Annonce

Réduire
Aucune annonce.

CAN 2025 : Le Maroc écrase la République centrafricaine

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • CAN 2025 : Le Maroc écrase la République centrafricaine


    CAN 2025 : Le Maroc écrase la République centrafricaine



    Hespress FRsamedi 12 octobre 2024 - 21:52

    La sélection marocaine de football a largement dominé son homologue centrafricaine par 5 buts à 0, samedi soir au stade d’Honneur d’Oujda, en match de la 3è journée du groupe B des éliminatoires africaines de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2025). Le Maroc, déjà qualifié pour la phase finale de la prochaine CAN en tant que pays hôte, a aligné une formation légèrement remaniée, avec la titularisation des nouveaux venus, Youssef Belammari et Jamal Harkas.

    Solides leaders de leur groupe après deux victoires en autant de rencontres face au Gabon (4-1) et au Lesotho (1-0), les Lions de l’Atlas avaient affaire à une sélection classée au 128è rang mondial et qui n’a fait le déplacement au Maroc que dans l’objectif de sortir avec le moindre de dégâts possibles.

    Dès le coup d’envoi de la rencontre, les nationaux ont essayé d’assommer leurs adversaires avant qu’ils ne reprennent leurs souffles, en tentant de trouver la brèche dans la défense, notamment sur les côtés par l’intermédiaire d’Achraf Hakimi ou encore Abdessamad Ezzalzouli.

    Les Centrafricains, auteurs d’une victoire lors de la première journée face au Lesotho (3-1), avant de perdre face au Gabon pour le compte de la 2è journée (2-0), ont tenté de juguler les ardeurs des joueurs marocains. Pour y parvenir, ils n’avaient qu’une seule option : se recroqueviller en défense afin de laisser passer l’orage des 15 premières minutes et espérer au moins ramener un point d’Oujda.

    Néanmoins, c’était sans compter sur la détermination des coéquipiers d’Achraf Hakimi qui ont opté pour l’offensive et pressé très haut dès le coup d’envoi de la rencontre. Les efforts des attaquants marocains n’ont pas tardé à porter leurs fruits puisque le joueur du Real Bétis, Abdessamad Ezzalzouli a réussi à ouvrir la marque à la 18è minute. Après un tir de Sofiane Rahimi, le gardien centrafricain repousse le ballon qui trouve un Ezzalzouli bien placé. Ce dernier frappe à bout portant et chamboule les cartes des Centrafricains.

    A la demi-heure de jeu, Yassine Bounou, qui semblait gêné par une douleur à la cuisse, a été contraint de quitter ses coéquipiers. Mounir El Kajoui, qui venait de faire son entrée en jeu, a été immédiatement mis à rude épreuve: l’attaquant centrafricain est parti dans le dos de la défense marocaine pour se retrouver en face-à-face avec Mounir qui dévie sa frappe en corner.

    Après cette alerte centrafricaine, les hommes de Walid Regragui ont appuyé sur l’accélérateur afin de plier les débats en leur faveur le plus tôt possible. Azzeddine Ounahi a réussi à doubler la mise d’un tir enroulé du pied droit qui trouve la lucarne (38è). A l’approche de la mi-temps, l’équipe nationale va inscrire deux autres buts grâce à Achraf Hakimi, qui a réussi à placer une frappe du gauche (44è), avant qu’Ounahi ne conclut le festival des buts marocains en première période (45è).

    La deuxième période n’a été qu’une réplique de la première, avec des attaques à sens unique et une défense qui ne savait à quel Saint se vouer.

    Walid Regragui a tenté de donner du sang neuf à son équipe en procédant à plusieurs changements, à l’instar de l’entrée en jeu de Bilal El Khannous, Youssef En-nesyri, ou encore Ilyas Akhomach.

    Bien que le rythme ait baissé en seconde période, les Marocains ont réussi à inscrire un cinquième but signé Soufiane Rahimi, du point de pénalty (71è).

    Dans l’autre match de ce groupe, joué vendredi, le Gabon a été tenu en échec à domicile par le Lesotho (0-0).

    Mardi prochain, le Maroc sera opposé au même adversaire sur la pelouse du stade d’honneur d’Oujda, pour le compte de la 4è journée.
    Dernière modification par Raco, 13 octobre 2024, 11h21.

  • #2
    Ils auraient dû êtres Cléments avec leurs cousins

    Commentaire


    • #3
      Ce ne sont pas des cousins, ce sont des frères africains
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

      Commentaire


      • #4
        Ce ne sont pas des cousins, ce sont des frères africains
        Non , mais non ce sont vos cousins de sang, c'est la meme famille des sangho

        Commentaire


        • #5
          Pas compris, tu veux dire que les algeriens de Tinzawaten sont des cousins de sang avec Ata Turk?

          Le degré de racisme chez certains de nos voisins nous montre un côté très vulnérable : ils ne se sentent tout simplement pas africains, et ce, à juste titre : les parties a forte influence africaine n'ont été rattachés par la France que par accident.

          Ce qui fait entrevoir géo-politiquement beaucoup de possibilités à l'avenir...

