Eh oui Hitler fait peur encore....
ça me rapelle une anecdote similaire. C'était un ami present à l'evenement qui me l'a raconté. Lors du tounage du film algerien ''Les Années de Braise'', à Ghardaia, dans le marché il n'y avait que les drapeaux Français qui flottait partout, des jeep, des militaires portant des képis. Un vieil homme en constatant le changement, dit à ses amis : << Ne vous ai-je pas dit, dans le passé que les français reviendraient? >>
NANCY (AFP) - Certains passants âgés avaient un pincement au coeur, voire les larmes aux yeux, en voyant flotter jeudi le drapeau nazi sur le toit de la mairie de Nancy, place Stanislas, à l'occasion du tournage d'un film.
"C'est pour un tournage j'espère!", s'est exclamé Roland, 75 ans, en visite à Nancy, qui n'a pas caché son "choc" en voyant l'immense étendard rouge et noir frappé de la croix gammée et des hommes aux uniformes vert de gris marcher au pas de l'oie sur la "place Stan".
Il s'agit en fait d'une reconstitution historique pour un téléfilm, "La Désobéissance", tourné pour France 2 et évoquant l'histoire vraie de policiers de Nancy qui avertirent des juifs d'une rafle imminente le 19 juillet 1942.
Autour des scènes de tournage, les badauds les plus jeunes immortalisent en souriant ces images chocs avec l'objectif de leur téléphone portable.
Les plus âgés en revanche grincent des dents. Ginette, 77 ans, a les larmes aux yeux. Elle avait 12 ans à Nancy au début de la guerre : "Ecoutez, je croyais avoir oublié et puis tout-à-coup en les voyant, ces uniformes, ces side-cars, ces drapeaux, ça resurgit", confie-t-elle avec émotion. "Cela me donne la chair de poule, comme la sirène du mercredi".
Par hasard, sur la place, elle s'est rapprochée d'Yvonne, d'un an son aînée, qu'elle ne connaissait pas et qui, elle aussi, contemple ces figurants comme autant de souvenirs: "Mais est-ce que ce sont des acteurs allemands? Est-ce qu'ils parlent allemand?", s'interroge Yvonne, très impressionnée.
Les figurants sont bien français. "Ich spreche Deutsch parce que je suis Alsacien", répond un des figurants qui avoue "ne pas être très à l'aise" dans son uniforme.
Consciente du caractère "sensible" d'un tel décor, la mairie de Nancy avait prévenu les riverains par lettre "du caractère exceptionnel et temporaire de ces accrochages".
ça me rapelle une anecdote similaire. C'était un ami present à l'evenement qui me l'a raconté. Lors du tounage du film algerien ''Les Années de Braise'', à Ghardaia, dans le marché il n'y avait que les drapeaux Français qui flottait partout, des jeep, des militaires portant des képis. Un vieil homme en constatant le changement, dit à ses amis : << Ne vous ai-je pas dit, dans le passé que les français reviendraient? >>
NANCY (AFP) - Certains passants âgés avaient un pincement au coeur, voire les larmes aux yeux, en voyant flotter jeudi le drapeau nazi sur le toit de la mairie de Nancy, place Stanislas, à l'occasion du tournage d'un film.
"C'est pour un tournage j'espère!", s'est exclamé Roland, 75 ans, en visite à Nancy, qui n'a pas caché son "choc" en voyant l'immense étendard rouge et noir frappé de la croix gammée et des hommes aux uniformes vert de gris marcher au pas de l'oie sur la "place Stan".
Il s'agit en fait d'une reconstitution historique pour un téléfilm, "La Désobéissance", tourné pour France 2 et évoquant l'histoire vraie de policiers de Nancy qui avertirent des juifs d'une rafle imminente le 19 juillet 1942.
Autour des scènes de tournage, les badauds les plus jeunes immortalisent en souriant ces images chocs avec l'objectif de leur téléphone portable.
Les plus âgés en revanche grincent des dents. Ginette, 77 ans, a les larmes aux yeux. Elle avait 12 ans à Nancy au début de la guerre : "Ecoutez, je croyais avoir oublié et puis tout-à-coup en les voyant, ces uniformes, ces side-cars, ces drapeaux, ça resurgit", confie-t-elle avec émotion. "Cela me donne la chair de poule, comme la sirène du mercredi".
Par hasard, sur la place, elle s'est rapprochée d'Yvonne, d'un an son aînée, qu'elle ne connaissait pas et qui, elle aussi, contemple ces figurants comme autant de souvenirs: "Mais est-ce que ce sont des acteurs allemands? Est-ce qu'ils parlent allemand?", s'interroge Yvonne, très impressionnée.
Les figurants sont bien français. "Ich spreche Deutsch parce que je suis Alsacien", répond un des figurants qui avoue "ne pas être très à l'aise" dans son uniforme.
Consciente du caractère "sensible" d'un tel décor, la mairie de Nancy avait prévenu les riverains par lettre "du caractère exceptionnel et temporaire de ces accrochages".

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