Des chercheurs américains ont analysé la fonction du sourire chez les nourrissons en reproduisant des interactions humaines via un modèle robot.
Quand votre bébé a souri pour la première fois, vous avez pensé, émue, qu’il était heureux ? C’était peut-être le cas, mais d’après une étude menée aux Etats-Unis et publiée par la revue Plos One, il le fait surtout pour vous voir sourire à votre tour. Ce comportement ne serait donc pas une réaction émotionnelle, mais un acte social.
Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs de l’université de Californie ont travaillé avec des robots capables de reproduire le comportement d’un nourrisson. Ils se sont basés sur une précédente étude visant à décrypter les visages, et en particulier les sourires, de 13 mères et de leurs bébés de moins de 4 mois. En programmant les appareils pour qu’ils interagissent avec des humains, les chercheurs ont essayé d’aller au bout de cette méthode innovante mêlant informatique et robotique.
Une fois les modèles prêts à être utilisés, 32 élèves ont joué avec les robots en mimant leur mères pendant des séances individuelles de trois minutes. Résultat : les faux-parents étaient beaucoup plus souriants que les robots qui, eux, souriaient aussi peu que possible. "Notre étude est unique, car les approches précédemment menées pour étudier les interactions entre nourrisson et parents décrivaient principalement des schémas", conclut Daniel Messinger, l’un des auteurs de l’étude.
Santé mag
Quand votre bébé a souri pour la première fois, vous avez pensé, émue, qu’il était heureux ? C’était peut-être le cas, mais d’après une étude menée aux Etats-Unis et publiée par la revue Plos One, il le fait surtout pour vous voir sourire à votre tour. Ce comportement ne serait donc pas une réaction émotionnelle, mais un acte social.
Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs de l’université de Californie ont travaillé avec des robots capables de reproduire le comportement d’un nourrisson. Ils se sont basés sur une précédente étude visant à décrypter les visages, et en particulier les sourires, de 13 mères et de leurs bébés de moins de 4 mois. En programmant les appareils pour qu’ils interagissent avec des humains, les chercheurs ont essayé d’aller au bout de cette méthode innovante mêlant informatique et robotique.
Une fois les modèles prêts à être utilisés, 32 élèves ont joué avec les robots en mimant leur mères pendant des séances individuelles de trois minutes. Résultat : les faux-parents étaient beaucoup plus souriants que les robots qui, eux, souriaient aussi peu que possible. "Notre étude est unique, car les approches précédemment menées pour étudier les interactions entre nourrisson et parents décrivaient principalement des schémas", conclut Daniel Messinger, l’un des auteurs de l’étude.
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