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Maroc : Interdit de sortie du territoire, le journaliste Maati Monjib entame une grève de la faim

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  • Maroc : Interdit de sortie du territoire, le journaliste Maati Monjib entame une grève de la faim

    Maroc : Interdit de sortie du territoire, le journaliste Maati Monjib entame une grève de la faim

    Le journaliste et historien marocain, Maati Monjib a entamé aujourd’hui une grève de la faim de 3 jours après que les autorités marocaines l’ont empêché de se rendre à Barcelone, a indiqué EFE.
    Le journaliste entend ainsi protester contre « les pressions » dont il est l’objet ces derniers temps notamment avec cette interdiction de sortie du territoire national pour se rendre à un forum académique sur les transitions dans le monde arabe organisé par l’Institut européen de la Méditerranée (IEMED), a-t-il confié à l’agence espagnole.
    L’historien qui devait participer au forum de Barcelone en sa qualité de chercheur à l’Institut des Etudes Africaines, a dénoncé l’attitude des autorités qui constituent une entrave à sa « liberté d’expression et de mouvement ». Maati Monjib a aussi dénoncé une « campagne de diffamation » exercée par certains médias, toujours selon EFE.
    Le président de l’ONG, Freedom Now, s’est présenté à l’aéroport Mohammed V de Casablanca où un policier lui a signifié qu’il était interdit de sortie du territoire. Convoqué au parquet de Rabat, le journaliste a subi un interrogatoire de 3 heures.

    ya biladi
    Dernière modification par Iska, 20 octobre 2015, 11h10.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Cet article pour répondre à Serpico qui publie un article sur l'interdiction de sortie du terrioire algérie du chargé de la sécurite de boutef

    voilà la suite :


    Maâti Moniib s'est rendu en ambulance à la BNPJ malgré sa grève de la faim


    C’est en ambulance que le journaliste et historien Maâti Monjib s’est rendu ce matin même à Casablanca pour répondre à la convocation de la Brigade nationale de la police judiciaire, indique Fouad Abdelmoumni sur compte Facebook. Maâti Monjib devait en effet être interrogé par la PJ sur le dossier de sa gestion financière du centre Ibn Rochd d’études et de communication, fermé depuis janvier.
    Pourtant hier seulement le journaliste de 55 ans, souffrant de diabète et d’arythmie cardiaque, a fait un 2ème malaise cardiaque consécutif à sa grève de la faim entamée il y a plus de 8 jours. Il a dû être transporté d’urgence au CHU Ibn Sina où les médecins lui ont demandé d’arrêter sa grève de la faim pour ne pas mettre sa vie en danger comme l’a confirmé son médecin à ********. Mais devant l’insistance du journaliste et historien pour poursuivre son action, ses proches, son comité de soutien en tête, ont fait part de leur inquiétude.
    Pour rappel, Maâti Monjib a entamé une grève de la faim, il y a un peu plus d’une semaine pour protester contre son interdiction de sortie du territoire après avoir été empêché à deux reprises de se rendre en Espagne et en Norvège où il devait participer à des conférences.


    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

    Commentaire


    • #3
      Maroc : Interdit de sortie du territoire, le journaliste Maati Monjib entame une grève de la faim
      Un journaliste en plus d’être un historien,et le pauvre ne se déplace qu'en fauteuil roulant !!!

      Décidément il est malsain d’être un intellectuel libre au royaume des mirages

      il préside cette association et voila le rapport source de ces makhnaziates.

      Freedom Now

      Jeune association constituée le 25 avril 2014, « FREEDOM NOW » qui défend la liberté de la presse et d’expression, a présenté son premier rapport sur « la situation de la liberté de la presse et d’expression au Maroc durant l’année 2014 ». En effet, la liberté d’expression pour être une valeur fondamentale et un droit, est considérée comme un instrument essentiel de défense de l’ensemble des libertés, un élément important pour l’édification de la démocratie.

      En enregistrant un ensemble de violations contre la liberté d’opinion et d’expression, « FREEDOM NOW », considère ces atteintes comme des violations de la loi et des preuves supplémentaires confirmant le non respect de l’Etat marocain de ses engagements politiques, juridiques et moraux envers la société. « FREEDOM NOW » attire l’attention sur les effets négatifs que produisent ces violations sur la libre circulation des informations et des idées au sein de la société. Ces violations ne constituent pas seulement des atteintes contre les journalistes et les utilisateurs des médias, mais également des atteintes flagrantes contre le droit à la liberté d’opinion et d’expression consacré par les conventions et traités internationaux et édicté par la législation interne et le droit des citoyens d’accéder librement aux informations et aux idées.

      A noter que les cas de violations enregistrés ne sont pas exhaustifs et que plusieurs autre cas d'interdiction de réunions et de manifestations ont eu lieu durant la période étudiée.

