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Manger du poisson durant la grossesse est bénéfique pour le développement du cerveau du foetus et ce bénéfice acquis reste durablement pendant l'enfance.
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Manger du poisson pendant la grossesse contribue au bon développement du cerveau du fœtus. Le bénéfice reste apparent durant toute l’enfance.
Le poisson avait mauvaise presse ces dernières années, plusieurs auteurs déconseillaient même aux femmes enceintes d’en consommer de trop grande quantités. La raison ? La teneur en métaux lourds, comme le mercure, retrouvée dans la chair de nombreux poissons. Pourtant, cette dernière constitue l’une des meilleures sources d’oméga 3, ces acides gras polyinsaturés, indispensables au développement du cerveau du fœtus.
Joseph Hibbeln (National Institutes of Health - Etats-Unis) et ses collègues de l'Université de Bristol (Grande-Bretagne), ont étudié en Angleterre en 1991-1992 les habitudes alimentaires de 11.875 femmes enceintes (1), puis le développement neurologique et comportemental de leur enfant jusqu'à l'âge de 8 ans où ils ont réalisé des tests de QI.
Ils ont constaté que les enfants dont la mère avait mangé moins de 340g de poissons (soit trois portions) par semaine avaient des performances inférieures de 25% par rapport à ceux dont la maman avait consommé beaucoup de poissons. Ils avaient également un comportement social plus « pauvre » ainsi qu’une coordination motrice plus tardive. Par ailleurs, les auteurs n’ont pas noté d’effets nocifs pouvant être dus à l’ingestion de mercure même s’ils ne contestent pas l’existence d’un risque.
Les poissons gras vivant en eaux froides sont riches Oméga-3. Ce sont principalement le saumon (surtout sauvage), le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines. Ces poissons contiennent environ 7 fois plus d'oméga-3 que d'oméga-6. D'autres poissons gras comme le thon, l’espadon et le marlin sont assez riches en oméga-3 mais sont susceptibles de contenir de fortes quantités de métaux lourds et de polluants, car ils sont au bout de la chaine alimentaire. L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments en déconseille d’ailleurs la consommation aux femmes enceintes et allaitantes. Les poissons ne fabriquent pas eux-mêmes les acides gras : ils les assimilent à partir de leur nourriture, les algues (ce qui explique que les poissons d'élevage contiennent moins d'oméga-3).
Par nutrition
Pour en savoir plus :
alspac.bristol.ac.uk
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Manger du poisson pendant la grossesse contribue au bon développement du cerveau du fœtus. Le bénéfice reste apparent durant toute l’enfance.
Le poisson avait mauvaise presse ces dernières années, plusieurs auteurs déconseillaient même aux femmes enceintes d’en consommer de trop grande quantités. La raison ? La teneur en métaux lourds, comme le mercure, retrouvée dans la chair de nombreux poissons. Pourtant, cette dernière constitue l’une des meilleures sources d’oméga 3, ces acides gras polyinsaturés, indispensables au développement du cerveau du fœtus.
Joseph Hibbeln (National Institutes of Health - Etats-Unis) et ses collègues de l'Université de Bristol (Grande-Bretagne), ont étudié en Angleterre en 1991-1992 les habitudes alimentaires de 11.875 femmes enceintes (1), puis le développement neurologique et comportemental de leur enfant jusqu'à l'âge de 8 ans où ils ont réalisé des tests de QI.
Ils ont constaté que les enfants dont la mère avait mangé moins de 340g de poissons (soit trois portions) par semaine avaient des performances inférieures de 25% par rapport à ceux dont la maman avait consommé beaucoup de poissons. Ils avaient également un comportement social plus « pauvre » ainsi qu’une coordination motrice plus tardive. Par ailleurs, les auteurs n’ont pas noté d’effets nocifs pouvant être dus à l’ingestion de mercure même s’ils ne contestent pas l’existence d’un risque.
Les poissons gras vivant en eaux froides sont riches Oméga-3. Ce sont principalement le saumon (surtout sauvage), le hareng, le maquereau, les anchois et les sardines. Ces poissons contiennent environ 7 fois plus d'oméga-3 que d'oméga-6. D'autres poissons gras comme le thon, l’espadon et le marlin sont assez riches en oméga-3 mais sont susceptibles de contenir de fortes quantités de métaux lourds et de polluants, car ils sont au bout de la chaine alimentaire. L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments en déconseille d’ailleurs la consommation aux femmes enceintes et allaitantes. Les poissons ne fabriquent pas eux-mêmes les acides gras : ils les assimilent à partir de leur nourriture, les algues (ce qui explique que les poissons d'élevage contiennent moins d'oméga-3).
Par nutrition
Pour en savoir plus :
alspac.bristol.ac.uk