- Deux députées du PJD embarrassent le gouvernement El Othmani au sujet de la grève de la faim des détenus du «Hirak»
Deux députées du PJD ont embarrassé le gouvernement El Othmani en soulevant à la Chambre des représentants, ce lundi après-midi, la question de la grève de la faim observée par*plusieurs détenus du «Hirak». A l’exception des deux membres de la Lampe, les autres groupes parlementaires sont restés silencieux.
Dans sa réponse, Mustapha El Khalfi a catégoriquement nié que son gouvernement soit resté «silencieux» ou «évite» d’aborder cette question. Et d’annoncer qu’il a justement tenu lundi matin avec Saâdeddine El Othmani une «réunion» consacrée à l’examen de ce sujet.*
Le ministre a enchaîné*en*rappelant les procédures légales et préventives prises par la direction des prisons dès qu’elle*est avisée par des cas de grèves de la faim. El Khalfi a ensuite émis le souhait que tous les grévistes sortent indemnes au terme de leurs actions de protestations.
Seul le PJD a abordé la grève des détenus du «Hirak».
La teneur de la réponse du ministre des Relations avec le Parlement n’a pas convaincu une autre députée de la Lampe. Bouthaina El Qarrouri a dit s’attendre à des actions précises de la part du gouvernement El Othmani, outre le simple suivi de l’état de santé des détenus en grève de la faim. L’ancienne conseillère de Mustapha Ramid, alors ministre de la Justice et des Libertés, a reproché à la Délégation de l’administration pénitentiaire son refus de répondre favorablement à une requête présentée par 20 associations en vue d'entamer une médiation avec les détenus du «Hirak».
La députée a par ailleurs demandé au ministre de révéler les résultats des nombreux enquêtes annoncées par la justice et portant sur des «allégations de violations des droits des prisonniers» de la mobilisation dans le Rif.
Bizarrement Mustapha El Khalfi a renoncé à son droit de répondre aux observations de la députée. Un silence partagé également par les autres groupes parlementaires. Aucun d’entre eux n’a souhaité aborder ce sujet.
Source: Ya............bi
Deux députées du PJD ont embarrassé le gouvernement El Othmani en soulevant à la Chambre des représentants, ce lundi après-midi, la question de la grève de la faim observée par*plusieurs détenus du «Hirak». A l’exception des deux membres de la Lampe, les autres groupes parlementaires sont restés silencieux.
Dans sa réponse, Mustapha El Khalfi a catégoriquement nié que son gouvernement soit resté «silencieux» ou «évite» d’aborder cette question. Et d’annoncer qu’il a justement tenu lundi matin avec Saâdeddine El Othmani une «réunion» consacrée à l’examen de ce sujet.*
Le ministre a enchaîné*en*rappelant les procédures légales et préventives prises par la direction des prisons dès qu’elle*est avisée par des cas de grèves de la faim. El Khalfi a ensuite émis le souhait que tous les grévistes sortent indemnes au terme de leurs actions de protestations.
Seul le PJD a abordé la grève des détenus du «Hirak».
La teneur de la réponse du ministre des Relations avec le Parlement n’a pas convaincu une autre députée de la Lampe. Bouthaina El Qarrouri a dit s’attendre à des actions précises de la part du gouvernement El Othmani, outre le simple suivi de l’état de santé des détenus en grève de la faim. L’ancienne conseillère de Mustapha Ramid, alors ministre de la Justice et des Libertés, a reproché à la Délégation de l’administration pénitentiaire son refus de répondre favorablement à une requête présentée par 20 associations en vue d'entamer une médiation avec les détenus du «Hirak».
La députée a par ailleurs demandé au ministre de révéler les résultats des nombreux enquêtes annoncées par la justice et portant sur des «allégations de violations des droits des prisonniers» de la mobilisation dans le Rif.
Bizarrement Mustapha El Khalfi a renoncé à son droit de répondre aux observations de la députée. Un silence partagé également par les autres groupes parlementaires. Aucun d’entre eux n’a souhaité aborder ce sujet.
Source: Ya............bi
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