La vigilance «doit rester de mise» en matière de lutte contre les hépatites, en s'investissant en particulier dans la prévention et le dépistage, a souligné hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme de Hospitalière à l'occasion de la Journée mondiale contre l'hépatite, placée cette année sous le thème : «Dépister et traiter pour éliminer les hépatites».
PUBLIE LE : 30-07-2019
La vigilance «doit rester de mise» en matière de lutte contre les hépatites, en s'investissant en particulier dans la prévention et le dépistage, a souligné hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme de Hospitalière à l'occasion de la Journée mondiale contre l'hépatite, placée cette année sous le thème : «Dépister et traiter pour éliminer les hépatites». Intervenant à cette occasion, le professeur Mohamed El Hadj, qui représentait le ministère, a précisé que «la vigilance doit rester de mise, et pour cela une stratégie nationale de lutte contre les hépatites a été mise en place en impliquant tous les acteurs y compris la société civile, basée sur la prévention, le dépistage, le traitement et l'accompagnement des malades». Il a souligné que les hépatites virales constituent un «véritable problème de santé publique» dans le monde. Et «malgré les avancées scientifiques, la prévention et la lutte contre ces maladies demeurent un véritable défi pour nos systèmes de santé». En Algérie, classé comme un pays à moyenne endémicité pour les hépatites B et C, ces maladies ont connu une «réelle émergence» durant les années 1990, a-t-il relevé. Selon le professeur El Hadj, l'évolution de la situation épidémiologique montre que «le nombre de nouveaux cas d'hépatite B notifiés chaque année variait de 1.300 à 1.500 cas de 2010 à 2014, pour atteindre 3.533 cas diagnostiqués en 2018, soit une incidence de 8,36 cas pour 100.000 habitants, où la tranche d'âge de 20-44 ans est la plus touchée». Pour l'hépatite C, le nombre de cas notifiés chaque année variait «entre 500 et 600 cas, pour atteindre 1.138 cas en 2018, soit une incidence de 2,69 cas pour 100.000 habitants, dont 40,6% ont été diagnostiqués chez les sujets âgés de 45 à 64 ans», a-t-il précisé. De ce fait, la lutte contre les hépatites «demeure une priorité nationale», a-t-il fait valoir, soutenant que cette journée constitue «une occasion pour souligner les progrès déjà accomplis en matière de prévention et de lutte contre l'hépatite et de s'engager davantage à poursuivre l'action de dépistage et de prise en charge en vue de son élimination dans notre pays». En matière de prévention, l'action du gouvernement se traduit par l'intensification des actions de prévention qui sont menées à travers le pays, notamment, «la vaccination contre l'hépatite B qui a été rendue obligatoire dans le calendrier vaccinal de l'enfant depuis 2003, l'introduction de la vaccination contre les hépatites B à titre gratuit chez les futurs professionnels de santé depuis 2013, et la promotion du dépistage des hépatites B et C». Les actions ont porté également sur «la garantie de la sécurité transfusionnelle grâce à la mise en oeuvre d'un vaste programme qui repose, notamment, sur le contrôle systématique et obligatoire de tout don de sang, le renforcement des mesures d'hygiène dans les établissements de santé, et la multiplication des actions de sensibilisation», a-t-il indiqué. Concernant le traitement, les soins et le soutien, les actions ont été traduites par «le renforcement de la prise en charge des hépatites par la mise en place des moyens humains et matériels au niveau des 48 wilayas, l'élaboration de guides de prise en charge thérapeutique, la disponibilité des médicaments nécessaires, la décentralisation de la prise en charge des hépatites, et le développement de l'éducation thérapeutique des patients avec l'implication active de la société civile», a fait savoir le responsable. Il a mis l'accent, à cet effet, sur le fait que «toutes ces actions sont menées dans le souci de faire de l'accès à la prévention, au dépistage, aux soins et au traitement un droit garanti par la loi et qui a fait l'objet d'instructions et de directives ministérielles», afin d'atteindre l'objectif d'éliminer l'hépatite d'ici 2030 comme fixé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
