Diversité culturelle: Les Français en retard
(Source: Radio-Canada) La victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine amène la France à se questionner sur la représentation de la diversité dans sa propre classe politique, où élus comme responsables de partis sont dans leur quasi-totalité blancs.
La victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine amène la France à se questionner sur la représentation de la diversité dans sa propre classe politique, où élus comme responsables de partis sont dans leur quasi-totalité blancs.
Avec une seule députée noire élue en métropole qui siège à l'Assemblée nationale, trois ministres issues de l'immigration et quelques sénateurs représentants les minorités, le slogan de Barack Obama « Oui, nous le pouvons » paraît ironique pour certains Français issus des minorités et qui aspirent aux responsabilités.
Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) de France, pour qui la victoire d'Obama illustre une revendication urgente d'égalité, a envoyé mercredi une délégation à l'Élysée dans l'espoir que le débat sur la diversité soit relancé.
Des politiciens en ajoutent
Pour le ministre de la Défense, Hervé Morin, la victoire d'Obama est « une leçon » pour une démocratie française en retard en matière d'intégration.
La secrétaire des droits de l'homme, Rama Yade, une des trois ministres issues de l'immigration, a même été jusqu'à dire qu'il fallait « des partis moins conservateurs », y compris au sein de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), la formation politique au pouvoir.
« Quand on voit les États-Unis avec leurs 641 maires noirs, leurs quatre gouverneurs, leurs deux secrétaires d'État et leurs 42 Noirs députés à la Chambre des représentants, on se dit qu'il y a encore du travail », a ajouté Rama Yade sur France Info, avouant se sentir comme « une exception un peu douloureuse » au gouvernement.
La Guyanaise Christiane Taubira, du Parti radical de gauche, a exprimé son profond pessimisme. « Aucun des deux grands partis, ni l'UMP, ni le Parti socialiste, ne sont capables aujourd'hui d'accomplir ce qu'a accompli le parti démocrate aux États-Unis », a assuré la première candidate noire à l'Élysée.
Selon un sondage IFOP publié dans le Journal du Dimanche, le week-end dernier, 80 % des Français se disent prêts à voter pour un Noir à l'Élysée, 72 % pour un candidat d'origine asiatique et 58 % pour un candidat d'origine maghrébine.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associated Press
(Source: Radio-Canada) La victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine amène la France à se questionner sur la représentation de la diversité dans sa propre classe politique, où élus comme responsables de partis sont dans leur quasi-totalité blancs.
La victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine amène la France à se questionner sur la représentation de la diversité dans sa propre classe politique, où élus comme responsables de partis sont dans leur quasi-totalité blancs.
Avec une seule députée noire élue en métropole qui siège à l'Assemblée nationale, trois ministres issues de l'immigration et quelques sénateurs représentants les minorités, le slogan de Barack Obama « Oui, nous le pouvons » paraît ironique pour certains Français issus des minorités et qui aspirent aux responsabilités.
Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) de France, pour qui la victoire d'Obama illustre une revendication urgente d'égalité, a envoyé mercredi une délégation à l'Élysée dans l'espoir que le débat sur la diversité soit relancé.
Des politiciens en ajoutent
Pour le ministre de la Défense, Hervé Morin, la victoire d'Obama est « une leçon » pour une démocratie française en retard en matière d'intégration.
La secrétaire des droits de l'homme, Rama Yade, une des trois ministres issues de l'immigration, a même été jusqu'à dire qu'il fallait « des partis moins conservateurs », y compris au sein de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), la formation politique au pouvoir.
« Quand on voit les États-Unis avec leurs 641 maires noirs, leurs quatre gouverneurs, leurs deux secrétaires d'État et leurs 42 Noirs députés à la Chambre des représentants, on se dit qu'il y a encore du travail », a ajouté Rama Yade sur France Info, avouant se sentir comme « une exception un peu douloureuse » au gouvernement.
La Guyanaise Christiane Taubira, du Parti radical de gauche, a exprimé son profond pessimisme. « Aucun des deux grands partis, ni l'UMP, ni le Parti socialiste, ne sont capables aujourd'hui d'accomplir ce qu'a accompli le parti démocrate aux États-Unis », a assuré la première candidate noire à l'Élysée.
Selon un sondage IFOP publié dans le Journal du Dimanche, le week-end dernier, 80 % des Français se disent prêts à voter pour un Noir à l'Élysée, 72 % pour un candidat d'origine asiatique et 58 % pour un candidat d'origine maghrébine.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Associated Press
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