Est-ce que l'Algérie ne sait plus organiser le tour cycliste ?
Le grand ratage de la 2e étape
Fiasco ■ Alors que les amateurs de cyclisme en Algérie retrouvaient, petit à petit mais avec un réel plaisir la Petite reine, un regrettable incident a terni la deuxième étape du Tour d'Algérie 2014.
Une organisation d'amateurs pour une compétition de professionnels. Que c'est-il réellement passé pour que cette étape Oran-Mosta-Oran soit annulée ? Officiellement, c'est l'embouteillage monstre à l'entrée de la capitale de l'ouest du pays qui en est la cause. Mais pourquoi y avait-il cet embouteillage, alors que de pareils événements nécessitent une organisation parfaite, mais surtout complémentaire entre tous les secteurs. Selon des sources, cette situation aurait été provoquée par la visite de travail à Oran du ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, pour superviser les travaux pour la réalisation du premier tronçon du projet de l'autoroute des Hauts-plateaux. Les organisateurs auraient dû prendre en considération cela pour dégager la route aux compétiteurs. La deuxième étape du Tour d'Algérie cycliste-2014 a, donc, été annulée par le président du jury dans les cinq derniers kilomètres de la course, c'est-à-dire après avoir parcouru la majorité de la distance du circuit. Devant cette situation, on peut se dire que les organisateurs ont été surpris par une situation inattendue. «Avec tous les moyens qui ont été mis pour l'organisation du Tour d'Algérie, on arrive à annuler une étape. C'est vraiment dramatique pour les cyclistes», a regretté Rabah Ouchaoua, directeur du GTAC-2014. «Il nous reste 17 étapes et la fête doit continuer jusqu'au 29 mars. Chacun doit assumer sa responsabilité», a-t-il ajouté. Une réunion de coordination était prévue hier soir entre les organisateurs du GTAC-2014 et les services de sécurité pour en savoir plus sur ce qui s'est passé à l'arrivée des coureurs dans la ville d'Oran. «Nous avons annulé la course d'aujourd'hui parce que nous sommes responsables de ces coureurs, lesquels doivent être protégés tout au long de cette compétition», a ajouté M. Ouchaoua. De son côté, le président du jury, le Français Michel Rivière a indiqué à l'APS qu'il était impossible d'établir un classement à partir de cette étape entachée par une mauvaise organisation de la circulation automobile à la fin du parcours. «Il faut savoir que le Tour d'Algérie est une épreuve qualificative aux JO-2016 et les championnats du monde de Penferada en Espagne. Sportivement, je ne peux pas valider une victoire d'un coureur dans des circonstances pareilles», a ajouté Michel Rivière. Après 169 km de course, cinq coureurs dont trois Marocains et l'Algérien Hannachi Abdelbasset étaient dans le groupe de tête, mais ils ont été surpris dans les 5 derniers kilomètres par une file interminable de voitures, juste devant eux, à l'entrée de la ville d'Oran. Après l'annulation de la 2e étape, le classement général reste inchangé. L'Algérien Adil Barbari (Club Sovac) garde le maillot jaune de leader devant l’Érythréen Mekseb Bebesay et l'Emirati Youcef Mohamed.
R. S. (infosoir)
Le grand ratage de la 2e étape
Fiasco ■ Alors que les amateurs de cyclisme en Algérie retrouvaient, petit à petit mais avec un réel plaisir la Petite reine, un regrettable incident a terni la deuxième étape du Tour d'Algérie 2014.
Une organisation d'amateurs pour une compétition de professionnels. Que c'est-il réellement passé pour que cette étape Oran-Mosta-Oran soit annulée ? Officiellement, c'est l'embouteillage monstre à l'entrée de la capitale de l'ouest du pays qui en est la cause. Mais pourquoi y avait-il cet embouteillage, alors que de pareils événements nécessitent une organisation parfaite, mais surtout complémentaire entre tous les secteurs. Selon des sources, cette situation aurait été provoquée par la visite de travail à Oran du ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, pour superviser les travaux pour la réalisation du premier tronçon du projet de l'autoroute des Hauts-plateaux. Les organisateurs auraient dû prendre en considération cela pour dégager la route aux compétiteurs. La deuxième étape du Tour d'Algérie cycliste-2014 a, donc, été annulée par le président du jury dans les cinq derniers kilomètres de la course, c'est-à-dire après avoir parcouru la majorité de la distance du circuit. Devant cette situation, on peut se dire que les organisateurs ont été surpris par une situation inattendue. «Avec tous les moyens qui ont été mis pour l'organisation du Tour d'Algérie, on arrive à annuler une étape. C'est vraiment dramatique pour les cyclistes», a regretté Rabah Ouchaoua, directeur du GTAC-2014. «Il nous reste 17 étapes et la fête doit continuer jusqu'au 29 mars. Chacun doit assumer sa responsabilité», a-t-il ajouté. Une réunion de coordination était prévue hier soir entre les organisateurs du GTAC-2014 et les services de sécurité pour en savoir plus sur ce qui s'est passé à l'arrivée des coureurs dans la ville d'Oran. «Nous avons annulé la course d'aujourd'hui parce que nous sommes responsables de ces coureurs, lesquels doivent être protégés tout au long de cette compétition», a ajouté M. Ouchaoua. De son côté, le président du jury, le Français Michel Rivière a indiqué à l'APS qu'il était impossible d'établir un classement à partir de cette étape entachée par une mauvaise organisation de la circulation automobile à la fin du parcours. «Il faut savoir que le Tour d'Algérie est une épreuve qualificative aux JO-2016 et les championnats du monde de Penferada en Espagne. Sportivement, je ne peux pas valider une victoire d'un coureur dans des circonstances pareilles», a ajouté Michel Rivière. Après 169 km de course, cinq coureurs dont trois Marocains et l'Algérien Hannachi Abdelbasset étaient dans le groupe de tête, mais ils ont été surpris dans les 5 derniers kilomètres par une file interminable de voitures, juste devant eux, à l'entrée de la ville d'Oran. Après l'annulation de la 2e étape, le classement général reste inchangé. L'Algérien Adil Barbari (Club Sovac) garde le maillot jaune de leader devant l’Érythréen Mekseb Bebesay et l'Emirati Youcef Mohamed.
R. S. (infosoir)
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