          Oui? Tu disais Hakrak? Désolé je t'ai interrompu.

          Continues à nous chanter comment le vrai algérien est celui au "pur" sang algérois...

          Hamdoullah je vis dans un pays où le racisme régional est inexistant et où le Marocain ne considère pas les noirs comme des sous hommes.


          On revient a la meme source : certains aiment construire, d'autres adorent détruire... Devines qui l'emportera toujours


          Dernière modification par ayoub7, 18 octobre 2024, 01h18.
          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

          Commentaire


          • #6
            Pas compris, tu veux dire que les algeriens de Tinzawaten sont des cousins de sang avec Ata Turk?
            Pas du tout, l'Algérien de TINZAWATINE ou d'ailleurs de notre grand Sahara est là depuis des millénaires nos sahraouis n'ont jamais été esclaves et ils ont toujours éte libres intègres et de valeureux combattants à l'image de nos Touaregs( les guerriers du desert), contrairement à certains qui sont à 60% des injections des A alboukhari il y a rien de raciste cher voisin qui n'est pas mon frere.
            Le Sang turc kmeme est partout dans le pourtour méditerranéen qui représente a peine 5% de la population algerienne le sang d'etre "non sangho" claire et musulmans, d'ailleurs ce sang Ata Turk est aussi répandu chez toi dans l'est de ton pays.
            Dernière modification par Hakrak, 18 octobre 2024, 12h24.

            Commentaire


            • #7
              Pas du tout, l'Algérien de TINZAWATINE ou d'ailleurs de notre grand Sahara est là depuis des millénaires
              Mais bien sur, c'était Mehmet et Sélim dans la région...

              Mon ami, ton "grand Sahara" sous la tutelle française puis algérienne n'est dans ses frontieres qu'apres l'annexion des français,.

              Tu aggraves ton cas, tu veux nous dire que les marocains du Sahara ne sont venus que bien après contrairement aux sahraouis algeriens qui sont sur leurs terres spoliées depuis des millénaires??


              Deuxio, si tu connaissais un minima l'histoire de ton pays, tu saurais que Tindouf était sur la route et un carrefour caravanier de vente d'or, d'esclaves, d'épices, etc...

              Et si tu connaissais un tant soit peu l'histoire, tu saurais que toute cette région est d'origine Marocaine, ce sont les mêmes tribus des deux côtés jusqu'au jour d'aujourd'hui.

              Notre ami nous explique que le Marocain était esclave et que son cousin en face ne l'était pas, mâtez moi le QI

              Restes sur les insultes Hakerrak, et laisses l'histoire en paix


              Pour ta culture:


              Tindouf: histoire d’un qsar marocain et d’un relais saharien

              Le 360 - Jillali El Adnani.

              Plaque tournante du commerce transsaharien et étape importante de l’axe commercial reliant Mogador, Guelmim et Tombouctou, le qsar et la ville de Tindouf n’ont cessé d’être l’objet de toutes les intrigues coloniales françaises, en vue de gommer leur marocanité et de les rattacher au département de la Saoura, territoire amputé de l’empire chérifien depuis 1902.

              Le 22/09/2024 à 11h02Le qsar de Tindouf comme ceux du Sahara marocain sont associés à l’appellation de Mouggar ou de moussem. C’est le cas du Mouggar d’Assa, Guelmim et Asrir. L’histoire du Maroc a enregistré pendant plusieurs siècles cette réalité historique, économique et sociologique. Mais comment et dans quelles circonstances est né le chouffan de Tindouf? Comment ce centre commercial, véritable relais transsaharien, est-il devenu un lieu pour séquestrer les populations sahraouies?

              La tribu des Tadjakant, d’origine arabe ou Sanhaja (Lemtouna), est celle qui fut derrière la création du qsar de Tindouf. Leur alliance avec les Berbères des Ait Khebbachet Ouled Hammou et les Arabes Béni Mhammed du Tafilalt, garantit à cet axe commercial un rôle primordial qui a prospéré entre 1852, date de sa fondation et 1894, date de sa destruction à la suite d’une rivalité avec les Reguibat. Toutefois, cette destruction n’est pas établie et il faudrait dire que la conquête du Maroc depuis les régions sahariennes a poussé les alliés des Tadjakant à défendre leur territoire et surtout à sauver leur commerce qui empruntait la voie allant du Tafilalt vers le Touat et Tombouctou. C’est ainsi que l’alliance Ait Oussa-Reguibat a consacré une domination de l’espace selon un axe est-ouest.

