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Candidature Algérienne à l’organisation de la CAN-2025 Ce qui est fait et qui reste à faire

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  • Candidature Algérienne à l’organisation de la CAN-2025 Ce qui est fait et qui reste à faire

    L’Algérie est officiellement candidate à l’organisation de la CAN-2025 que la CAF a retirée à la Guinée lors de son Comex tenu à Alger, samedi. Une décision attendue mais qu’il va falloir accompagner par des actes, en premier celui de déposer un dossier qui ne laissera aucune «marge de manœuvres» aux membres du Comité de l’exécutif de la Confédération africaine de football qui se réuniront à nouveau en février prochain à Alger pour annoncer leur choix.
    Aussi bien, le ministre de la Jeunesse et des Sports que le président de la FAF, ont tenu à réaffirmer la détermination de l’Algérie à accueillir l’évènement de 2025. C’est un acte purement protocolaire qu’il faudrait accompagner par du concret. En l’occurrence, un dossier de candidature qui répondrait à toutes les exigences du cahier des charges fixé par la CAF. Si M. Sebgag apporte la (fausse) précision que ledit cahier des charges obéit aux mêmes critères contenus dans le carnet de bord qui prévaut pour l’attribution du CHAN, il lui faudra donc s’attendre à une «surprise» le jour de l’annonce du pays organisateur de la 35e phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.
    En fait, outre le travail de coulisses et de lobbying que les dirigeants du football et de la diplomatie doivent impérativement jouer durant les trois prochains mois, il est également question de présenter un dossier sans faille aucune. Avec infrastructures sportives, sites d’entraînements compris, les centres d’hébergement et autres commodités devant donner à l’évènement l’allure d’une manifestation d’envergure internationale. Ce n’est pas parce qu’il faut s’appeler Algérie «pays respecté en Afrique», que les membres du Comex/CAF voteront pour la candidature algérienne. A ce niveau, le choix est souvent surprenant de la part des 21 délégués des zones que compte l’instance africaine de football. S’il ne s’agissait que d’un choix sportif ou politique, l’Algérie et d’autres pays auraient été la destination préférée de toutes les épreuves organisées depuis 1957 par la CAF. Or, et l’actuel président de la Confédération a rappelé cette anomalie, l’Algérie n’a accueilli qu’une phase finale de la CAN (1990) chez les seniors, tandis que les tournois finaux des catégories jeunes n’ont jamais posé leurs bagages ailleurs. Le Chan-2023, qui sera suivi deux mois plus tard par la CAN-U17, sera donc le premier d’une série de tournois panafricains que l’Algérie veut longue et diversifiée.
    Un changement de cap qui s’explique, d’abord, par les difficultés rencontrées par la CAF ces deux dernières décennies à caser ses épreuves, la CAN «seniors» en particulier. Plusieurs pays choisis ont dû abandonner en cours de route pour diverses raisons et furent remplacés au pied levé par des nations dont l’infrastructure de base est meilleure. L’Afrique du Sud a succédé à la Libye pour l’organisation de la CAN-2013, et la Guinée équatoriale et le Gabon ont dû reprendre le tournoi de 2015 confié préalablement au Maroc, lequel pays a prétexté la crise d’Ebola pour signifier son incapacité à accueillir l’épreuve. Ensuite, ce fut la cascade des retraits décidés par la CAF en raison surtout de retards dans la réception des projets comme ce fut le cas pour la Libye (recalée de 2013 à 2017) qui ne pouvait pas tenir ses engagements en 2017 (phase confiée au Gabon) en raison de la guerre civile, le Cameroun désigné pour 2019 (tournoi récupéré par l’Egypte) et recalé jusqu’en 2021 et désormais la Guinée à qui la Confédération a ouvert un appel à candidature pour lui trouver un remplaçant.

