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Greffe rénale : L’Algérie compte 3 000 malades sur la liste d’attente

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  • Greffe rénale : L’Algérie compte 3 000 malades sur la liste d’attente

    La Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT) a organisé, avant-hier à Alger, une journée scientifique sous le thème «Optimisation du traitement de l’anémie au cours de l’insuffisance rénale chronique». La manifestation a été l’occasion de réunir des experts algériens et étrangers pour traiter des dernières actualités thérapeutiques dans le domaine du traitement de l’anémie.

    Les spécialistes en urologie qui ont marqué par leur présence la rencontre ont plaidé pour le développement de la greffe et appelé les pouvoirs publics à assurer la disponibilité des médicaments nécessaires pour les insuffisants rénaux, notamment ceux à dénomination commune internationale d’érythropoétine et le fer injectable.

    Les spécialistes ont signalé que ces médicaments sont indispensables pour les malades insuffisants rénaux qui doivent les prendre à vie. A titre d’exemple, le coût du traitement à l’érythropoétine, non remboursé par la CNAS, s’élève à 2 000 DA par mois.

    Dans ce sillage, la contribution des caisses sur le conventionnement qui les lie aux différents centres de dialyse a été abordée par la représentante de la CNAS, Mme Bougrine, qui a souligné que les insuffisants rénaux de 42 centres du secteur public et de 57 autres du privé sont pris en charge par la CNAS.

    Elle a en outre promis que l’érythropoétine sera incessamment ajoutée à la liste des médicaments remboursables. La représentante du ministère de la Santé a, quant à elle, indiqué que 70 greffes rénales ont été réalisées depuis le début de l’année et que le ministère ambitionne d’en réaliser avant la fin de l’année 210 autres.

    Elle a, en outre, signalé qu’actuellement, la greffe du rein n’est pratiquée que dans 10 hôpitaux universitaires. Avec 200 greffes par an, les spécialistes signalent qu’il reste encore beaucoup à faire pour répondre à une liste d’attente qui compte 3 000 malades.

    En outre, les participants ont également axé leur discussion sur le traitement de l’anémie du dialysé, et plus particulièrement la place des agents stimulants de l’érythropoïèse sous toutes leurs formes ainsi que la stratégie à adopter en Algérie.

    Le professeur Prugnaud, de l’hôpital Saint-Antoine de Paris, a abordé, dans un premier temps, le processus de production et de contrôle de médicaments de biotechnologie, ainsi que la réglementation européenne en matière d’enregistrement de biosimilaires.

    De son côté, le professeur Choukroune, du centre universitaire d’Amiens, a donné une communication actualisée sur la prise en charge de l’anémie au cours de l’insuffisance rénale chronique. Signalons qu’actuellement, près de 300 néphrologues algériens exercent en Algérie et 200 autres à l’étranger.

    Le pays compte par ailleurs 10 000 patients traités par dialyse dans 150 centres et que 358 insuffisants rénaux chroniques ont été greffés. La journée a été clôturée par une table ronde dont le but a été d’initier une réflexion sur les recommandations à adopter en termes d’optimisation du traitement de l’anémie au cours de l’insuffisance rénale chronique.

    - Par le jeune Independant
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