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La trisomie 21 n’est pas un handicap mental

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  • La trisomie 21 n’est pas un handicap mental

    Le professeur Kessal Abdenour, Docent en gynécologie–obstétrique et chef de service en retraite, nous donne des éclaircissements sur la trisomie 21. Il explique que le terme «mongolien» utilisé dans le langage polulaire algérien est inapproprié, puisqu’il il n’y a pas de correspondances morphologiques avec les habitants de Mongolie.

    La trisomie 21 est un handicap mental.

    FAUX. C’est une mutation chromosomique aboutissant à 47 chromosomes au lieu de 46, il s’agit d’un petit chromosome acrocentrique du groupe G (numéro 21).

    Elle nécessite une prise en charge particulière.

    VRAI. Il doit toujours être encadré, les parents, bien sûr, encore faudrait-il les former, des structures d’accueil, avec des éducateurs spécialisés (tout un programme en Algérie). Le coefficient intellectuel reste très bas, jamais supérieur à 70.

    Ils sont tous petits de taille.

    FAUX. Chez les trisomiques, tout est plus petit, même les organes génitaux externes, surtout chez le garçon. Il ne faut pas faire de diagnostic trop vite à la naissance (pour ne pas déstabiliser les parents). On remarque : un visage en pleine lune, les fentes palpébrales (paupières) obliques en bas et en dedans, mains courtes, carrées, barrées par un pli médian unique, hypotonie musculaire, fréquence de malformations cardiaques. Surtout : faire un caryotype (test ADN).

    Les trisomiques sont agressifs.

    FAUX. Ils n’ont pas conscience de certains de leurs actes, des moments difficiles au moment de la puberté qui est tardive.

    La trisomie peut être dépistée.

    VRAI. Il faut dépister les populations à risques, le taux augmente à partir de 40 ans pour les femmes. Faire une échographie à la recherche d’une malformation (atrésie duodénale par exemple). On peut envisager avec beaucoup de précautions une amniocentèse (prélèvement de liquide amniotique dans le sac), on peut même envisager de ponctionner le sang du cordon pour un résultat plus rapide (ADN). Si le diagnostic se confirme, les parents, informés du risque, peuvent décider de poursivre la grossesse ou de l’interrompre.

    Yacine Nadir-liberté
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