    Des infrastructures, des mentalités à moderniser
    Que demande en définitive le cahier des charges de la CAF pour l’attribution des compétitions continentales majeures ? Si depuis peu, l’organe directeur du football africain se fait plus exigeant envers les clubs engagés dans ces deux compétitions (LDC et Coupe de la CAF), et est davantage réticent à homologuer les stades qui accueilleront les rencontres internationales des sélections, son niveau d’exigences est encore plus élevé s’agissant de l’attribution d’une phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.
    D’abord, des infrastructures qui répondent aux standards internationaux avec toutes les facilitations possibles pour les acteurs (joueurs, entraîneurs, spectateurs et officiels) que les prestataires (médias, diffuseurs, sponsors, annonceurs, etc.). Tout ce beau monde doit trouver son compte, son confort : des stades pour la compétition et l’entraînement, des hôtels dernière génération, des moyens de transport, une couverture médicale de qualité, etc.
    Sur ce plan, l’Algérie est différemment pourvue. Comparativement aux années ayant suivi l’organisation de la 17e édition de la CAN en Algérie (Alger et Annaba) en présence de seulement 8 équipes, où les pouvoirs publics ont fui leurs responsabilités (pas de nouveaux stades, alors que les stades existants ont été dotés de pelouses synthétiques qui ont bizarrement remplacé le gazon naturel), notre pays est aujourd’hui mieux nanti avec la réception de nouveaux stades dont les projets ont été lancés à partir de 2013 (Oran, Baraki, Sig, Douéra et Tizi-Ouzou) et la restauration d’autres complexes sportifs à l’exemple des stades de Constantine et Annaba. Des acquisitions qui ont redonné le sourire aux Algériens enfin débarrassés de ces temples hideux et inhospitaliers que sont devenus les stades du 5-Juillet d’Alger, l’ex-17-Juin de Constantine et le 19-Mai-1956 d’Annaba.
    D’autres stades du pays font l’objet actuellement de profonds liftings et peuvent servir de camps de base ou d’entraînement aux 23 sélections attendues lors de la phase finale.
    C’est vrai que ces stades modernes ne le seront véritablement qu’avec la modernisation de leurs outils (tableaux d’affichage, panneaux électroniques, positions TV, angles pour la VAR, centres de presse etc.), il n’en demeure pas moins que ces détails d’importance peuvent être résorbés d’ici la tenue dudit tournoi. Ce sont des exigences techniques qui font l’objet d’une attention particulière des inspecteurs de la CAF. Ces derniers ne font aucune concession quand il s’agit d’un défaut technique qui peut nuire à toute l’organisation. C’est pour cela que les organisateurs doivent, eux aussi, faire attention quand viendra le jour de choisir les hommes qui défendront le dossier algérien sur le terrain, pas dans les bureaux ou à travers les réseaux de communication. Coopérer avec les inspecteurs, bien communiquer et anticiper les besoins sont autant de « mouvements » qu’un membre du Comité local doit maîtriser. C’est le minimum vital pour que la CAF se décide favorablement pour un dossier au détriment d’autres. Pour dire, en définitive, que si la partie n’est pas totalement perdue, le Maroc a quelques avancées sur ce plan du fait que ses stades sont opérationnels et ses personnels sont rodés suite aux derniers évènements abrités, l’Algérie doit non seulement se mettre à niveau sur plusieurs plans, dont celui lié à la ressource humaine, mais également étaler d’autres « charmes » que les autres éventuelles candidatures ne possèdent pas.

