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Non, le clivage entre les joueurs locaux et les binationaux en équipe d’Algérie de football n’est pas de l’histoire ancienne. L’ancien international Djamel Benlamri vient de relancer la polémique en accusant gravement ses coéquipiers porteurs de la double nationalité.
Le problème est endémique au sein de la sélection algérienne depuis les années 1980. Certains joueurs nés et formés en Algérie ne voient pas toujours d’un bon œil l’apport des expatriés, des joueurs d’origine algérienne mais nés à l’étranger, notamment en France.
Chaque sélectionneur qui prend en main l’équipe nationale doit prendre en compte la gestion de cet aspect extra sportif mais très important pour la sérénité et l’équilibre du vestiaire.
Si l’on parle moins ces dernières années, c’est sans doute parce que la grande majorité des joueurs qui composent l’équipe d’Algérie sont des binationaux.
En 2019, pour la CAN en Égypte, le sélectionneur Djamel Belmadi avait effectué un savant dosage entre les locaux et les binationaux avec le succès que l’on sait.
Néanmoins, derrière la belle solidarité affichée par le groupe, qui lui a permis de remporter le titre africain, se cachait une autre réalité amère. L’animosité envers les binationaux était toujours là. Un joueur local qui a pris part à l’épopée vient de vider son sac.
Il s’agit du défenseur Djamel Benlamri, l’un des rares joueurs locaux à avoir tenu plusieurs années chez les Verts. Cinq années après la victoire en coupe d’Afrique, Benlamri a exprimé, dans un live avec des internautes sur les réseaux sociaux, publiquement les mêmes accusations qu’on entend souvent à l’égard des binationaux, à savoir qu’ils sont pistonnés, manquent de patriotisme, ne connaissent pas l’hymne national…
Joueurs binationaux de l’équipe d’Algérie : les accusations de Djamel Benlamri
Pour le défenseur originaire d’El Harrach (Alger), il y a un deux poids, deux mesures dans la sélection des joueurs.
"Il ne connaissent pas Kassaman. Ils jouent puis repartent. Ils savent qu’ils seront de toute façon rappelés", a-t-il dit à propos des joueurs binationaux.
"Eux, même s’ils jouent mal, on continue à les convoquer jusqu’à ce qu’ils fassent un bon match", a-t-il insisté, ajoutant que cette catégorie de joueurs est assurée d’une place en équipe nationale même lorsqu’ils sont moins performants en club.
Soit, selon lui, tout le contraire des joueurs locaux dont il fait partie. "Nous, soit on joue bien, soit on n’est plus convoqué. On te donne 20 minutes, si tu ne joues pas bien, tu ne reverras plus l’équipe nationale. En 20 minutes, du dois marquer un coup de ciseaux et dribbler dix joueurs pour espérer être présent au stage suivant", a accusé l’ancien défenseur des Verts.
Djamel Benlamri est allé trop loin en considérant que la défaite de l’Algérie face au Cameroun en éliminatoires du mondial 2022 était une punition divine à cause de ce prétendu favoritisme à l’égard des binationaux !
Source : TSA - 27/10/2024
Le problème est endémique au sein de la sélection algérienne depuis les années 1980. Certains joueurs nés et formés en Algérie ne voient pas toujours d’un bon œil l’apport des expatriés, des joueurs d’origine algérienne mais nés à l’étranger, notamment en France.
Chaque sélectionneur qui prend en main l’équipe nationale doit prendre en compte la gestion de cet aspect extra sportif mais très important pour la sérénité et l’équilibre du vestiaire.
Si l’on parle moins ces dernières années, c’est sans doute parce que la grande majorité des joueurs qui composent l’équipe d’Algérie sont des binationaux.
En 2019, pour la CAN en Égypte, le sélectionneur Djamel Belmadi avait effectué un savant dosage entre les locaux et les binationaux avec le succès que l’on sait.
Néanmoins, derrière la belle solidarité affichée par le groupe, qui lui a permis de remporter le titre africain, se cachait une autre réalité amère. L’animosité envers les binationaux était toujours là. Un joueur local qui a pris part à l’épopée vient de vider son sac.
Il s’agit du défenseur Djamel Benlamri, l’un des rares joueurs locaux à avoir tenu plusieurs années chez les Verts. Cinq années après la victoire en coupe d’Afrique, Benlamri a exprimé, dans un live avec des internautes sur les réseaux sociaux, publiquement les mêmes accusations qu’on entend souvent à l’égard des binationaux, à savoir qu’ils sont pistonnés, manquent de patriotisme, ne connaissent pas l’hymne national…
Joueurs binationaux de l’équipe d’Algérie : les accusations de Djamel Benlamri
Pour le défenseur originaire d’El Harrach (Alger), il y a un deux poids, deux mesures dans la sélection des joueurs.
"Il ne connaissent pas Kassaman. Ils jouent puis repartent. Ils savent qu’ils seront de toute façon rappelés", a-t-il dit à propos des joueurs binationaux.
"Eux, même s’ils jouent mal, on continue à les convoquer jusqu’à ce qu’ils fassent un bon match", a-t-il insisté, ajoutant que cette catégorie de joueurs est assurée d’une place en équipe nationale même lorsqu’ils sont moins performants en club.
Soit, selon lui, tout le contraire des joueurs locaux dont il fait partie. "Nous, soit on joue bien, soit on n’est plus convoqué. On te donne 20 minutes, si tu ne joues pas bien, tu ne reverras plus l’équipe nationale. En 20 minutes, du dois marquer un coup de ciseaux et dribbler dix joueurs pour espérer être présent au stage suivant", a accusé l’ancien défenseur des Verts.
Djamel Benlamri est allé trop loin en considérant que la défaite de l’Algérie face au Cameroun en éliminatoires du mondial 2022 était une punition divine à cause de ce prétendu favoritisme à l’égard des binationaux !
Source : TSA - 27/10/2024
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