      Dans la rédaction de ce rapport, « FREEDOM NOW » s’est référé à la Déclaration conjointe relative aux crimes contre la liberté d’expression » adoptée le 25 juin 2012. Une Déclaration coadoptée par le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, la Représentante de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sur la liberté des médias, la Rapporteure spéciale pour la liberté d’expression de l’Organisation des Etats Américains et le Rapporteur spéciale sur la liberté d’expression et l’accès à l’information de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. La dite déclaration prévoit la nécessité pour les Etats de traduire clairement dans leur systèmes juridiques les infractions commises contre la liberté d’expression pour les qualifier de crimes graves pour ce qu’ils constituent comme violations directes contre l’ensemble des droits humains.

      Sur la base de ces principes directeurs qui ont encadré l’élaboration de ce rapport, « FREEDOM NOW » s’est appuyée sur l’observation des cas de violations et a évalué la situation de la liberté de la presse et d’expression en interpellant la réalité marocaine et en rappelant au pouvoir en place les contours du principe de la liberté d’expression et ses limites tels que définis à la fois par les textes universels des droits humains et dans législation interne.

      « FREEDOM NOW » s’est appuyé sur le travail effectué par sa « commission d’observation et d’élaboration des rapports » pour enregistrer des violations commises par différents acteurs. Des violations recueillies auprès de différents organes de presse ou des victimes elles-mêmes.

      Ainsi, Freedom Now a enregistré vingt cas de violations entre la date de sa constitution en avril 2014 et le 22 décembre de la même année, présentées comme suit :

      - Treize cas concernant des journalistes appartenant à la presse électronique, trois cas concernant des chanteurs de rap, deux cas concernant des journalistes de presse écrite, un cas concernant un utilisateur internet et un cas concernant une bloggeuse.

      Par ailleurs, les violations enregistrées commises par différents acteurs se déclinent comme suit :

      - Les autorités locales, l’Etat marocain, la police, le gouvernement,

      le département de la justice, des militants, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications et des responsables politiques au sein de l’exécutif.

      Pour être une force de proposition pour améliorer l’arsenal juridique lié à l’exercice des libertés, le rapport de « FREEDOM NOW » dresse une série d’observations concernant la situation actuelle du cadre juridique régissant la liberté d’opinion et d’expression. Un cadre juridique caractérisé par une politique de contrôle et de surveillance. En outre, le rapport fait la lumière sur trois projets de loi qui devraient être adoptés prochainement, à savoir le projet du Code de presse et d’édition , le projet de loi relatif au droit d’accès à l’information et le projet de loi instituant le Conseil national de la presse. Cet éclairage permet de mesurer à quel point ces projets de textes ont répondu ou non aux attentes du mouvement marocain de défense des droits humains tout au long de la dernière décennie pour ensuite présenter les recommandations que « FREEDOM NOW » juge opportunes pour l’amendement de ces projets de loi.

      Nonobstant les avancées contenues dans ces projets de lois par rapport aux actuels textes en vigueur, ces projets n’apportent pas de solutions crédibles à certaines problématiques fondamentales qui continuent d’handicaper l’exercice de la liberté d’opinion dans notre pays. Par conséquent, ces projets de lois n’ont pas répondu aux requêtes exprimées par les professionnels et les instances de défense de droit humains.

      Par ailleurs, ce rapport contient des développements dédiés aux médias publics, en ce sens que « FREEDOM NOW » considère que la réforme de ce secteur constitue la principale entrée à toute autre réforme en matière de médias, de liberté et de manière générale pour toutes les questions liées à la démocratie.

      Premièrement, parce que les médias publics, financés par les contribuables et contrôlés par une instance indépendante sont les seuls à pouvoir garantir la diversité et un véritable pluralisme au sein des sociétés démocratiques.

      Deuxièmement, parce que les médias publics et spécialement l’audiovisuel en tant que médias de masse exercent toujours une influence considérable sur le public et constituent une convoitise pour tous ceux qui tentent de s’accaparer le pouvoir et l’exercer de manière unilatérale.

      Se fondant sur son analyse de la situation des médias publics au Maroc, « FREEDOM NOW » considère que le contrôle permanent exercé par le pouvoir sur ces médias qui sont la propriété de l’Etat et donc du peuple constitue la plus grande violation contre l’indépendance et le pluralisme de ces médias et le plus grand frein devant leur émancipation pour qu’ils soient au service de l’intérêt général.

      A travers son rapport, « FREEDOM NOW » considère que le champ de la liberté de la presse et d’expression au Maroc est caractérisé par une logique de contrôle direct et absolu sur les médias publics et un contrôle indirect et absolu sur la presse privée. En effet, les médias publics, toujours contrôlés par le pouvoir sont utilisés pour la propagande officielle et censurent toutes les voix dissidentes.

