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220 patients recensés en 2006 a Oran seule….
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L’unité d’urgence toxicologique reçoit chaque année plus de 500 demandes pour identification et dosage de toxiques suite à des admissions aux urgences du CHU d’Oran.
Les intoxications aiguës constituent un véritable problème de santé publique à Oran face au nombre sans cesse croissant des patients qui s’intoxiquent accidentellement ou volontairement, a affirmé, hier, le professeur Rezk-Allah Haciba, au cours de la deuxième rencontre scientifique qui s’est tenue à l’hôtel Royal. “Urgences toxicologiques” et “Suivi thérapeutique”, deux thèmes centraux retenus par les intervenants venus d’horizons divers ont constitué l’essentiel de cette journée ponctuée par des présentations faites par des cliniciens et des pharmaciens.
À cet effet et pour illustrer le contenu de cette thématique, Mme Rezk-Allah a déclaré que l’unité d’urgence toxicologique reçoit chaque année plus de 500 demandes pour identification et dosage de toxiques suite à des admissions aux urgences du CHU d’Oran. “La nature des intoxications est volontaire dans 64% des cas et accidentelle dans 17% des cas. Le reste, selon l’intervenante, n’est pas précisé.” Dans ce contexte, il pourrait s’agir de suspicion d’intoxications devant un état comateux où très peu de renseignements sont disponibles. Les intoxications aiguës concernent beaucoup plus le sexe féminin (61%), les hommess (32%) et les adolescents (24%) sont les plus touchés, observe Mme Rezk-Allah. Durant les années 2005 et 2006, 220 patients intoxiqués par les pesticides ont été admis au CHU d’Oran. Ce type d’intoxication touche surtout les femmes, en particulier les adolescents et le adultes jeunes. “Il s’agit le plus souvent d’intoxications aiguës volontaires (tentative de suicide). Contrairement aux années précédentes, les raticides prédominent actuellement par l’augmentation des intoxications au Rat Killer, produit commercialisé illégalement”, affirme pour sa part, un participant. Le Dr Lafargue, membre de l’Académie nationale de pharmacie (France) a, quant à lui, abordé la problématique des intoxications aiguës par des produits d’origine chimique et médicamenteuse en particulier, une situation qui entraîne les laboratoires hospitaliers à mettre en œuvre, de plus en plus souvent, des analyses dans un contexte d’urgence. Il rappellera à ce propos le rôle du pharmacien lequel “occupe une place privilégiée, compte tenu de ses connaissances de la biochimie métabolique, la chimie analytique, la pharmacie chimique et la toxicologie”, a affirmé le professeur Lafargue.
Par ailleurs, les intoxications d’origine médicamenteuse occupent le premier rang avec deux tiers des cas. Les médicaments les plus incriminés sont les benzodiazépines (Lexomil et Temesta) dans 29% des cas, viennent ensuite les neuroleptiques (Nozinan et Melleril) dans 17% des cas. En 2005, 563 cas d’intoxications aiguës ont été enregistrés comparativement à 2006 qui a enregistré 1 104 cas d’intoxication admis en urgence. Avec une prédominance de 61% chez les femmes, les adultes et les jeunes adolescents viennent en seconde et troisième position avec, respectivement, 32% et 20%. Concernant les substances utilisées par les personnes intoxiquées, 65% ont pris des médicaments et 64% des pesticides.
- Liberté
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L’unité d’urgence toxicologique reçoit chaque année plus de 500 demandes pour identification et dosage de toxiques suite à des admissions aux urgences du CHU d’Oran.
Les intoxications aiguës constituent un véritable problème de santé publique à Oran face au nombre sans cesse croissant des patients qui s’intoxiquent accidentellement ou volontairement, a affirmé, hier, le professeur Rezk-Allah Haciba, au cours de la deuxième rencontre scientifique qui s’est tenue à l’hôtel Royal. “Urgences toxicologiques” et “Suivi thérapeutique”, deux thèmes centraux retenus par les intervenants venus d’horizons divers ont constitué l’essentiel de cette journée ponctuée par des présentations faites par des cliniciens et des pharmaciens.
À cet effet et pour illustrer le contenu de cette thématique, Mme Rezk-Allah a déclaré que l’unité d’urgence toxicologique reçoit chaque année plus de 500 demandes pour identification et dosage de toxiques suite à des admissions aux urgences du CHU d’Oran. “La nature des intoxications est volontaire dans 64% des cas et accidentelle dans 17% des cas. Le reste, selon l’intervenante, n’est pas précisé.” Dans ce contexte, il pourrait s’agir de suspicion d’intoxications devant un état comateux où très peu de renseignements sont disponibles. Les intoxications aiguës concernent beaucoup plus le sexe féminin (61%), les hommess (32%) et les adolescents (24%) sont les plus touchés, observe Mme Rezk-Allah. Durant les années 2005 et 2006, 220 patients intoxiqués par les pesticides ont été admis au CHU d’Oran. Ce type d’intoxication touche surtout les femmes, en particulier les adolescents et le adultes jeunes. “Il s’agit le plus souvent d’intoxications aiguës volontaires (tentative de suicide). Contrairement aux années précédentes, les raticides prédominent actuellement par l’augmentation des intoxications au Rat Killer, produit commercialisé illégalement”, affirme pour sa part, un participant. Le Dr Lafargue, membre de l’Académie nationale de pharmacie (France) a, quant à lui, abordé la problématique des intoxications aiguës par des produits d’origine chimique et médicamenteuse en particulier, une situation qui entraîne les laboratoires hospitaliers à mettre en œuvre, de plus en plus souvent, des analyses dans un contexte d’urgence. Il rappellera à ce propos le rôle du pharmacien lequel “occupe une place privilégiée, compte tenu de ses connaissances de la biochimie métabolique, la chimie analytique, la pharmacie chimique et la toxicologie”, a affirmé le professeur Lafargue.
Par ailleurs, les intoxications d’origine médicamenteuse occupent le premier rang avec deux tiers des cas. Les médicaments les plus incriminés sont les benzodiazépines (Lexomil et Temesta) dans 29% des cas, viennent ensuite les neuroleptiques (Nozinan et Melleril) dans 17% des cas. En 2005, 563 cas d’intoxications aiguës ont été enregistrés comparativement à 2006 qui a enregistré 1 104 cas d’intoxication admis en urgence. Avec une prédominance de 61% chez les femmes, les adultes et les jeunes adolescents viennent en seconde et troisième position avec, respectivement, 32% et 20%. Concernant les substances utilisées par les personnes intoxiquées, 65% ont pris des médicaments et 64% des pesticides.
- Liberté