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Au lendemain de la victoire des Verts contre l’Iran L’interminable quête de records pour Belmadi

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  • Au lendemain de la victoire des Verts contre l’Iran L’interminable quête de records pour Belmadi

    Fin du regroupement des Verts durant ce mois de juin ponctué par trois victoires dont deux en matchs qualificatifs pour la CAN-2023 et un test grandeur nature face à un mondialiste, l’Iran. Que retenir, en fin de compte, de cette quinzaine passée par les troupes de Belmadi entre Sidi-Moussa, Dar-Es-Salaam et Doha ?

    Au lendemain de la victoire des Verts contre l’Iran L’interminable quête de records pour Belmadi

    L’EN a repris sa série de matchs sans défaite. On est certes loin des 35 matchs sans défaite que les Verts ont enclenchée en octobre 2018 avant d’être stoppés en janvier dernier, lors de la CAN du Cameroun. Ce n’est qu’une petite série de trois victoires mais qui, au vu de ce qu’a montré le groupe Algérie face à l’Ouganda, la Tanzanie et surtout l’Iran, a toutes les chances de perdurer.
    Des résultats positifs qui, de prime abord, font regagner cette confiance à une équipe complètement tétanisée par la désillusion de mars passé contre les Lions Indomptables en tour de barrages du Mondial-2022. Mais également avancer vers Côte d’Ivoire-2023 avec sérénité ; les deux prochaines confrontations contre le Mena National du Niger, en septembre prochain, pourront sceller le sort de la qualification des Algériens au tournoi de l’été 2023.
    Mais bien au-delà des aspects psychologique et statistique, les matchs de ce mois de juin ont apporté la preuve que Belmadi peut compter sur une réserve talentueuse et qui veut s’incruster parmi le groupe de base de la sélection. Certains, comme Amine Amoura et Ahmed Touba, peuvent même faire nourrir des regrets à l’entraîneur national de les avoir quelque peu «marginalisés» lors des décisifs matchs de la CAN et du double barrage contre le Cameroun.
    Le premier que Djamel Belmadi pensait peu préparé à lancer une carrière internationale à l’occasion d’événements comme la phase finale d’une Coupe d’Afrique ou d’un décisif duel qualificatif à la Coupe du monde a apporté sa touche de finisseur qui agit froidement. L’enfant de Jijel qui a marqué à Dar Es-Salaam puis à Doha se présente comme la solution numéro 1 en cas de retraite internationale de Slimani et postule désormais à un poste de titulaire pour très bientôt.
    C’est le cas de le dire aussi pour le roc du RKC Waalwijk, Ahmed Touba. Depuis son arrivée en sélection en mars de l’année dernière, Touba était en observation. International belge qui a choisi de rallier les Verts en dépit de beaucoup de pressions de la part de la Fédération royale belge et de ses clubs, Touba attendait son heure. Absent de la liste emmenée par Belmadi à la CAN, le natif de Roubaix pensait, comme pas mal d’observateurs, que son heure ne viendrait jamais chez les Verts. Il a fallu pourtant un déclic», une prestation extraordinaire lors des quelques minutes durant la cauchemardesque nuit du 29 mars dernier et un but qui pouvait qualifier l’Algérie à Qatar-2022 pour que Touba devienne ce héros que l’Algérie attendait. Bon dans l’axe et à gauche de la défense, Touba a toutes les qualités pour s’imposer comme le nouveau leader de l’arrière-garde algérienne.

    Bennacer, chef d’orchestre !
    Ce duo (Amoura-Touba) n’était pas le seul à faire nourrir des regrets à Belmadi et beaucoup d’Algériens, ceux notamment qui exprimaient le désir de voir le driver national opérer des changements sur l’ossature de la sélection sacrée en 2019. Un groupe qui avait peu évolué sur le plan de la composante humaine puisque à l’exception de Bedrane puis Zerrouki qui avaient pris le relais de Halliche (parti à la retraite) et Guedioura (blessé), le onze de départ choisi par Belmadi depuis la CAN d’Égypte était prédominant à l’occasion de toutes les compétitions (officielle et amicale) disputées par l’EN. Probablement que les records que faisaient tomber Mahrez et consorts ont élagué les intentions de renouvellement des effectifs chez Belmadi, mais beaucoup constataient que le niveau de jeu des camarades de Mandi stagnait pour ne pas dire qu’il régressait. Les choix constituaient alors ce «débat national» que l’entraîneur n’entendait pas engager. Avait-il tort ou raison ? Les déceptions qui ont jalonné le début de cette année 2022 peuvent conduire à la conclusion que Belmadi se devait d’apporter du sang neuf mais… Fallait-il par ailleurs «griller» les nouvelles têtes que Belmadi a convoquées parce que convaincu de leur niveau international ? Amoura, Touba, Zorgane, Tougaï, Kadri, Zedadka et Hammache ont certes du talent mais rien n’indiquait qu’ils allaient tous, ou certains d’entre eux, réussir à étaler une parfaite maîtrise dans l’application des consignes de Belmadi. Car, entendons-nous bien, si l’Algérie a battu l’Iran avec ce que beaucoup ont qualifié d’équipe B, c’est en partie grâce à Belmadi. Ce n’est pas donné à tout le monde d’oser intégrer 4 éléments à vocation offensive (Ounas, Belaïli, Omrani et Amoura) à 20 minutes du terme de la joute amicale face à un adversaire qui voulait prouver son rang de mondialiste. Un choix qui a fait que Bennacer et Zerrouki soient les seuls milieux types à combattre les rugueux footballeurs perses. Il fallait à cela, en sus de la maestria du médian du Milan AC, grande satisfaction de l’équipe durant ce stage de juin, un engagement total de tous les éléments. On voyait bien Ounas et Amoura revenir en défense couper les assauts adverses.
    Physiquement, malgré la fatigue d’une fin de saison, les 16 joueurs de champ ont frisé la perfection et techniquement, Ounas, Amoura, Zedadka et autre Touba ou Tougaï ont mis en évidence une maîtrise qui ne peut s’acquérir sans un véritable manager. Un Belmadi qui continue de narguer le sort et l’histoire. La nouvelle série d’invincibilité s’annonce déjà longue et fastidieuse.
    M. B.
    Dernière modification par ACAPULCO, 14 juin 2022, 14h04.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    L’EN a repris sa série de matchs sans défaite. On est certes loin des 35 matchs sans défaite que les Verts ont enclenchée en octobre 2018 avant d’être stoppés en janvier dernier, lors de la CAN du Cameroun.
    L'erreur à ne plus commettre , on ne doit plus stresser et fatiguer mentalement les joueurs par ces "matchs sans défaite" , ce n'est pas cela l'important, ce qui est important c'est se qualifier aux différentes échéances à savoir la CAN et la coupe du monde , plus on met de la pression sur les joueurs sur cette politique des "matchs sans défaite" , et plus on les fatigue , et par voie de conséquence ils deviennent vulnérables à tout et perdent l'essentiel , donc attention, Belmadi et les Algériens ne doivent plus se focaliser sur "les matchs sans défaite " c'est trés important .
    Dernière modification par ACAPULCO, 14 juin 2022, 14h41.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      En effet Acapulco, plus jamais cette histoire de record à la c.o.n

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      • #4
        oui UnAlgérien , on n'en a marre de ce soi-disant record des "matchs sans défaite" qui n'a rien d'utile , plutot qui fatigue le mental des joueurs , prenons le cas de la Tunisie qui est plus intelligente et qui gagne toutes les échéances mais qui n'a jamais tenu compte des "matchs sans défaite"
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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