              C’est dire que les axes Guelmim, Tindouf et Tombouctou tout comme celui du Tafilalt, Touat et Tombouctou furent contrôlés jusqu’à la période coloniale par les tribus marocaines des Tajakant, Ait Khebbach, Béni Mhammed, Jerrir et Oulad Moulat (une fraction des Aouled Dlim anéantie par l’armée coloniale). Ce qui explique que les régions du Tafilalt et de Tindouf constituaient une plaque tournante du commerce transsaharien comme en témoigne le récit des autorités coloniales lors de l’occupation du qsar. Voici le témoignage de J. Larribaud:

              «Leur histoire nous est mieux connue à partir du XIXème siècle, et elle est marquée par leur rivalité avec les Reguibat. Une première guerre victorieuse, déclenchée à la suite d’un meurtre, permit au cheikh Mrabet Ould Belamech de fonder Tindouf en 1852, sur l’emplacement d’un ksar qui existait déjà au début du XVème siècle. Grâce à sa situation entre le Sud marocain, la Mauritanie et le Soudan, grâce aussi à l’importance de sa confrérie religieuse, la petite cité prit un rapide essor. Très vite la population s’éleva à un millier d’habitants, sans compter les esclaves. Les Tadjakant apportaient au sultan de l’encens, des plumes d’autruche du henné, des cuirs, de l’or, de l’ivoire, enfin et surtout des esclaves Bambara. C. Douls en vit une caravane de 520 personnes lors de son passage à Tindouf, en 1884 (…) En effet, en vue de récupérer des animaux volés, Ahmed Degna Ould Mrabet Belamech constitua un djich formé de Berbères, de Doui menia et d’Ouled Djerir. Malgré un succès initial, le sort des armes ne lui fut pas favorable; les Reguibat, alliés aux Ait Oussa, pillèrent Tindouf et décimèrent ses défenseurs en mai 1894».

              Tindouf: histoire et processus d’une occupation

              Plaque tournante du commerce transsaharien et étape importante de l’axe commercial reliant Mogador, Guelmim et Tombouctou, le qsar et la ville de Tindouf n’ont cessé d’être l’objet de toutes les intrigues coloniales françaises en vue de gommer leur marocanité et de les rattacher au département de la Saoura, territoire amputé de l’empire chérifien depuis 1845 et surtout 1902.

              Le Mouggar ou moussem de Tantan, de Guelmim et d’Assa sont la continuité de cet axe commercial qui les relie à Tindouf depuis des siècles et surtout à la suite de la prise d’Alger en 1830. C’est à la suite de la création du Commandement des Confins basé à Tiznit et ensuite à Agadir que le colonel Trinquet a posé la question d’une séparation entre le moussem de Guelmim et celui de Tindouf. Constatant que le moussem de Guelmim sert à faire la jonction politique et économique entre les tribus Teknaet les tribus Reguibat, il a fait cette proposition au directeur des Affaires indigènes basé à Rabat en vue de faire de l’ombre au moussem de Tarfaya (Cap Juby) dépendant du Sahara dit espagnol. L’objectif fut celui de créer un axe est-ouest dépendant de la France au détriment de l’axe Nord-Sud marocain contrôlé par l’Espagne entre Ifni et Rio de Oro. C’est en appliquant la franchise sur les produits provenant d’Agadir (sucre, thé, céréales et guinée) que la France comptait faire de l’ombre au moussem de Tarfaya. Le marché de Tindouf ne pourrait réussir sans la participation des commerçants marocains d’Agadir, Guelmim et autres localités traversant le territoire Tekna.

              Le but ultime de ce projet fut celui d’éradiquer les revendications espagnoles sur le territoire marocain entre l’Oued Noun et le Draâ comme l’affirmait le colonel Trinquet.

              Cette situation a continué jusqu’aux années 1945-1946 lorsque le général Quennard a tiré la sonnette d’alarme sur l’impossibilité de gommer l’identité marocaine de Tindouf et du danger encouru à la suite de la présentation du manifeste de l’indépendance le 11 novembre 1944 par les leaders du parti de l’Istiqlal.

              Afin de contenir la vague nationaliste qui, à partir de l’indépendance du Maroc, s’était abattue en déferlante sur Tindouf, des rapports alarmants et prescrivant des actions concrètes n’avaient cessé d’être envoyés par les autorités coloniales aux différents services et ministères. Les pistes, les routes reliant Tindouf à Béchar et les autres centres habités étaient inexistantes en 1946. Mais à la fin des années cinquante, un appel urgent était lancé pour relier Tindouf à Alger, via Bechar, et pour établir des liaisons avec les centres et les villages voisins. C’est aussi pour réaffirmer l’emprise coloniale sur le territoire que furent relancées des rencontres commerciales traditionnelles, celles du chouffanet du Mouggar de Tindouf. Des subventions furent accordées aux éleveurs, commerçants algériens pour les inciter à fréquenter le marché de Tindouf qui était amplement visité par les bouchers et les éleveurs marocains de Guelmim et d’Agadir[1].

              Mais il a fallu attendre les années 50 et surtout l’indépendance du Maroc pour que des mesures concrètes, bien que bâclées, furent prises pour forcer une identité algérienne du Marché de Tindouf, qui au lieu de Mouggar allait prendre l’appellation de Chouffan.

              [1] ANOM (Aix-en-Provence), FGGA, 28H/3, rapport envoyé par le colonel Quenard, commandant la division d’Ain-Sefra en séjour à Colomb-Béchar au ministre plénipotentiaire gouverneur général de l’Algérie, Colomb-Béchar, 16 septembre 1946.
              Dernière modification par ayoub7, 18 octobre 2024, 15h36.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

              Commentaire

              Chargement...
              X