Un fait inédit s’est produit hier au stade de Chlef, avant le coup d’envoi du match entre l’ASO Chlef et l’ES Sétif. En effet, les Sétifiens se sont présentés au stade avec deux jeux d’équipements à dominante blanche. Or, les Chéliffiens avaient l’intention d’évoluer eux aussi en blanc. En vertu des règlements, le club recevant a le droit de choisir la couleur de la tenue avec laquelle son équipe évoluera, à charge pour l’adversaire d’arborer une tenue de couleur différente. De ce fait, l’ASO pouvait user de son pouvoir pour imposer sa couleur blanche, ce qui conduirait l’arbitre du match et le commissaire à rejeter les tenues ramenées par l’ESS, et donc à siffler la fin du match comme s’il s’agissait d’un forfait, auquel cas le club visiteur perd le match par pénalité (3-0) avec retrait de trois points.
Si l’ASO était allée au bout de sa volonté de jouer en blanc, l’ESS se serait retrouvée avec un total de 51 points (après retrait des trois points de pénalité), et une éventuelle victoire de la JSK sur l’OMR aurait donné aux Kabyles un total de 52 points, soit plus que les Sétifiens. En un mot, l’Entente n’aurait pas été championne d’Algérie ! Ce scénario catastrophe a été sauvé par le président de la Ligue, Ali Malek, qui est intervenu personnellement auprès du président de l’ASO, Abdelkrim Medouar, le suppliant de changer de tenue, afin de permettre au match de se dérouler normalement et éviter que l’ESS ne soit pénalisée d’un retrait de trois points, arguant qu’un tel scénario provoquerait des troubles dans toute la wilaya de Sétif. En plus clair, Ali Malek, soupçonné par certains clubs, dont l’ESS, de favoriser la JSK, a sauvé la tête de l’Entente en exerçant des pressions sur Medouar. Si on peut considérer que les protestations de Hannachi après l’intervention de Abdelhakim Serrar, président de l’ESS, pour motiver les joueurs de l’ASO sont quelque peu exagérés, sa colère après ce qui s’est passé hier à Chlef est des plus légitimes, car la Ligue a fait jouer son influence pour changer le déroulement d’événements qui tournaient, conformément aux règlements, à l’avantage de la JSK. En droit, cela s’appelle trafic d’influence.
source : Le buteur 12 juin 2007
je suis scandalisé par cette enieme affaire dans notre cher championnat !!
Si l’ASO était allée au bout de sa volonté de jouer en blanc, l’ESS se serait retrouvée avec un total de 51 points (après retrait des trois points de pénalité), et une éventuelle victoire de la JSK sur l’OMR aurait donné aux Kabyles un total de 52 points, soit plus que les Sétifiens. En un mot, l’Entente n’aurait pas été championne d’Algérie ! Ce scénario catastrophe a été sauvé par le président de la Ligue, Ali Malek, qui est intervenu personnellement auprès du président de l’ASO, Abdelkrim Medouar, le suppliant de changer de tenue, afin de permettre au match de se dérouler normalement et éviter que l’ESS ne soit pénalisée d’un retrait de trois points, arguant qu’un tel scénario provoquerait des troubles dans toute la wilaya de Sétif. En plus clair, Ali Malek, soupçonné par certains clubs, dont l’ESS, de favoriser la JSK, a sauvé la tête de l’Entente en exerçant des pressions sur Medouar. Si on peut considérer que les protestations de Hannachi après l’intervention de Abdelhakim Serrar, président de l’ESS, pour motiver les joueurs de l’ASO sont quelque peu exagérés, sa colère après ce qui s’est passé hier à Chlef est des plus légitimes, car la Ligue a fait jouer son influence pour changer le déroulement d’événements qui tournaient, conformément aux règlements, à l’avantage de la JSK. En droit, cela s’appelle trafic d’influence.
source : Le buteur 12 juin 2007
je suis scandalisé par cette enieme affaire dans notre cher championnat !!
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