    Une «ambiance» à détendre
    Ce sont des chantiers auxquels les autorités vont devoir s’atteler très rapidement en engageant les actions préliminaires en direction des futurs encadrements de ce tournoi panafricain que le pays n’a pas abrité depuis 35 ans. En deux ans et demi, le tournoi de 2025 devant avoir lieu normalement pendant l’été, contrairement à celui de 2024 en Côte d’Ivoire avancé à l’hiver, la mission de doter l’organisation de compétences est possible.
    Reste que ces actions ne sont que «facultatives» par rapport à ce chantier ouvert depuis nombre d’années sans que personne ne trouve une solution définitive. Il s’agit bien entendu des actes de violence commis à l’intérieur et en dehors des stades lors des manifestations sportives. Les autorités publiques ont, à cet effet, exprimé leur désir d’endiguer ce phénomène à travers l’édification de stades dotés de moyens ultramodernes de détection et de contrôles (caméras de surveillances, portiques de sécurité etc.) au niveau des stades, en sus d’un arsenal juridique adapté et des actions conjuguées de sensibilisation en collaboration de la société civile. Le problème de la sécurité dans nos enceintes sportives est réel. Un aperçu nous a été fourni lors des deux matches disputés par l’EN à Oran, dans un stade doté des moyens modernes. Les organisateurs ont mis pourtant en place le meilleur des plans d’organisation avec vente électronique des tickets et accès contrôlés par les agents du stade Miloud-Hadefi et les services de sécurité. Pour autant, non seulement les détenteurs de billets n’ont pu accéder aux tribunes faute de places, des énergumènes ont fait usage d’actes répréhensibles envers fans et équipes de visiteurs. Pour des matches amicaux sans grande importance, cette violence inexpliquée porte un sérieux coup à l’image de cette Algérie qui veut séduire le monde. Tout le travail de séduction accompli lors des JM d’Oran se voit anéanti par quelques brebis galeuses qui n’avaient pas lieu d’être dans un stade de football.
    Cette situation s’est davantage aggravée ailleurs, dans d’autres villes et d’autres activités sportives. En début du championnat, à Béchar et dans plusieurs stades du pays, pareils actes ont été commis. La commission de discipline de la LFP n’a plus de parade que les sanctions financières et le huis clos, solutions qui n’ont rien changé au phénomène depuis plus de quinze ans. Aujourd’hui, il est plus que jamais demandé aux autorités de faire usage de plus de fermeté envers les fauteurs de troubles à travers l’application de la loi. Celle-ci mentionne dans un de ses articles juridiques l’élaboration d’un fichier national dédié à ces fous des stades. Cet arsenal dont on attend la mise en application ne semble pas dissuader les plus pernicieux parmi les ultras. Ceux-ci trouvent aussi des relais à travers les réseaux sociaux où les appels à la haine et à la vengeance sont légion. Là aussi, la loi existe et son application pourrait faire taire la terreur à travers les espaces publics dont les stades.
    L’aspect sécuritaire que beaucoup de concurrents de l’Algérie sportive ont invoqué pour la priver d’abriter divers évènements sportifs, politiques, culturels, économiques et commerciaux durant la décennie noire et bien après, constitue la pierre angulaire de toute bonne organisation. La CAF, comme toutes les instances et dans divers domaines, y tient beaucoup. D’autant plus que, depuis quelques années, la Fifa a élargi le champ des violences en combattant tout ce qui a un rapport avec le racisme et la ségrégation…
    M. B.
    Dernière modification par ACAPULCO, 03 octobre 2022, 14h40.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    ce sera à coup sûr l'Algérie ou l'AFS.
    On donnera pas ca au Maroc après l'affront qu'il a fait aux Africains d'avoir annulé une précédente CAN chez lui pour cause d'Ebola, justification aussi méprisante que vile.

    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      On donnera pas ca au Maroc
      oui , aussi ils sont en manque d'énergie gaz, pétrole , électricité...
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        Aucune chance si la decision se fait sur la base d'infrastructures. Ce sera ou le Maroc ou l'AFS...

        Rappelons que l'Algerie n'a pas pu garantir un bon cadre pour sa propre equipe nationale qui devait accueillir une autre equipe, et qu'ils ont du jouer le match au Maroc.
        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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        • #5
          C'est l'Afrique du Sud qui,- contre le Maroc avait obtenu l'organistion du Mo le mondial de 2010- remportera l'organisation de cette compétition. Le Président de la CAF est sud-africain et beau-frère du président de l'Afrique du Sud.

          - Car cette passion rapporte gros au président-éleveur. Cyril Ramaphosa vend ses bêtes de luxe aux enchères, en ligne ou depuis Phala Phala, l’une de ses fermes, située dans la province du Limpopo, au nord de Pretoria. Parmi ses acheteurs, il peut notamment compter sur son beau-frère, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe. Le patron du foot africain a ainsi payé l’une d’elles 120 000 euros, en mars 2022-.

          Jeune Afrique

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          • #6
            On a 4 stades de classe mondiale flambants neufs : Stade olympique d'Oran (opérationnel), les stades de Baraki (quasiment prêt) et Douera (très avancé) à Alger et le nouveau stade de Tizi Ouzou (quasiment terminé).

            A cela se rajoutent des stades rénovés : 5 juillet à Alger et les stades de Constantine et Annaba dans l'est.

            L'autre point fort est l'organisation très réussie des Jeux méditerranéens d'Oran et la prochaine CHAN 2013 qui s'annonce sous les meilleures hospices.

            Il reste la question de l'hébergement et des stades d'entrainement qui ne poseront pas de problème à Alger et Oran mais ça sera un point a sécuriser pour Tizi, Annaba et Constantine.



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            • #7
              oui , aussi ils sont en manque d'énergie gaz, pétrole , électricité...
              Mais les marocains prennent une douche quand ils veulent, pas comme en algerie hein

              Malheureusement pour vous, ce n'est pas la coupe d'Afrique du gaz et pétrole.
              Mais du foot, qui est un sport..... et sur les critères d'infra sportive, logistique, touristique... l'lagerie ne joue pas dans la ligue du Maroc.

              Premier niveau: Maroc, Egypte, AFS
              Deuxième niveau : Tunisie
              ..
              .. Xieme niveau : algerie

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