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Un podium de plus pour le pilote automobile algérien Souhil Khatal. Le jeune pilote de karting a décroché une belle troisième place en catégorie DD2 à Doha au Qatar.
Âgé de 23 ans, vice-champion d’Algérie junior, double champion du Maroc, vainqueur des SWS Endurance Junior, ce champion de karting au palmarès impressionnant se confie à Casbah Tribune sur sa passion, ses ambitions et ses objectifs pour le karting et pour l’avenir du sport automobile en Algérie.
Casbah Tribune : Souhil Khatal, comment a commencé ta passion pour le karting et aurais-tu imaginé un jour pratiquer ce sport à haut niveau ?
Souhil Khatal : Ma passion pour le karting a commencé dès mon plus jeune âge. Je passais des heures devant la télévision à admirer des courses de voitures et de motos, captivé par l’adrénaline et la vitesse. C’est lors d’une sortie en famille, près du karting Évasion, que mes parents ont décidé de m’y emmener. Petit à petit, j’ai découvert des facilités dans ce sport, me poussant à vouloir toujours plus de victoires. Je me souviens d’un anniversaire où j’ai assisté à ma première compétition de karting professionnel. À ce moment-là, j’ai demandé à mon père un karting rouge, comme celui du champion de la course. Depuis, je n’ai cessé de travailler dur pour atteindre cet objectif.
Aujourd’hui, je suis vice-champion d’Algérie junior, double champion du Maroc, vainqueur des SWS Endurance Junior et j’ai récemment terminé troisième en catégorie reine (DD2) à la Mena Karting Nations Cup. Cela témoigne de mon engagement et de ma détermination dans ce sport.
Aujourd’hui tu es un des plus grands pilotes de karting algériens, penses-tu que cette discipline est ancrée en Algérie et que les moyens existent pour la developper ?
Le karting est désormais ancré dans la culture automobile algérienne. Tout amateur de sport automobile connaît cette discipline, notamment grâce à des infrastructures comme celles de Tipaza, Megakart et Karting Évasion. De nombreuses personnes travaillent dur pour développer le karting et le sport automobile en général en Algérie. Nous avons vu cette année de belles performances lors de la Mena Karting Championship, avec des pilotes comme Sofiane Salhi qui a remporté le titre en DD2 Master. Nous avons également vu nos jeunes pilotes montrer un excellent niveau, prouvant que l’Algérie commence à se faire une place dans le monde du karting.
Le rêve de tout pilote de karting est de passer un jour en F1, est-ce le cas pour toi ? Et quelles seraient les meilleurs conditions pour y parvenir ?
Le rêve de chaque pilote de karting est de passer en Formule 1, et j’ai longtemps partagé ce rêve. Cependant, je réalise à quel point ce sport est coûteux et qu’il est difficile d’y parvenir sans un soutien financier adéquat. J’ai eu la chance de participer à la Richard Mille Talent Academy, où 18 pilotes du monde entier s’affrontent en Formule 4 pour une place en championnat de France F4. Bien que j’y ai montré de belles choses, beaucoup de pilotes avaient déjà accumulé de nombreuses heures de tests. Cela a été un apprentissage difficile, et j’ai progressivement dû abandonner ce rêve de F1.
Aujourd’hui, je travaille chaque jour dans l’espoir de donner aux Algériens les moyens de devenir une grande nation dans le sport automobile. Mon objectif est de voir un jour un pilote algérien en Formule 1. Le chemin sera long, mais je suis convaincu que nous avons les éléments nécessaires pour réaliser ce projet.
Casbah Tribune
Âgé de 23 ans, vice-champion d’Algérie junior, double champion du Maroc, vainqueur des SWS Endurance Junior, ce champion de karting au palmarès impressionnant se confie à Casbah Tribune sur sa passion, ses ambitions et ses objectifs pour le karting et pour l’avenir du sport automobile en Algérie.
Casbah Tribune : Souhil Khatal, comment a commencé ta passion pour le karting et aurais-tu imaginé un jour pratiquer ce sport à haut niveau ?
Souhil Khatal : Ma passion pour le karting a commencé dès mon plus jeune âge. Je passais des heures devant la télévision à admirer des courses de voitures et de motos, captivé par l’adrénaline et la vitesse. C’est lors d’une sortie en famille, près du karting Évasion, que mes parents ont décidé de m’y emmener. Petit à petit, j’ai découvert des facilités dans ce sport, me poussant à vouloir toujours plus de victoires. Je me souviens d’un anniversaire où j’ai assisté à ma première compétition de karting professionnel. À ce moment-là, j’ai demandé à mon père un karting rouge, comme celui du champion de la course. Depuis, je n’ai cessé de travailler dur pour atteindre cet objectif.
Aujourd’hui, je suis vice-champion d’Algérie junior, double champion du Maroc, vainqueur des SWS Endurance Junior et j’ai récemment terminé troisième en catégorie reine (DD2) à la Mena Karting Nations Cup. Cela témoigne de mon engagement et de ma détermination dans ce sport.
Aujourd’hui tu es un des plus grands pilotes de karting algériens, penses-tu que cette discipline est ancrée en Algérie et que les moyens existent pour la developper ?
Le karting est désormais ancré dans la culture automobile algérienne. Tout amateur de sport automobile connaît cette discipline, notamment grâce à des infrastructures comme celles de Tipaza, Megakart et Karting Évasion. De nombreuses personnes travaillent dur pour développer le karting et le sport automobile en général en Algérie. Nous avons vu cette année de belles performances lors de la Mena Karting Championship, avec des pilotes comme Sofiane Salhi qui a remporté le titre en DD2 Master. Nous avons également vu nos jeunes pilotes montrer un excellent niveau, prouvant que l’Algérie commence à se faire une place dans le monde du karting.
Le rêve de tout pilote de karting est de passer un jour en F1, est-ce le cas pour toi ? Et quelles seraient les meilleurs conditions pour y parvenir ?
Le rêve de chaque pilote de karting est de passer en Formule 1, et j’ai longtemps partagé ce rêve. Cependant, je réalise à quel point ce sport est coûteux et qu’il est difficile d’y parvenir sans un soutien financier adéquat. J’ai eu la chance de participer à la Richard Mille Talent Academy, où 18 pilotes du monde entier s’affrontent en Formule 4 pour une place en championnat de France F4. Bien que j’y ai montré de belles choses, beaucoup de pilotes avaient déjà accumulé de nombreuses heures de tests. Cela a été un apprentissage difficile, et j’ai progressivement dû abandonner ce rêve de F1.
Aujourd’hui, je travaille chaque jour dans l’espoir de donner aux Algériens les moyens de devenir une grande nation dans le sport automobile. Mon objectif est de voir un jour un pilote algérien en Formule 1. Le chemin sera long, mais je suis convaincu que nous avons les éléments nécessaires pour réaliser ce projet.
Casbah Tribune