La chimiothérapie orale : un atout pour les patientes
Face au cancer du sein, la prise en charge inclut souvent la chimiothérapie. Agissant sur l'ensemble du corps, ce traitement suppose de nombreuses administrations par voie intraveineuse à l'hôpital. Depuis peu, la chimiothérapie orale permet de disposer d'une alternative moins contraignante.
Face au cancer du sein, les médecins disposent de plusieurs armes : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie et chimiothérapie. Fréquent, le traitement par chimiothérapie repose sur la prise de médicaments qui vont s'attaquer aux cellules cancéreuses, en les détruisant ou en stoppant leur croissance.
Les atouts de la chimiothérapie orale
Classiquement administrée par perfusions intraveineuses, la chimiothérapie est directement injectée dans la circulation sanguine. Ce mode d'administration est contraignant : pose du cathéter, visites régulières et relativement longues à l'hôpital, fatigue et effets secondaires.
Les nausées et les vomissements étaient les principales contraintes citées en 1983 chez les patientes sous chimiothérapie1.
Grâce aux progrès thérapeutiques, ces effets secondaires sont moins importants et c'est aujourd'hui le retentissement sur l'entourage qui constitue le principal problème ressenti par les patientes2" déclare le Pr. Olivier Rixe, du service d'oncologie médicale de l'hôpital Pitié Salpêtrière (Paris).
Conscient de ces problèmes, les chercheurs ont récemment développé des chimiothérapies capables de se prendre par voie orale.
En pratique, ce sont de simples comprimés que l'on avale avec un verre d'eau. Face au cancer du sein, deux traitements de ce type sont actuellement disponibles :
Les dérivés du 5FU : capécitabine (Xeloda®) ;
Le vinca-alcaloïde : vinorelbine (Navelbine®)
Et beaucoup d'autres sont en cours de développement.
Les préférences des patients pour la chimiothérapie par voie orale sont très importantes (plus de 80 %)3,4. De plus, ces traitements ont l'avantage d'avoir une action ciblée.
Les concentrations de produits actifs sont ainsi plus importantes dans les cellules cancéreuses que dans les cellules saines. Par exemple, la capécitabine (Xeloda®) subit plusieurs transformations enzymatiques dans le foie pour finalement délivrer l'agent anticancéreux au niveau de la tumeur.
Plusieurs résultats laissent entendre que cette forme d'administration obtiendrait de meilleurs résultats que son pendant par voie intraveineuse5 ou permettrait d'augmenter l'effet d'autre médicament comme le Taxotere®6.
La chimiothérapie orale en pratique
Actuellement, ce traitement est réservé à certains cancers du sein (cancers localement avancés ou métastatiques chez des patientes ayant déjà reçu une première chimiothérapie ou ayant présenté des échecs de chimiothérapie à certains composés). Il peut être proposé soit seul, soit en relais des chimiothérapies classiques, soit en association avec celles-ci.
Concrètement, les contraintes de déplacement à l'hôpital sont évitées.
"Ces nouvelles formes galéniques concernent souvent de jeunes adultes, qui souhaitent maintenir leurs engagements de type professionnel ou des "populations seniors" qui souhaitent préserver leur maintien à domicile et par conséquent leur autonomie de vie" précise le Pr. Olivier Rixe.
Les nausées et les vomissements étaient les principales contraintes citées en 1983 chez les patientes sous chimiothérapie1. Grâce aux progrès thérapeutiques, ces effets secondaires sont moins importants et c'est aujourd'hui le retentissement sur l'entourage qui constitue le principal problème ressenti par les patientes2" déclare le Pr. Olivier Rixe, du service d'oncologie médicale de l'hôpital Pitié Salpêtrière (Paris).
Face au cancer du sein, la prise en charge inclut souvent la chimiothérapie. Agissant sur l'ensemble du corps, ce traitement suppose de nombreuses administrations par voie intraveineuse à l'hôpital. Depuis peu, la chimiothérapie orale permet de disposer d'une alternative moins contraignante.
Face au cancer du sein, les médecins disposent de plusieurs armes : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie et chimiothérapie. Fréquent, le traitement par chimiothérapie repose sur la prise de médicaments qui vont s'attaquer aux cellules cancéreuses, en les détruisant ou en stoppant leur croissance.
Les atouts de la chimiothérapie orale
Classiquement administrée par perfusions intraveineuses, la chimiothérapie est directement injectée dans la circulation sanguine. Ce mode d'administration est contraignant : pose du cathéter, visites régulières et relativement longues à l'hôpital, fatigue et effets secondaires.
Les nausées et les vomissements étaient les principales contraintes citées en 1983 chez les patientes sous chimiothérapie1.
Grâce aux progrès thérapeutiques, ces effets secondaires sont moins importants et c'est aujourd'hui le retentissement sur l'entourage qui constitue le principal problème ressenti par les patientes2" déclare le Pr. Olivier Rixe, du service d'oncologie médicale de l'hôpital Pitié Salpêtrière (Paris).
Conscient de ces problèmes, les chercheurs ont récemment développé des chimiothérapies capables de se prendre par voie orale.
En pratique, ce sont de simples comprimés que l'on avale avec un verre d'eau. Face au cancer du sein, deux traitements de ce type sont actuellement disponibles :
Les dérivés du 5FU : capécitabine (Xeloda®) ;
Le vinca-alcaloïde : vinorelbine (Navelbine®)
Et beaucoup d'autres sont en cours de développement.
Les préférences des patients pour la chimiothérapie par voie orale sont très importantes (plus de 80 %)3,4. De plus, ces traitements ont l'avantage d'avoir une action ciblée.
Les concentrations de produits actifs sont ainsi plus importantes dans les cellules cancéreuses que dans les cellules saines. Par exemple, la capécitabine (Xeloda®) subit plusieurs transformations enzymatiques dans le foie pour finalement délivrer l'agent anticancéreux au niveau de la tumeur.
Plusieurs résultats laissent entendre que cette forme d'administration obtiendrait de meilleurs résultats que son pendant par voie intraveineuse5 ou permettrait d'augmenter l'effet d'autre médicament comme le Taxotere®6.
La chimiothérapie orale en pratique
Actuellement, ce traitement est réservé à certains cancers du sein (cancers localement avancés ou métastatiques chez des patientes ayant déjà reçu une première chimiothérapie ou ayant présenté des échecs de chimiothérapie à certains composés). Il peut être proposé soit seul, soit en relais des chimiothérapies classiques, soit en association avec celles-ci.
Concrètement, les contraintes de déplacement à l'hôpital sont évitées.
"Ces nouvelles formes galéniques concernent souvent de jeunes adultes, qui souhaitent maintenir leurs engagements de type professionnel ou des "populations seniors" qui souhaitent préserver leur maintien à domicile et par conséquent leur autonomie de vie" précise le Pr. Olivier Rixe.
Les nausées et les vomissements étaient les principales contraintes citées en 1983 chez les patientes sous chimiothérapie1. Grâce aux progrès thérapeutiques, ces effets secondaires sont moins importants et c'est aujourd'hui le retentissement sur l'entourage qui constitue le principal problème ressenti par les patientes2" déclare le Pr. Olivier Rixe, du service d'oncologie médicale de l'hôpital Pitié Salpêtrière (Paris).
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