Les pays du Maghreb s’apprêtent à vibrer au rythme de confrontations homériques entre représentants du football tunisien et marocain. Faut-il y voir les symptômes d’une résurgence de ces deux nations de référence à l’échelle africaine.
Une chose est d’ores et déjà certaine. Les vainqueurs de la Ligue des Champions et de la Coupe de la CAF seront de nationalité tunisienne ou marocaine !
L’Espérance de Tunis affronte le Wydad Casablanca en finale de Ligue des Champions. Pour sa part, le Club Africain défie le Moghreb de Fès.
Ironie de l’Histoire, les Lions de l’Atlas et les Aigles de Carthage vont s’affronter en phase de poule de la CAN 2012 !
Les chaumières marocaines et tunisiennes vont donc vibrer au rythme de cette triple confrontation maghrébine. Une saga palpitante qui appelle une réflexion sur les tenants de cette prédominance du Maroc et de la Tunisie en compétitions de clubs.
Explication 1 : La baisse de régime du football égyptien ?
Il ne fait aucun doute que la baisse de régime d’Al Ahly et du Zamalek a été d’un précieux secours aux clubs maghrébins, surtout en Ligue des Champions. Mais ceci n’enlève en rien au mérite des équipes marocaines et tunisiennes, qui ont surpris par leur aptitude à gérer leurs déplacements à l’extérieur.
Explication 2 : le renouveau du football en Tunisie et au Maroc ?
Paradoxalement, la double qualification tunisienne intervient dans un contexte délicat durant lequel le football a également subi les affres des événements politiques qui ont secoué le pays.
Mais la qualification de l’EST et du CA pour les finales continentales ne surprend pas car il s’agit là de deux institutions bien structurées et modernes, qui ont développé un projet de club faisant fi de toutes les contingences. Plus inquiétante est la situation des plus petites équipes du championnat tunisien.
Au Maroc, le renouveau du football local est palpable avec les bonnes performances des clubs et de l’équipe nationale. L’entrée dans l’ère du professionnalisme avec un cahier des charges contraignant mis en place par la FRMF, va très certainement générer une remise à niveau des escouades marocaines.
Mais là aussi, le WAC et le MAS ne sont-ils pas l’arbre qui cache la forêt avec la multitude de problèmes endurés par les équipes de première division au Maroc ?
CAN 2012 : l’autre combat
Si les deux confrontations maghrébines en finales continentales restent indécises, la rencontre Maroc-Tunisie en phases finales de la CAN 2012 répond à une toute autre logique.
L’ossature de l’équipe marocaine est en effet constituée de joueurs professionnels évoluant en Europe. Le constat est moins patent chez les Aigles de Carthage même si Sami Trabelsi pourrait renforcer son escouade avec d’autres joueurs de la diaspora, tels Ben Tahira, Karim Hagui voire Chaouki Ben Saâda.
Une chose est sûre en tous cas : cette renaissance du football tunisien et marocain n’est pas sans avoir de répercussions du côté de l’Algérie. Le président Raouraoua est sous pression car les supporters locaux réclament des résultats, et vite !
Eurosport -
Une chose est d’ores et déjà certaine. Les vainqueurs de la Ligue des Champions et de la Coupe de la CAF seront de nationalité tunisienne ou marocaine !
L’Espérance de Tunis affronte le Wydad Casablanca en finale de Ligue des Champions. Pour sa part, le Club Africain défie le Moghreb de Fès.
Ironie de l’Histoire, les Lions de l’Atlas et les Aigles de Carthage vont s’affronter en phase de poule de la CAN 2012 !
Les chaumières marocaines et tunisiennes vont donc vibrer au rythme de cette triple confrontation maghrébine. Une saga palpitante qui appelle une réflexion sur les tenants de cette prédominance du Maroc et de la Tunisie en compétitions de clubs.
Explication 1 : La baisse de régime du football égyptien ?
Il ne fait aucun doute que la baisse de régime d’Al Ahly et du Zamalek a été d’un précieux secours aux clubs maghrébins, surtout en Ligue des Champions. Mais ceci n’enlève en rien au mérite des équipes marocaines et tunisiennes, qui ont surpris par leur aptitude à gérer leurs déplacements à l’extérieur.
Explication 2 : le renouveau du football en Tunisie et au Maroc ?
Paradoxalement, la double qualification tunisienne intervient dans un contexte délicat durant lequel le football a également subi les affres des événements politiques qui ont secoué le pays.
Mais la qualification de l’EST et du CA pour les finales continentales ne surprend pas car il s’agit là de deux institutions bien structurées et modernes, qui ont développé un projet de club faisant fi de toutes les contingences. Plus inquiétante est la situation des plus petites équipes du championnat tunisien.
Au Maroc, le renouveau du football local est palpable avec les bonnes performances des clubs et de l’équipe nationale. L’entrée dans l’ère du professionnalisme avec un cahier des charges contraignant mis en place par la FRMF, va très certainement générer une remise à niveau des escouades marocaines.
Mais là aussi, le WAC et le MAS ne sont-ils pas l’arbre qui cache la forêt avec la multitude de problèmes endurés par les équipes de première division au Maroc ?
CAN 2012 : l’autre combat
Si les deux confrontations maghrébines en finales continentales restent indécises, la rencontre Maroc-Tunisie en phases finales de la CAN 2012 répond à une toute autre logique.
L’ossature de l’équipe marocaine est en effet constituée de joueurs professionnels évoluant en Europe. Le constat est moins patent chez les Aigles de Carthage même si Sami Trabelsi pourrait renforcer son escouade avec d’autres joueurs de la diaspora, tels Ben Tahira, Karim Hagui voire Chaouki Ben Saâda.
Une chose est sûre en tous cas : cette renaissance du football tunisien et marocain n’est pas sans avoir de répercussions du côté de l’Algérie. Le président Raouraoua est sous pression car les supporters locaux réclament des résultats, et vite !
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