Quelques semaines après la visite de Mohammed VI chez le président russe Vladimir Poutine, couronnée de succès par l’établissement d’un Partenariat Stratégique renforcé entre Moscou et Rabat, le Maroc pousse son avantage en jetant les bases d’une coopération pérenne, elle-même fondée et orientée par des contacts permanents. Cela s’est matérialisé ce mardi 12 avril par le long entretien téléphonique entre les deux chefs d’Etat. Décryptage.
La diplomatie marocaine, domaine réservé du roi, ne cesse de surprendre, localement mais aussi et très certainement sur le plan international. Ainsi, et dans la perspective de la réunion du Conseil de Sécurité et de l’examen par ses 15 membres de l’évolution de la question du Sahara à fin avril, le roi Mohammed VI a préféré prendre les devants, et prendre aussi contact avec son nouvel allié stratégique.
Ainsi, et comme rapporté par un communiqué du Cabinet royal, les deux chefs d’Etat « ont marqué leur forte préoccupation face aux dernières évolutions de la question du Sahara telles qu’enregistrées au niveau du secrétariat des Nations Unies. Ils ont décidé de renforcer leur coordination et de maintenir un contact permanent à ce sujet». Autrement dit, Mohammed VI a décidé de ne pas se laisser surprendre, comme par le passé, par un rapport inamical voire hostile du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, et a opté pour la démarche anticipative.
Le président russe est connu pour être un homme autant de principe que de poigne. Il connaît ses intérêts et comprend les démarches de ses alliés qu’il soutient avec efficience, dès lors qu’il est convaincu de la justesse de leur position et de l’intérêt de son pays. Ces deux conditions sont remplies dans la relation, nouvelle génération, entre Moscou et Rabat.
Libération /Map
La diplomatie marocaine, domaine réservé du roi, ne cesse de surprendre, localement mais aussi et très certainement sur le plan international. Ainsi, et dans la perspective de la réunion du Conseil de Sécurité et de l’examen par ses 15 membres de l’évolution de la question du Sahara à fin avril, le roi Mohammed VI a préféré prendre les devants, et prendre aussi contact avec son nouvel allié stratégique.
Ainsi, et comme rapporté par un communiqué du Cabinet royal, les deux chefs d’Etat « ont marqué leur forte préoccupation face aux dernières évolutions de la question du Sahara telles qu’enregistrées au niveau du secrétariat des Nations Unies. Ils ont décidé de renforcer leur coordination et de maintenir un contact permanent à ce sujet». Autrement dit, Mohammed VI a décidé de ne pas se laisser surprendre, comme par le passé, par un rapport inamical voire hostile du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, et a opté pour la démarche anticipative.
Le président russe est connu pour être un homme autant de principe que de poigne. Il connaît ses intérêts et comprend les démarches de ses alliés qu’il soutient avec efficience, dès lors qu’il est convaincu de la justesse de leur position et de l’intérêt de son pays. Ces deux conditions sont remplies dans la relation, nouvelle génération, entre Moscou et Rabat.
Libération /Map
Commentaire