Alors pourquoi le Trésor n'a pas soutenu le groupe Khalifa, en le nationalisant tout simplement, en attendant de trouver un repreneur. 2 poids 2 mesures.
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«L’entreprise qui aura besoin d’un montant de 580 milliards de dinars (5 milliards de dollars) pour financer son programme d’investissement, entre 2007 et 2015, n’a pas de problème pour mobiliser des fonds, mais elle sera dans l’incapacité de rembourser ses dettes d’ici à 2010», a-t-il déclaré lors de la présentation du bilan de l’entreprise.
Il a affirmé, par ailleurs, que les dettes de Sonelgaz auprès de la Banque nationale d’Algérie (BNA) s’élèvent actuellement à 130 milliards de dinars, ajoutant que la BNA a reçu une garantie du Trésor sur ces prêts. Le premier responsable de Sonelgaz a affirmé que même avec l’augmentation des tarifs d’électricité, Sonelgaz n’arrivera pas à financer son programme d’investissement.
«C’est un investissement colossal de 97 milliards de dinars par an qu’il faut payer cash, et ce n’est sûrement pas avec les augmentations des tarifs qu’on pourra assurer ce coût», a-t-il argué. Il a estimé, en revanche, que l’augmentation des tarifs pourra assurer, à long terme, le remboursement des dettes et l’équilibre de l’entreprise.
Finalement, le programme d’investissement de Sonelgaz sera garanti par le Trésor public, car «au cas où l’entreprise sera incapable d’honorer ses dettes auprès des banques, celles-ci se tourneront vers le Trésor», a expliqué M. Bouterfa.
Le directeur exécutif de Sonelgaz, M. Choual, a annoncé pour sa part que Sonelgaz compte lancer deux opérations d’empreint obligataire en 2007, d’un montant de 20 milliards de dinars chacune. Ce même responsable a estimé que l’Etat à travers sa politique énergétique finance le développement et le maintien du secteur de l’électricité et du gaz.
Un chiffre d’affaires de 115 milliards de dinars en 2006 Présentant le bilan de l’entreprise pour l’exercice 2006, M. Choual a affirmé que Sonelgaz a réalisé un chiffre d’affaires de 115 milliards de dinars, soit une évolution de 15 % par rapport à 2005.
Les bénéfices nets réalisés par l’entreprise durant l’année écoulée ont enregistré une croissance de 5 % en atteignant 16 milliards de dinars. Les créances de l’entreprise auprès de ses clients se chiffrent à 31,23 milliards de dinars, en augmentation de 15 % par rapport à 2005.
Le directeur financer explique que un milliard de ses créances est détenu sur les aârouch, dont le dossier sera traité d’une manière particulière.
Z.M
Le Jeune Indépendant.
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«L’entreprise qui aura besoin d’un montant de 580 milliards de dinars (5 milliards de dollars) pour financer son programme d’investissement, entre 2007 et 2015, n’a pas de problème pour mobiliser des fonds, mais elle sera dans l’incapacité de rembourser ses dettes d’ici à 2010», a-t-il déclaré lors de la présentation du bilan de l’entreprise.
Il a affirmé, par ailleurs, que les dettes de Sonelgaz auprès de la Banque nationale d’Algérie (BNA) s’élèvent actuellement à 130 milliards de dinars, ajoutant que la BNA a reçu une garantie du Trésor sur ces prêts. Le premier responsable de Sonelgaz a affirmé que même avec l’augmentation des tarifs d’électricité, Sonelgaz n’arrivera pas à financer son programme d’investissement.
«C’est un investissement colossal de 97 milliards de dinars par an qu’il faut payer cash, et ce n’est sûrement pas avec les augmentations des tarifs qu’on pourra assurer ce coût», a-t-il argué. Il a estimé, en revanche, que l’augmentation des tarifs pourra assurer, à long terme, le remboursement des dettes et l’équilibre de l’entreprise.
Finalement, le programme d’investissement de Sonelgaz sera garanti par le Trésor public, car «au cas où l’entreprise sera incapable d’honorer ses dettes auprès des banques, celles-ci se tourneront vers le Trésor», a expliqué M. Bouterfa.
Le directeur exécutif de Sonelgaz, M. Choual, a annoncé pour sa part que Sonelgaz compte lancer deux opérations d’empreint obligataire en 2007, d’un montant de 20 milliards de dinars chacune. Ce même responsable a estimé que l’Etat à travers sa politique énergétique finance le développement et le maintien du secteur de l’électricité et du gaz.
Un chiffre d’affaires de 115 milliards de dinars en 2006 Présentant le bilan de l’entreprise pour l’exercice 2006, M. Choual a affirmé que Sonelgaz a réalisé un chiffre d’affaires de 115 milliards de dinars, soit une évolution de 15 % par rapport à 2005.
Les bénéfices nets réalisés par l’entreprise durant l’année écoulée ont enregistré une croissance de 5 % en atteignant 16 milliards de dinars. Les créances de l’entreprise auprès de ses clients se chiffrent à 31,23 milliards de dinars, en augmentation de 15 % par rapport à 2005.
Le directeur financer explique que un milliard de ses créances est détenu sur les aârouch, dont le dossier sera traité d’une manière particulière.
Z.M
Le Jeune Indépendant.
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