Maintenant que le sort de Djamel Belmadi est scellé, et avant que la FAF ne trouve chaussures à ses pieds, avec l’élection-parachutage d’un énième président, le plus urgent serait de doter la sélection d’un nouveau sélectionneur, lequel aura comme première mission de recomposer le puzzle pour lancer l’aventure dans les qualifications à la prochaine CAN prévue en été 2023 en Côte d’Ivoire.
Difficile de se redonner du moral au lendemain d’une telle désillusion. Les acteurs, en premier, ont perdu cette envie de retaper au ballon. Mahrez, Slimani, Belaïli et d’autres internationaux algériens ayant vécu de près la cauchemardesque soirée du 29 mars ne se projettent plus vers l’avenir. Blasé par un tel ratage, certains ont même envisagé de tirer un trait sur leur carrière. D’autres, atteints par l’âge mais pas seulement, ont livré des indices qui anticipent leur retraite internationale. Et pourtant, la vie continue et les Verts doivent renaître de leurs cendres.
En mettant toujours les objectifs vers le haut, en changeant les méthodes et probablement les hommes. Parmi lesquels l’entraîneur, son staff, et le groupe de joueurs qui, naturellement, ne pourra accueillir tous ces trentenaires, gagnés surtout par la déception de ne pas profiter d’une telle aubaine d’aller titiller les meilleurs du monde de football au Qatar. Difficile de demander à «l’éternel» portier de l’EN Raïs M’Bolhi de poursuivre sa carrière chez les Verts alors qu’il approche les 36 ans. Idem pour Guedioura, Slimani et d’autres encore. Tout au plus, quelques rescapés de l’épopée de 2019 en égypte pourront tenir la baraque le temps de mûrir le nouveau projet qui devra s’articuler sur la force juvénile que représentent les Atal, Bensebaïni, Touba, Tougaï, Zerrouki, Bennacer, Boudaoui, Ounas et autre Amoura. Une mission qui s’annonce délicate sachant que ce personnel devant assurer la transition est d’un état psychologique tel qu’il envisage lui aussi de se retirer. Nous pensons notamment aux défenseurs Mandi, Bedrane, Benlamri et autre Benayada qui semblaient le plus dévastés par l’élimination face au Cameroun, consommé faut-il le préciser sur un cataclysmique errement de leur part pendant les derniers instants du match. S’il est vrai que l’objectif CAN-2023 n’est pas si difficile à atteindre, chacun des douze groupes éliminatoires devant dégager deux heureux lauréats, il n’en demeure pas moins que le choix des hommes devrait être le plus raisonnable possible. D’abord, un sélectionneur qui «connaît la chanson» qui viendra remplacer un Belmadi qui a donné à l’équipe une certaine personnalité, une âme.
Peu importe qu’il soit du terroir ou «made in», l’essentiel est que ce sélectionneur soit maître de la situation, comme son prédécesseur. Et connaître le «front» à investir serait une des conditions essentielles à son recrutement. Car, ramener un technicien bourré de diplômes et dont les expériences professionnelles sont exclusivement domestiques ou régionales ne concourra en rien aux réussites à venir de l’EN. Un Madjid Bougherra, dont le nom a été coché (malencontreusement ou intentionnellement) sur la feuille du match Algérie-Cameroun ne pourrait conduire la manœuvre seul. S’il est choisi, lui qui s’occupe à préparer le prochain Chan qu’abritera l’Algérie en début de l’année prochaine, il devra mener sa mission sous l’œil protecteur d’un staff technique composé de membres compétents et qui ont un certain vécu à l’échelle internationale. Bougherra sera comme un manager technique de l’équipe nationale à l’exemple de ce que font beaucoup de pays dont le Cameroun qui a mis un ancien football (Rigobert Song) auquel on a associé de vrais entraîneurs (le Français Sébastien Migné qui était un ancien sélectionneur dans plusieurs pays africains). C’est une des tares du staff dirigé par Djamel Belmadi lequel a composé avec des adjoints dont l’implication n’était pas efficiente lorsque le chef était, à titre d’exemple, préoccupé par fournir les dernières orientations aux remplaçants. Sur le but assassin du Camerounais Toko-Ekambi, personne parmi les collaborateurs de Belmadi n’avait soupçonné le mauvais par le placement hasardeux des défenseurs. En égypte, lors de la demi-finale face au Nigeria, l’équipe a failli connaître une telle mésaventure suite au but de Mahrez que les joueurs sont allés fêter au bord de la main-courante, délaissant leurs positions alors que l’arbitre Gassama allait donner le sifflet pour la reprise du jeu. Ce soir-là, il a fallu l’intervention de l’entraîneur des gardiens Aziz Bouras pour que la catastrophe ne survienne. Le 29 mars dernier, lorsque Belmadi décidait de remplacer Slimani par Belfodil, après le but de Touba, à une minute de la fin du temps réglementaire, personne n’est venu l’interpeller pour reconsidérer son choix de remplaçant. Tous les membres du staff se délectaient dans une euphorie éphémère que le but camerounais a frigorifiée. C’est pourquoi, le prochain staff de la sélection doit être formé de travailleurs, impliqués dans toutes les décisions, pas des spectateurs qui admirent le spectacle encore moins des employés qui attendent leurs salaires et primes chaque fin de mois et à la fin des missions (stages et compétitions).
