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E.N:L’opinion publique algérienne consternée

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  • E.N:L’opinion publique algérienne consternée

    Après la défaite de l’EN face au Malawi
    L’opinion publique algérienne consternée


    La lourde défaite de la sélection nationale face au Malawi, considéré comme le « petit Poucet » de la compétition, a lourdement déçu les supporters algériens.
    La rue algérienne n’a pas du tout apprécié la prestation de l’équipe nationale lundi dernier à Luanda. Favorite, la sélection de Rabah Saâdane s’est retrouvée dans une position délicate à la suite de la compétition africaine.
    Les supporters surpris par le rendement des joueurs appréhendent la sortie du onze national demain face à la redoutable formation du Mali. Les Verts doivent s’armer de beaucoup de volonté pour pouvoir dépasser ce cap et mettre un pied au second tour.
    El Watan
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le reste sans changement

    Le reste sans changement
    Par : Mustapha Hammouche

    “Ce n’est pas la fin du monde !” ; c’est l’accueil réservé par les responsables sportifs, soudain philosophes, à la cuisante défaite de l’équipe nationale de football face au Malawi. Le public, chauffé à blanc pour s’interdire tout recul dans la foi passionnée en sa sélection, ne doute toujours pas. Dirigeants et tifosis, même combat : sus aux apostats de la suprématie des Verts.
    Il y a ceux qui sont avec le drapeau et ceux qui sont contre. C’est la frontière entre le patriotisme et la trahison. Le patriotisme peut prendre les formes les plus lucratives, du sponsoring promotionnel à la vente à l’étalage d’emblèmes et fanions. La fonction politique d’une équipe triomphante et son usage pécuniaire font bon ménage. Et dans cette aventure à deux, où l’argent et la politique ont enfourché un cheval réputé gagnant, il n’y a plus de place à la défaite, puis à la critique et donc aux comptes.
    “Ce n’est pas la fin du monde !” Et s’il reste encore des déçus, ils pourront s’offrir un grand moment de démocratie : le débat sur les bons et les mauvais joueurs. Et si cela ne suffit pas, il y a la question de la tactique, voire de l’opportunité de garder l’entraîneur Saâdane.
    D’ici jeudi, la nation entière est invitée à s’investir dans cette délibération nationale sur la question de l’heure : le joueur à sacrifier. Et si le match de jeudi tourne mal, comme ce n’est pas prévu, encore une fois, on rouvrira le débat national, cette fois-là, pour décider de la manière de larguer l’entraîneur et les qualités exigées de son successeur. Tout le monde aura un nom.
    Mais le débat s’arrêtera là ! Une démocratie de terrain, puisque c’est là qu’on gagne ou perd. L’État aura tout fait : dépensé de l’argent, distribué des passeports, mobilisé des escadrilles d’avions. Enfin tout, sauf une politique des sports ou de quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs.
    En tout état de cause, ni la Fédération de football, ni le ministère des Sports, ni le gouvernement, ni le Parlement, ni la présidence de la République ne sont pour quelque chose dans la débâcle d’avant-hier. S’ils n’ont rien fait pour le football, ils ont tout fait pour l’équipe ; il suffit de confondre l’une avec l’autre pour leur reconnaître une grande réalisation. Mais on fait mieux, on confond l’équipe avec le drapeau : elle ne le sert plus ; elle l’est.
    Encore un pas et elle atteindra à la sacralisation et deviendra symbole. Alors, nul ne pourra plus s’offrir la lâcheté d’ignorer la cause nationale dont l’issue se joue à travers la double campagne d’Angola et d’Afrique du Sud ou de déserter le mouvement national qui la soutient. Celui-là est voué au ban des félons.
    Et si le retour précipité de Luanda s’imposait, ce ne sera que pour mieux préparer Johannesburg, n’est-ce pas ? Sans les joueurs et entraîneurs qu’on aura désignés comme défaillants, sans cette furtive flamboyance qui nous éblouit du 18 décembre au 11 janvier, mais on ira en Afrique du Sud pour briller.
    Comme on dit, dans les révisions législatives, “le reste sans changement”.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Les médias étrangers n’ont rien compris

      Les médias étrangers n’ont rien compris

      n Les médias étrangers présents au stade du 11-Novembre de Luanda n’en revenaient pas à la fin de la rencontre. «Nous n’avons pas vu l’équipe d’Algérie. Que s’est-il passé ?», nous dira Jonathan, un journaliste allemand, étonné par la piètre prestation des Verts. «C’est vrai qu’il règne une chaleur torride et que le taux d’humidité est très élevé, mais cela n’explique pas le rendement des joueurs algériens», enchaînera-t-il. Pour sa part, Hamidou Cissé, un journaliste malien, était très inquiet à la fin du match.
      «Maintenant c’est devenu très compliqué dans le groupe. Ce sera très difficile pour nous face à l’Algérie qui sera obligée de batailler fort face à nous. Je pense que l’Algérie n’a pas montré son véritable visage. Cela m’inquiète surtout pour l’équipe du Mali, qui sera confrontée à une rude opposition face aux Verts.
      Je tiens aussi à préciser que le gardien de but Chaouchi n’a pas été à la hauteur aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Une chose est sûre, le match Algérie-Mali risque d’être explosif», nous dira Cissé. A signaler que ce dernier nous a fait savoir qu’il reste un fervent supporter de la JSK. «J’aime beaucoup cette équipe, qui reste à mon avis, l’une des meilleures d’Afrique même si lors des dernières années, elle a un peu régressé. Je suis toujours le championnat algérien à travers la télévision algérienne. Je suis branché tout le temps sur Canal Algérie», fera-t-il savoir.
      InfoSoir
      Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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