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Le sida détecté chez les gorilles

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  • Le sida détecté chez les gorilles

    Une nouvelle souche de virus du sida a été identifiée chez les gorilles sauvages du sud du Cameroun, ce qui, étant donné que ces singes sont toujours chassés pour leur viande ou à des fins de médecine locale, présente un risque de santé pour les humains, signalent des chercheurs dans la revue britannique Nature de jeudi.

    Une trentaine d'espèces de primates africains étaient déjà connues comme porteuses de différents virus d'immunodéficience et on savait que les chimpanzés de l'ouest d'Afrique centrale, ceux du Cameroun notamment, en présentaient un, apparenté au virus à l'origine de la pandémie humaine (VIH-1). À noter cependant que les primates non humains ne développent pas la maladie.

    En examinant plusieurs centaines d'excréments de grands singes collectés dans des régions reculées du Cameroun, Martine Peeters et Eric Delaporte, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l'université française Montpellier-1, et leurs collègues internationaux, ont été étonnés de découvrir que six échantillons provenant de gorilles contenaient aussi des anticorps au VIH-1.

    Deuxième surprise, l'analyse du matériel génétique extrait des fèces a révélé que le virus du gorille était proche d'un des trois groupes du VIH-1, le groupe O, dont l'origine restait jusqu'ici inconnue. Les chimpanzés de cette partie d'Afrique, le bassin du Congo, constituent le réservoir naturel pour les groupes M (le plus fréquent) et N (très rare).

    Pour Martine Peeters, les virus de ces deux derniers groupes sont très clairement la conséquence d'une transmission du chimpanzé à l'homme (par contamination de sang à sang, suite à une morsure subie par un chasseur ou à une blessure lors du dépeçage d'une carcasse). En revanche, l'origine du groupe O demeure moins évidente.

    «On ne peut exclure, commente la biologiste, que des chimpanzés infectés par le VIH-1 groupe 0 aient pu contaminer l'homme et le gorille indépendamment, ou bien que le gorille, après avoir été contaminé par le chimpanzé, ait contaminé l'homme.»

    Quoi qu'il en soit, le fait que les gorilles infectés vivent à plus de 400 kilomètres les uns des autres suggère qu'il ne s'agit pas de cas isolés et que le virus risque d'être largement répandu au sein de leurs groupes.


    - Cyberpresse

  • #2
    A tous les juges camerounais.
    Gare au goriiiille

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