M. B.
Difficile de se redonner du moral au lendemain d’une telle désillusion. Les acteurs, en premier, ont perdu cette envie de retaper au ballon. Mahrez, Slimani, Belaïli et d’autres internationaux algériens ayant vécu de près la cauchemardesque soirée du 29 mars ne se projettent plus vers l’avenir. Blasé par un tel ratage, certains ont même envisagé de tirer un trait sur leur carrière. D’autres, atteints par l’âge mais pas seulement, ont livré des indices qui anticipent leur retraite internationale. Et pourtant, la vie continue et les Verts doivent renaître de leurs cendres.
En mettant toujours les objectifs vers le haut, en changeant les méthodes et probablement les hommes. Parmi lesquels l’entraîneur, son staff, et le groupe de joueurs qui, naturellement, ne pourra accueillir tous ces trentenaires, gagnés surtout par la déception de ne pas profiter d’une telle aubaine d’aller titiller les meilleurs du monde de football au Qatar. Difficile de demander à «l’éternel» portier de l’EN Raïs M’Bolhi de poursuivre sa carrière chez les Verts alors qu’il approche les 36 ans. Idem pour Guedioura, Slimani et d’autres encore. Tout au plus, quelques rescapés de l’épopée de 2019 en égypte pourront tenir la baraque le temps de mûrir le nouveau projet qui devra s’articuler sur la force juvénile que représentent les Atal, Bensebaïni, Touba, Tougaï, Zerrouki, Bennacer, Boudaoui, Ounas et autre Amoura. Une mission qui s’annonce délicate sachant que ce personnel devant assurer la transition est d’un état psychologique tel qu’il envisage lui aussi de se retirer. Nous pensons notamment aux défenseurs Mandi, Bedrane, Benlamri et autre Benayada qui semblaient le plus dévastés par l’élimination face au Cameroun, consommé faut-il le préciser sur un cataclysmique errement de leur part pendant les derniers instants du match. S’il est vrai que l’objectif CAN-2023 n’est pas si difficile à atteindre, chacun des douze groupes éliminatoires devant dégager deux heureux lauréats, il n’en demeure pas moins que le choix des hommes devrait être le plus raisonnable possible. D’abord, un sélectionneur qui «connaît la chanson» qui viendra remplacer un Belmadi qui a donné à l’équipe une certaine personnalité, une âme.
Peu importe qu’il soit du terroir ou «made in», l’essentiel est que ce sélectionneur soit maître de la situation, comme son prédécesseur. Et connaître le «front» à investir serait une des conditions essentielles à son recrutement. Car, ramener un technicien bourré de diplômes et dont les expériences professionnelles sont exclusivement domestiques ou régionales ne concourra en rien aux réussites à venir de l’EN. Un Madjid Bougherra, dont le nom a été coché (malencontreusement ou intentionnellement) sur la feuille du match Algérie-Cameroun ne pourrait conduire la manœuvre seul. S’il est choisi, lui qui s’occupe à préparer le prochain Chan qu’abritera l’Algérie en début de l’année prochaine, il devra mener sa mission sous l’œil protecteur d’un staff technique composé de membres compétents et qui ont un certain vécu à l’échelle internationale. Bougherra sera comme un manager technique de l’équipe nationale à l’exemple de ce que font beaucoup de pays dont le Cameroun qui a mis un ancien football (Rigobert Song) auquel on a associé de vrais entraîneurs (le Français Sébastien Migné qui était un ancien sélectionneur dans plusieurs pays africains). C’est une des tares du staff dirigé par Djamel Belmadi lequel a composé avec des adjoints dont l’implication n’était pas efficiente lorsque le chef était, à titre d’exemple, préoccupé par fournir les dernières orientations aux remplaçants. Sur le but assassin du Camerounais Toko-Ekambi, personne parmi les collaborateurs de Belmadi n’avait soupçonné le mauvais par le placement hasardeux des défenseurs. En égypte, lors de la demi-finale face au Nigeria, l’équipe a failli connaître une telle mésaventure suite au but de Mahrez que les joueurs sont allés fêter au bord de la main-courante, délaissant leurs positions alors que l’arbitre Gassama allait donner le sifflet pour la reprise du jeu. Ce soir-là, il a fallu l’intervention de l’entraîneur des gardiens Aziz Bouras pour que la catastrophe ne survienne. Le 29 mars dernier, lorsque Belmadi décidait de remplacer Slimani par Belfodil, après le but de Touba, à une minute de la fin du temps réglementaire, personne n’est venu l’interpeller pour reconsidérer son choix de remplaçant. Tous les membres du staff se délectaient dans une euphorie éphémère que le but camerounais a frigorifiée. C’est pourquoi, le prochain staff de la sélection doit être formé de travailleurs, impliqués dans toutes les décisions, pas des spectateurs qui admirent le spectacle encore moins des employés qui attendent leurs salaires et primes chaque fin de mois et à la fin des missions (stages et compétitions).
M. B.
Commentaire