Tel est le verdict rendu par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation ce mardi 1er octobre.
CAFÉINE. Sous surveillance en raison d'effets indésirables suspectés (notamment cardiaques), les boissons "énergisantes" telles que Red Bull, Monster ou Burn contiennent quasi systématiquement de la caféine (en moyenne, l'équivalent de 2 expressos par cannette standard de 250 ml). Elles sont commercialisées depuis 2008 en France, qui en consomme quelque 40 millions de litres par an.
Près de 9 millions de Français de plus de 14 ans consomment ces boissons dite "énergisantes" (DBE), un terme purement commercial sans encadrement réglementaire spécifique, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui publie ce mardi 1 er octobre un avis sur leurs risques sanitaires.
Être vigilant sur les apports de caféine
L'Anses déconseille également leur consommation aux femmes enceintes (risque de retard de croissance du foetus) ou allaitantes (passage de la caféine dans le lait), ainsi qu'aux personnes affectées de certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques ou neurologiques (épilepsie) ou encore souffrant d'une insuffisance rénale ou d'une maladie grave du foie.
L'agence recommande d'être particulièrement vigilant sur les apports de caféine chez les enfants et les adolescents, qui, s'ils sont trop élevés, peuvent souffrir de troubles du sommeil, somnoler le jour et même risquer de développer ultérieurement des conduites addictives à d'autres substances psycho-actives.
Selon ce rapport, 257 cas d'effets indésirables ont été signalés à l'Anses, dont 212 pouvaient être analysés.
"MODÉRATION". "Le rôle des DBE caféinées a été jugé vraisemblable ou très vraisemblable" pour 25 cas, soit 12% des signalements", indique à l'AFP Franck Fourès, directeur adjoint santé alimentation à l'Anses. Plus globalement, l'Anses appelle "à la modération" de la consommation des boissons caféinées, et à encadrer la promotion des BDE, dans les contextes "à risque (festifs, sportifs)".
Sur ce même sujet, Sciences et Avenir relayait récemment la prise de parole du psychologue australien Peter Miller. Dans le British Medical Journal (BMJ), ce spécialiste de l'addiction (université Deakin, en Australie) relevait les problèmes de méthodologie dans les études visant à évaluer les risques du mélange d'alcool et de boissons énergisantes, ainsi que les liens de certains chercheurs avec l'industrie et plus précisément Red Bull.
Par Sciences et Avenir
CAFÉINE. Sous surveillance en raison d'effets indésirables suspectés (notamment cardiaques), les boissons "énergisantes" telles que Red Bull, Monster ou Burn contiennent quasi systématiquement de la caféine (en moyenne, l'équivalent de 2 expressos par cannette standard de 250 ml). Elles sont commercialisées depuis 2008 en France, qui en consomme quelque 40 millions de litres par an.
Près de 9 millions de Français de plus de 14 ans consomment ces boissons dite "énergisantes" (DBE), un terme purement commercial sans encadrement réglementaire spécifique, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) qui publie ce mardi 1 er octobre un avis sur leurs risques sanitaires.
Être vigilant sur les apports de caféine
L'Anses déconseille également leur consommation aux femmes enceintes (risque de retard de croissance du foetus) ou allaitantes (passage de la caféine dans le lait), ainsi qu'aux personnes affectées de certains troubles cardio-vasculaires, psychiatriques ou neurologiques (épilepsie) ou encore souffrant d'une insuffisance rénale ou d'une maladie grave du foie.
L'agence recommande d'être particulièrement vigilant sur les apports de caféine chez les enfants et les adolescents, qui, s'ils sont trop élevés, peuvent souffrir de troubles du sommeil, somnoler le jour et même risquer de développer ultérieurement des conduites addictives à d'autres substances psycho-actives.
Selon ce rapport, 257 cas d'effets indésirables ont été signalés à l'Anses, dont 212 pouvaient être analysés.
"MODÉRATION". "Le rôle des DBE caféinées a été jugé vraisemblable ou très vraisemblable" pour 25 cas, soit 12% des signalements", indique à l'AFP Franck Fourès, directeur adjoint santé alimentation à l'Anses. Plus globalement, l'Anses appelle "à la modération" de la consommation des boissons caféinées, et à encadrer la promotion des BDE, dans les contextes "à risque (festifs, sportifs)".
Sur ce même sujet, Sciences et Avenir relayait récemment la prise de parole du psychologue australien Peter Miller. Dans le British Medical Journal (BMJ), ce spécialiste de l'addiction (université Deakin, en Australie) relevait les problèmes de méthodologie dans les études visant à évaluer les risques du mélange d'alcool et de boissons énergisantes, ainsi que les liens de certains chercheurs avec l'industrie et plus précisément Red Bull.
Par Sciences et Avenir
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