En cavale depuis près de dix ans, Abdelmoumen Rafik Khalifa, patron du groupe qui porte son nom, sera de retour en Algérie, dans les tout prochains jours.
Une délégation constituée de policiers d’Interpol Algérie et de représentants du ministère de la Justice s’envolera incessamment en direction de la capitale britannique pour finaliser la procédure d’extradition, ayant couronné la longue bataille juridique menée par les représentants du ministère de la Justice, dont les derniers déplacements à Londres datent du début de ce mois, lors de l’annonce par le ministère de la Justice britannique de la validation de l’extradition. Une mesure à laquelle Khalifa ne s’attendait pas le poussant à utiliser sa dernière carte. Le recours à la Cour européenne des droits de l’homme pour attaquer le Royaume-Uni, sur le terrain du respect des clauses de la convention européenne des droits de l’homme, notamment ses dispositions interdisant aux pays européens toute extradition dans le cas où le mis en cause risque, dans son pays, la peine de mort ou ne bénéficie pas de garanties suffisantes pour un procès équitable.
Or, ces points précis ont fait l’objet de négociations serrées avec les autorités judiciaires britanniques qui, faut-il le reconnaître, sont très strictes sur les questions ayant trait au respect des droits de l’homme. Raison pour laquelle, d’ailleurs, la bataille autour de l’extradition a duré plusieurs années. En fait, le rejet du recours de Abdelmoumen par la Cour européenne était prévisible. Les arguments qu’il a avancés n’étaient pas convaincants. Mais il est vrai que tant qu’il est sur le sol britannique, expliquent nos interlocuteurs, il peut à tout moment et même lorsqu’il sera sur la passerelle de l’avion qui le ramènera en Algérie saisir encore une fois la Cour européenne des droits de l’homme, ne serait-ce que pour retarder un peu plus son extradition. «Toutefois, il sera très difficile pour lui d’obtenir une réponse favorable, parce qu’il lui faudra apporter de nouvelles preuves irréfutables et assez importantes, qui démontrent que le Royaume-Uni n’a pas respecté la Convention européenne des droits de l’homme sur deux points majeurs : le droit d’asile et l’extradition.
Mais, tout le monde sait que Abdelmoumen a été arrêté en Grande-Bretagne pour séjour illégal et qu’il a été extradé vers l’Algérie, sur la base d’un dossier judiciaire assez lourd lié à des faits de malversation et d’escroquerie, et non pas à la politique…», révèlent nos sources. Selon elles, la justice algérienne vient de gagner «une importante» bataille judiciaire pour que Abdelmoumen Khalifa soit jugé pour les nombreux et graves faits qui lui sont reprochés. Dès son arrivée en Algérie, il sera déféré devant le tribunal criminel près la cour de Blida, qui l’a condamné par contumace, en mars 2007, à la réclusion criminelle à perpétuité, et lancé le mandat d’arrêt international à son encontre. Lors du procès, il sera le seul accusé. Les autres personnes citées avec lui dans l’affaire seront de l’autre côté de la barre en tant que témoins, puisqu’elles ont déjà été jugées en janvier 2007, par le même tribunal et dont le verdict a fait l’objet d’une cassation auprès de la Cour suprême. Renvoyé à une session non encore connue, leur jugement se fera en présence de Abdelmoumen, en tant que témoin.
Une délégation constituée de policiers d’Interpol Algérie et de représentants du ministère de la Justice s’envolera incessamment en direction de la capitale britannique pour finaliser la procédure d’extradition, ayant couronné la longue bataille juridique menée par les représentants du ministère de la Justice, dont les derniers déplacements à Londres datent du début de ce mois, lors de l’annonce par le ministère de la Justice britannique de la validation de l’extradition. Une mesure à laquelle Khalifa ne s’attendait pas le poussant à utiliser sa dernière carte. Le recours à la Cour européenne des droits de l’homme pour attaquer le Royaume-Uni, sur le terrain du respect des clauses de la convention européenne des droits de l’homme, notamment ses dispositions interdisant aux pays européens toute extradition dans le cas où le mis en cause risque, dans son pays, la peine de mort ou ne bénéficie pas de garanties suffisantes pour un procès équitable.
Or, ces points précis ont fait l’objet de négociations serrées avec les autorités judiciaires britanniques qui, faut-il le reconnaître, sont très strictes sur les questions ayant trait au respect des droits de l’homme. Raison pour laquelle, d’ailleurs, la bataille autour de l’extradition a duré plusieurs années. En fait, le rejet du recours de Abdelmoumen par la Cour européenne était prévisible. Les arguments qu’il a avancés n’étaient pas convaincants. Mais il est vrai que tant qu’il est sur le sol britannique, expliquent nos interlocuteurs, il peut à tout moment et même lorsqu’il sera sur la passerelle de l’avion qui le ramènera en Algérie saisir encore une fois la Cour européenne des droits de l’homme, ne serait-ce que pour retarder un peu plus son extradition. «Toutefois, il sera très difficile pour lui d’obtenir une réponse favorable, parce qu’il lui faudra apporter de nouvelles preuves irréfutables et assez importantes, qui démontrent que le Royaume-Uni n’a pas respecté la Convention européenne des droits de l’homme sur deux points majeurs : le droit d’asile et l’extradition.
Mais, tout le monde sait que Abdelmoumen a été arrêté en Grande-Bretagne pour séjour illégal et qu’il a été extradé vers l’Algérie, sur la base d’un dossier judiciaire assez lourd lié à des faits de malversation et d’escroquerie, et non pas à la politique…», révèlent nos sources. Selon elles, la justice algérienne vient de gagner «une importante» bataille judiciaire pour que Abdelmoumen Khalifa soit jugé pour les nombreux et graves faits qui lui sont reprochés. Dès son arrivée en Algérie, il sera déféré devant le tribunal criminel près la cour de Blida, qui l’a condamné par contumace, en mars 2007, à la réclusion criminelle à perpétuité, et lancé le mandat d’arrêt international à son encontre. Lors du procès, il sera le seul accusé. Les autres personnes citées avec lui dans l’affaire seront de l’autre côté de la barre en tant que témoins, puisqu’elles ont déjà été jugées en janvier 2007, par le même tribunal et dont le verdict a fait l’objet d’une cassation auprès de la Cour suprême. Renvoyé à une session non encore connue, leur jugement se fera en présence de Abdelmoumen, en tant que témoin.
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