Maroc : Le gouvernement justifie l’« importation » de 2 500 tonnes de déchets d’Italie
En pleine préparation de la COP 22 et alors que la loi anti-sachets plastiques, entre en vigueur aujourd’hui, la polémique enfle autour de l’ « importation » par le Maroc de 2 500 tonnes de déchets d’une célèbre décharge en Italie. Mais le ministère délégué chargé de l’Environnement, l’opération est conforme à la loi marocaine.
Le ministère délégué chargé de l’Environnement est sorti de son silence. Il reconnait que le Maroc a récupéré 2 500 tonnes de déchets en provenance d'Italie. La « marchandise » est déjà arrivée au port d’El Jadida et elle devra être incinérée dans une cimenterie de Casablanca pour servir de combustible.
Prenant le contre-pied des protestations d’une partie de la société civile à El Jadida, le département de Hakima El Haite se veut rassurant, soulignant qu’il « n’a autorisé l’importation que des déchets type "RDF" qui sont des déchets non dangereux utilisés en tant que combustible de substitution à l’énergie fossile classique dans les fours de cimenteries à l’échelle internationale ».
« L’opération est autorisée par la loi »
Le ministère affirme que l’opération est légale. « Elle est réalisée en conformité avec les dispositions de la loi 28-00 (publiée au Bulletin officiel le 7 décembre 2006) relative à la gestion des déchets et à leur élimination et ses textes d’application et de celles de la convention de Bâle relative aux mouvements transfrontières des déchets que la Maroc a adopté en 1995 ».
De plus, l’« importation » s’inscrit dans le cadre d’une « convention de partenariat établie entre ce ministère et l’association professionnelle des cimentiers ». Celle-ci, ajoute la tutelle « fixe les mesures et les conditions d’importation de ce type de déchets et leur utilisation comme combustibles dérivés au niveau des fours des cimenteries équipées de filtres et d’appareils de mesures des émissions atmosphériques ».
Les Italiens ont laissé ce dossier pourrir pendant presque trois décennies. Ce n’est qu’en mars 2016 que les autorités se sont décidées à consacrer 118 millions d’euros pour débarrasser la sinistrement célèbre décharge Taverne del Re à Naples de ses ordures jusque là enfouies illégalement sous terre par la mafia locale (Camorra) et avec la bénédiction d’élus communaux.
L’arrivée des 2 500 tonnes de déchets au port d’El Jadida a été précédée par un appel d’offres lancé par les Italiens.
ya biladi
En pleine préparation de la COP 22 et alors que la loi anti-sachets plastiques, entre en vigueur aujourd’hui, la polémique enfle autour de l’ « importation » par le Maroc de 2 500 tonnes de déchets d’une célèbre décharge en Italie. Mais le ministère délégué chargé de l’Environnement, l’opération est conforme à la loi marocaine.
Le ministère délégué chargé de l’Environnement est sorti de son silence. Il reconnait que le Maroc a récupéré 2 500 tonnes de déchets en provenance d'Italie. La « marchandise » est déjà arrivée au port d’El Jadida et elle devra être incinérée dans une cimenterie de Casablanca pour servir de combustible.
Prenant le contre-pied des protestations d’une partie de la société civile à El Jadida, le département de Hakima El Haite se veut rassurant, soulignant qu’il « n’a autorisé l’importation que des déchets type "RDF" qui sont des déchets non dangereux utilisés en tant que combustible de substitution à l’énergie fossile classique dans les fours de cimenteries à l’échelle internationale ».
« L’opération est autorisée par la loi »
Le ministère affirme que l’opération est légale. « Elle est réalisée en conformité avec les dispositions de la loi 28-00 (publiée au Bulletin officiel le 7 décembre 2006) relative à la gestion des déchets et à leur élimination et ses textes d’application et de celles de la convention de Bâle relative aux mouvements transfrontières des déchets que la Maroc a adopté en 1995 ».
De plus, l’« importation » s’inscrit dans le cadre d’une « convention de partenariat établie entre ce ministère et l’association professionnelle des cimentiers ». Celle-ci, ajoute la tutelle « fixe les mesures et les conditions d’importation de ce type de déchets et leur utilisation comme combustibles dérivés au niveau des fours des cimenteries équipées de filtres et d’appareils de mesures des émissions atmosphériques ».
Les Italiens ont laissé ce dossier pourrir pendant presque trois décennies. Ce n’est qu’en mars 2016 que les autorités se sont décidées à consacrer 118 millions d’euros pour débarrasser la sinistrement célèbre décharge Taverne del Re à Naples de ses ordures jusque là enfouies illégalement sous terre par la mafia locale (Camorra) et avec la bénédiction d’élus communaux.
L’arrivée des 2 500 tonnes de déchets au port d’El Jadida a été précédée par un appel d’offres lancé par les Italiens.
ya biladi
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