      Quant aux médias privées, la majorité d’entre eux agissant dans la presse radio, écrite ou numérique manquent de professionnalisme et font l’objet de manipulation indirecte pour servir le pouvoir en place, à travers le contrôle des subventions publiques, des sources de financements et de la publicité.

      En conclusion de son rapport, « FREEDOM NOW » enregistre que les lignes rouges, l’expansion de l’autocensure et l’apparition d’une nouvelle génération de violations visant à taire toutes les voix dissidentes et à imposer le point de vue unique du pouvoir sont les principales caractéristiques de la scène médiatique marocaine aujourd’hui.

      Ainsi, « FREEDOM NOW » retient les conclusions suivantes :

      - Les cas d’emprisonnement de journalistes , les harcèlements menés

      contre des organes de presse indépendants, l’importante régression en matière de libertés et de droits acquis, tels la liberté de réunion, de constitution d’association et de manifestation pacifique confirment que la situation de la liberté de la presse et d’expression au Maroc aujourd’hui est pire que celle qui avait prévalu durant les trois dernières années du siècle dernier.

      - Les restrictions contre la liberté d’expression, la continuité du

      monopole du pouvoir sur les médias publics et la mise à mort de la presse indépendante en disent long sur les volontés de réformes politiques et démocratiques sachant que la démocratie ne peut exister sans presse libre ni médias publics indépendants.

      Enfin, si le Maroc a consacré dans le préambule de la Constitution de

      2011 le principe de la supériorité des conventions et traités internationaux et s’est engagé à respecter les droits humains tels qu’ils sont universellement reconnus, le gouvernement doit traduire ses principes et vœux dans la législation relative à la liberté de la presse et d’expression pour garantir son plein exercice au Maroc.

      Rabat le 12 février 2015
      Je connais un Over-Makhnazi qui va accourir pour accuser Monjib de vouloir profiter du système makhnazi et qu'il est un makhnazi dans l’âme et l'esprit .
      "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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      • #4
        Cet article pour répondre à Serpico qui publie un article sur l'interdiction de sortie du terrioire algérie du chargé de la sécurite de boutef
        C'est de l'enfantillage votre façon de réagir !

        A ce petit jeu, on peut aussi vous parler de Hassan Bouras, journaliste algérien arrêté le 3 octobre dernier à son domicile, qui a entamé lui aussi une grève de la faim et dont l'état de santé s’est dégradé selon ses sœurs qui ont réussi à lui rendre visite.

        Commentaire


        • #5
          Et on peut aussi vous rappeller le fameux classement de l'Algérie dans l'indice "Human Freedom Index"....147 sur 152 !

          Balayez la crasse devant votre porte avant de vous occuper du voisin

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          • #6
            et vis versa....c'est tout aussi valable, malheureusement, et les deux parties se valent....dans la publication des articles néfastes à l'autre...bref rien de nouveau...sauf que chacun se plaint quand c'est son tour / ou contre lui

            Commentaire


            • #7
              hakimcasa

              A ce petit jeu, on peut aussi vous parler de Hassan Bouras, journaliste algérien arrêté le 3 octobre dernier à son domicile, qui a entamé lui aussi une grève de la faim et dont l'état de santé s’est dégradé selon ses sœurs qui ont réussi à lui rendre visite.
              Hassan bouras et en prison,arrêté avec la bande de Fakhar pour des délits très très graves !!

              Il est a sa deuxième, et certainement la dernière, arrestation,la première fois il a fait la gréve de la faim et les pouvoirs ont bien voulu passer l’éponge .

              Mais cette fois ci ,il ne verra pas la lumière du jour avant longtemps ( complot contre l’état,intelligence avec pays étranger,détention d'armes de guerre )
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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              • #8
                @ecalir

                et vis versa....c'est tout aussi valable, malheureusement, et les deux parties se valent....
                Pas vraiment...même étant un royaume, il y a bien plus de libertés au Maroc qu'en Algérie...ce que confirme le classement "Freedom Index'. Il y a des élections libres et non truquées, supervisées par des milliers d'oservateurs internationaux....il y a un vrai multipartisme...les libertés fondamentales, telles que la liberté de manifester, sont respectées...

                Même si le Maroc est encore loin des démocraties européennes, il faut reconnaître objectivement que le Maroc est sur la bonne voie.

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                • #9
                  spoutnik@
                  je parlais surtout des articles ou sujets ouverts de part et d'autres....
                  concernant les différents classements et autres comparatifs...... je n'en suis pas un adapte....et ne comptes sur moi pour rentrer dans un débat sur qui est le plus ceci et le moins cela....ça ne m’intéresse pas / perte de temps pour rien.

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