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La maladie mentale touche 48,9 % de la population marocaine

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  • La maladie mentale touche 48,9 % de la population marocaine

    Introduction

    La maladie mentale touche 48,9 % de la population marocaine. Malgré ce chiffre significatif, la maladie mentale reste méconnue. Les sujets qui souffrent de troubles mentales sont alors sujets de stigmatisation et de rejet social. Nous avons mené une étude descriptive au niveau du service de consultations de l’hôpital Ibn Nafiss de psychiatrie, du CHU de Marrakech. L’échantillon de notre étude est fait de 100 patients, stables sur le plan psychiatrique. Notre étude s’intéresse aux trois pathologies suivantes : le trouble dépressif, le trouble bipolaire et la schizophrénie. Nous nous sommes aidés d’un questionnaire, avec trois grandes parties : (1) profil sociodémographique du patient, (2) connaissance de la maladie et (3) évaluation du vécu de la stigmatisation. Nous avons noté que les extrêmes d’âges chez tous les patients sont de 19 à 68 ans, avec une moyenne de 38,5 et une nette prédominance féminine. 60 % de nos patients étaient des célibataires. Le niveau scolaire des deux tiers des patients soit 59 % ne dépassaient pas le primaire. Pour Les antécédents personnels médicaux, les pathologies endocriniennes étaient les plus représentés soit 18 % des cas, tandis que la dépression était l’antécédent familial psychiatrique le plus fréquent dans notre étude. D’après l’analyse des résultats du sondage, il apparaît que notre population souffre plus de discrimination et de divulgation de la part de leurs entourages qu’il soit familial, social ou professionnel avec moins d’estimation des aspects positifs.

    Abstract

    Mental illness affects 48.9 % of the Moroccan population. Despite this significant figure, mental illness remains unrecognized. The patients suffering from mental disorders are therefore subject to stigma and social rejection. A descriptive study was conducted at the consultation service of the psychiatric Ibn Nafiss hospital of the CHU of Marrakech. We chose as a sample 100 stabilized patients, followed on an outpatient basis. The study included the three mental disorders: depressive disorder, bipolar disorder, and schizophrenia. The number of patients in each group had been fixed beforehand; and we tried to get a fairly even distribution between the two genders. The questionnaire had three main axes: (1) Sociodemographic data of the patient. (2) Knowledge of the disease. (3) Evaluation of the experience of stigma. The results of our sample were as follows: For both sexes the age extremes were 19 to 68 years with an average of 38.5 with a clear predominance of women. For the entire population, most patients were single with a percentage of 60 %. Two thirds of the patients, i.e. 59 %, did not exceed primary school. For personal medical history, endocrine pathologies were the most prevalent, at 18 % of cases, while depression was the most common family psychiatric history in our study. We noticed that our population suffered more discrimination and disclosure from those around them regardless of family, social and professional with less appreciation of the positive aspects.

    Matériels et méthode

    Nous avons mené une étude analytique descriptive, à l’aide d’une fiche d’exploitation (questionnaires) contenant deux parties : la première avec des suggestions de réponses et la deuxième avec des questions libres. La période de réalisation de notre étude s’est étendue sur six mois (de janvier au juin 2016) au niveau du service de consultation de L’hôpital Ibno Nafiss de psychiatrie de Marrakech.
    L’échantillon de notre étude comporte 100 patientes et patients stables sur le plan psychiatrique,

    Résultats

    Dans notre étude 100 participants ont été interrogés : 50 participants avaient une dépression, 25 d’entre eux avaient une schizophrénie et 25 avaient un trouble bipolaire. L’âge moyen de tous les patients était de 38,5 ans avec des extrêmes d’âge de 19 à 68 ans. Notre échantillon avait une prédominance féminine avec un pourcentage de 53 % contre 47 % du sexe masculin. 60 % de nos patients étaient célibataires, 28 % mariés et 12 % étaient divorcés ; la dépression était le trouble le plus

    Journal Science Direct

  • #2
    Maladie accentuée par le fait que pour les marocains l'origine est la sorcellerie et doit être soigner par un taleb.

    Commentaire


    • #3
      Sans compter sur la consommation de drogues qu'ils produisent eux même, qui peuvent contribuer au déclenchement ou à l'aggravation de certaines maladies mentales chez certaines personnes...

      Commentaire


      • #4
        C'est plus dans les 97%, c'est pour ça que vous les comprenez 5 sur 5 quand ils vous parlent

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        • #5
          Maladies mentales ; la triste réalité des hôpitaux publics de psychiatrie au Maroc.



          Le déni peut être du a un problème psychologique !

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          • #6
            j'ai bien peur que tout le Maghreb en est atteint, mdr, mais ceux qui produisent du hash c'est encore pire
            Dernière modification par ACAPULCO, 24 avril 2024, 17h04.
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

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