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Une équipe new-yorkaise veut réaliser cette année la première greffe d'utérus aux Etats-Unis, a indiqué, lundi 15 janvier, le Washington Post.
L'opération serait proposée à des femmes désireuses de porter leur enfant mais qui en sont empêchées en raison d'un cancer ou d'une anomalie utérine. Le responsable de l'équipe, le docteur Giuseppe Del Priore du New York Downtown Hospital, estime qu'elle pourrait permettre à de nombreuses femmes de satisfaire ce "désir fondamental".
Cette annonce suscite un débat aux Etats-Unis. Il porte, d'une part, sur le fait de savoir si une telle intervention a déjà fait l'objet de suffisamment d'expérimentations chez l'animal et, d'autre part, sur ses bénéfices au regard des risques pour la femme et le foetus, notamment ceux liés au traitement antirejet. Certains médecins mettent en avant le fait que l'utérus n'est pas un organe vital.
Une première greffe d'utérus a eu lieu en 2002 en Arabie saoudite. L'organe avait dû être retiré au bout de quatre-vingt-dix-neuf jours en raison de la formation de caillots sanguins, mais les médecins considéraient néanmoins l'opération comme un succès.
Le docteur Del Priore, dont l'équipe a déjà pratiqué l'intervention chez des rates, des truies, des lapines et sur une guenon, se dit prêt à passer à l'espèce humaine. Les candidatures d'une cinquantaine de femmes sont actuellement examinées. Dans un premier temps, l'équipe prévoit une greffe temporaire. Un embryon obtenu par fécondation in vitro serait implanté dans l'utérus, qui serait retiré après la naissance par césarienne, afin de pas prolonger le traitement antirejet.
Face aux critiques, le docteur Del Priore explique que "le rôle d'un médecin n'est pas de dire à un patient que ses valeurs ne sont pas importantes. Il nous incombe en tant que praticiens de conseiller nos patients et de les accompagner en toute sécurité vers la meilleure vie possible".
- Le Monde
L'opération serait proposée à des femmes désireuses de porter leur enfant mais qui en sont empêchées en raison d'un cancer ou d'une anomalie utérine. Le responsable de l'équipe, le docteur Giuseppe Del Priore du New York Downtown Hospital, estime qu'elle pourrait permettre à de nombreuses femmes de satisfaire ce "désir fondamental".
Cette annonce suscite un débat aux Etats-Unis. Il porte, d'une part, sur le fait de savoir si une telle intervention a déjà fait l'objet de suffisamment d'expérimentations chez l'animal et, d'autre part, sur ses bénéfices au regard des risques pour la femme et le foetus, notamment ceux liés au traitement antirejet. Certains médecins mettent en avant le fait que l'utérus n'est pas un organe vital.
Une première greffe d'utérus a eu lieu en 2002 en Arabie saoudite. L'organe avait dû être retiré au bout de quatre-vingt-dix-neuf jours en raison de la formation de caillots sanguins, mais les médecins considéraient néanmoins l'opération comme un succès.
Le docteur Del Priore, dont l'équipe a déjà pratiqué l'intervention chez des rates, des truies, des lapines et sur une guenon, se dit prêt à passer à l'espèce humaine. Les candidatures d'une cinquantaine de femmes sont actuellement examinées. Dans un premier temps, l'équipe prévoit une greffe temporaire. Un embryon obtenu par fécondation in vitro serait implanté dans l'utérus, qui serait retiré après la naissance par césarienne, afin de pas prolonger le traitement antirejet.
Face aux critiques, le docteur Del Priore explique que "le rôle d'un médecin n'est pas de dire à un patient que ses valeurs ne sont pas importantes. Il nous incombe en tant que praticiens de conseiller nos patients et de les accompagner en toute sécurité vers la meilleure vie possible".
- Le Monde