendu, sur France Info, les moyens alloués à l'hôpital public. "Je signale que, dans un contexte de crise économique, alors que nous avons les dépenses hospitalières les plus élevées du monde (...), nous allons faire un nouveau plan d'investissement de dix milliards d'euros", a plaidé la ministre, dénonçant les voix "extrêmement isolées" qui se font entendre depuis l'incident. "La polémique est surtout nourrie par la CGT. C'est une vision très politique de l'affaire", a-t-elle estimé.
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