De nombreuses études ont montré qu’une bonne apparence est fortement souhaitée au travail. Ne parle-t-on pas de «physique de l’emploi» ? Cela vaut aussi pour la voix ! Médecin surdiplômée, Annie a vu un poste de chef de service lui échapper parce que son manque de coffre peinait à convaincre ses supérieurs qu’elle était de taille à encadrer une centaine de personnes. Quant au timbre de voix haut perché de Stéphane, un jeune DRH, il s’est révélé handicapant au moment de piloter un plan social.
Propre à chacun, composante essentielle de notre identité, la voix est difficile à transformer en profondeur. Mais nous pouvons apprendre à jouer sur ses intonations, son rythme ou son intensité pour améliorer nos facultés de communication. «Je travaille notamment avec des professionnels – informaticiens financiers, ingénieurs – qui n’ont jamais été formés à la prise de parole, comme ce directeur de banque dont la voix se serrait et s’altérait sous l’effet du stress dès qu’il parlait de son activité», explique la phoniatre Claude Fugain. Parfois, une formation en groupe de deux ou trois jours suffit à «libérer» sa voix. En cas de difficultés plus sérieuses ou d’ordre médical, des séances individuelles (entre 10 et 20) avec un coach vocal, un orthophoniste ou un phoniatre peuvent s’avérer nécessaires. Voici un aperçu de ce que l’on y fait.
Apprivoiser sa voix
La plupart des gens ne connaissent pas leur voix… Et lorsqu’ils l’entendent, ils sont le plus souvent déçus. En raison des vibrations internes, notre voix «subjective» – celle que nous percevons de l’intérieur – est différente de la voix «objective» que nous émettons. Il faut donc apprendre à se familiariser avec cette dernière et à l'accepter. «Lors des formations, chacun est invité, à partir d’un enregistrement, à mettre des mots sur sa propre voix et sur celle des autres, développe Pierre-Hugues Cacheleux, consultant pour Orsys et directeur de MRH-Musique. C’est une manière de prendre conscience de sa hauteur (grave ou aiguë), de son intensité (faible, tonitruante…), de son timbre (chaud, nasillard, cristallin…) et de son expressivité, un point sur lequel on va beaucoup travailler.» Mieux se faire entendre ou comprendre, gagner en impact et en assurance, briser la monotonie… Un diagnostic vocal personnalisé aide chacun à définir ses objectifs de progression.
Capital
Propre à chacun, composante essentielle de notre identité, la voix est difficile à transformer en profondeur. Mais nous pouvons apprendre à jouer sur ses intonations, son rythme ou son intensité pour améliorer nos facultés de communication. «Je travaille notamment avec des professionnels – informaticiens financiers, ingénieurs – qui n’ont jamais été formés à la prise de parole, comme ce directeur de banque dont la voix se serrait et s’altérait sous l’effet du stress dès qu’il parlait de son activité», explique la phoniatre Claude Fugain. Parfois, une formation en groupe de deux ou trois jours suffit à «libérer» sa voix. En cas de difficultés plus sérieuses ou d’ordre médical, des séances individuelles (entre 10 et 20) avec un coach vocal, un orthophoniste ou un phoniatre peuvent s’avérer nécessaires. Voici un aperçu de ce que l’on y fait.
Apprivoiser sa voix
La plupart des gens ne connaissent pas leur voix… Et lorsqu’ils l’entendent, ils sont le plus souvent déçus. En raison des vibrations internes, notre voix «subjective» – celle que nous percevons de l’intérieur – est différente de la voix «objective» que nous émettons. Il faut donc apprendre à se familiariser avec cette dernière et à l'accepter. «Lors des formations, chacun est invité, à partir d’un enregistrement, à mettre des mots sur sa propre voix et sur celle des autres, développe Pierre-Hugues Cacheleux, consultant pour Orsys et directeur de MRH-Musique. C’est une manière de prendre conscience de sa hauteur (grave ou aiguë), de son intensité (faible, tonitruante…), de son timbre (chaud, nasillard, cristallin…) et de son expressivité, un point sur lequel on va beaucoup travailler.» Mieux se faire entendre ou comprendre, gagner en impact et en assurance, briser la monotonie… Un diagnostic vocal personnalisé aide chacun à définir ses objectifs de progression.
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