PUBLIE LE : 30-07-2019
La vigilance «doit rester de mise» en matière de lutte contre les hépatites, en s'investissant en particulier dans la prévention et le dépistage, a souligné hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme de Hospitalière à l'occasion de la Journée mondiale contre l'hépatite, placée cette année sous le thème : «Dépister et traiter pour éliminer les hépatites». Intervenant à cette occasion, le professeur Mohamed El Hadj, qui représentait le ministère, a précisé que «la vigilance doit rester de mise, et pour cela une stratégie nationale de lutte contre les hépatites a été mise en place en impliquant tous les acteurs y compris la société civile, basée sur la prévention, le dépistage, le traitement et l'accompagnement des malades». Il a souligné que les hépatites virales constituent un «véritable problème de santé publique» dans le monde. Et «malgré les avancées scientifiques, la prévention et la lutte contre ces maladies demeurent un véritable défi pour nos systèmes de santé». En Algérie, classé comme un pays à moyenne endémicité pour les hépatites B et C, ces maladies ont connu une «réelle émergence» durant les années 1990, a-t-il relevé. Selon le professeur El Hadj, l'évolution de la situation épidémiologique montre que «le nombre de nouveaux cas d'hépatite B notifiés chaque année variait de 1.300 à 1.500 cas de 2010 à 2014, pour atteindre 3.533 cas diagnostiqués en 2018, soit une incidence de 8,36 cas pour 100.000 habitants, où la tranche d'âge de 20-44 ans est la plus touchée». Pour l'hépatite C, le nombre de cas notifiés chaque année variait «entre 500 et 600 cas, pour atteindre 1.138 cas en 2018, soit une incidence de 2,69 cas pour 100.000 habitants, dont 40,6% ont été diagnostiqués chez les sujets âgés de 45 à 64 ans», a-t-il précisé. De ce fait, la lutte contre les hépatites «demeure une priorité nationale», a-t-il fait valoir, soutenant que cette journée constitue «une occasion pour souligner les progrès déjà accomplis en matière de prévention et de lutte contre l'hépatite et de s'engager davantage à poursuivre l'action de dépistage et de prise en charge en vue de son élimination dans notre pays». En matière de prévention, l'action du gouvernement se traduit par l'intensification des actions de prévention qui sont menées à travers le pays, notamment, «la vaccination contre l'hépatite B qui a été rendue obligatoire dans le calendrier vaccinal de l'enfant depuis 2003, l'introduction de la vaccination contre les hépatites B à titre gratuit chez les futurs professionnels de santé depuis 2013, et la promotion du dépistage des hépatites B et C». Les actions ont porté également sur «la garantie de la sécurité transfusionnelle grâce à la mise en oeuvre d'un vaste programme qui repose, notamment, sur le contrôle systématique et obligatoire de tout don de sang, le renforcement des mesures d'hygiène dans les établissements de santé, et la multiplication des actions de sensibilisation», a-t-il indiqué. Concernant le traitement, les soins et le soutien, les actions ont été traduites par «le renforcement de la prise en charge des hépatites par la mise en place des moyens humains et matériels au niveau des 48 wilayas, l'élaboration de guides de prise en charge thérapeutique, la disponibilité des médicaments nécessaires, la décentralisation de la prise en charge des hépatites, et le développement de l'éducation thérapeutique des patients avec l'implication active de la société civile», a fait savoir le responsable. Il a mis l'accent, à cet effet, sur le fait que «toutes ces actions sont menées dans le souci de faire de l'accès à la prévention, au dépistage, aux soins et au traitement un droit garanti par la loi et qui a fait l'objet d'instructions et de directives ministérielles», afin d'atteindre l'objectif d'éliminer l'hépatite d'ici 2030 comme fixé par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Commentaire