Bonsoir
Des chimistes de l'Université de Neuchâtel, de l'EPFL et du CHUV ont développé une nouvelle arme contre le cancer.
Ils ont combiné un médicament rendant les cellules cancéreuses sensibles à la lumière avec des composés chimiques d'un métal, le ruthénium.
Ces entités ont été synthétisées à l'Institut de chimie de l'Université de Neuchâtel, indique celle-ci mardi dans un communiqué. Les premiers tests biologiques à l'Ecole polytechnique fédérale et au CHUV ont montré d'»excellents résultats» sur des cellules de mélanome.
Les molécules à base de métaux, en particulier celles issues du platine, sont beaucoup utilisées comme anticancéreux, mais avec un inconvénient de taille: les effets secondaires. Le ruthénium, qui fait partie du même groupe chimique que le platine, semble apporter des solutions à ce problème, notent les chercheurs. Un potentiel confirmé par des études cliniques.
Quant à la lumière, généralement un rayon laser, elle détruit les cellules cancéreuses rendues sensibles à son action par un médicament. Breveté, le nouveau plan d'attaque de l'Université de Neuchâtel, combinant lumière et composés organo-métalliques, permet «d'espérer un jour voir ces produits administrés à des patients», conclut le communiqué.
http://www.20min.ch/images/content/2...423351/1/1.jpg
Source: SDA/ATS
Des chimistes de l'Université de Neuchâtel, de l'EPFL et du CHUV ont développé une nouvelle arme contre le cancer.
Ils ont combiné un médicament rendant les cellules cancéreuses sensibles à la lumière avec des composés chimiques d'un métal, le ruthénium.
Ces entités ont été synthétisées à l'Institut de chimie de l'Université de Neuchâtel, indique celle-ci mardi dans un communiqué. Les premiers tests biologiques à l'Ecole polytechnique fédérale et au CHUV ont montré d'»excellents résultats» sur des cellules de mélanome.
Les molécules à base de métaux, en particulier celles issues du platine, sont beaucoup utilisées comme anticancéreux, mais avec un inconvénient de taille: les effets secondaires. Le ruthénium, qui fait partie du même groupe chimique que le platine, semble apporter des solutions à ce problème, notent les chercheurs. Un potentiel confirmé par des études cliniques.
Quant à la lumière, généralement un rayon laser, elle détruit les cellules cancéreuses rendues sensibles à son action par un médicament. Breveté, le nouveau plan d'attaque de l'Université de Neuchâtel, combinant lumière et composés organo-métalliques, permet «d'espérer un jour voir ces produits administrés à des patients», conclut le communiqué.
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Source: SDA/ATS