Malgré de nombreux "avantages" la e-cigarette divise partisans et détracteurs.
Selon l’OMS, il n’existe pas de preuves scientifiques en faveur du rôle que pourrait avoir la cigarette électronique pour aider les gens à arrêter de fumer. A ce jour, aucune étude rigoureuse n’a prouvé qu’il s’agit d’un moyen thérapeutique sûr de remplacement de la nicotine. Cependant, il n’est pas exclu non plus qu’elle puisse être utile comme moyen de sevrage.
En France, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) mettait en garde le public en 2011, dans un communiqué, contre les potentiels dangers de le e-cigarette et recommandait de ne pas en consommer:
Le statut de la e-cigarette n’est pas clair, et donc ne répond à aucun cadre de règlementation précis. En effet, c’est un produit qui est ni soumis à la réglementation du médicament ni classé officiellement comme produit de consommation courante (qui doit répondre à l’obligation générale de sécurité conformément aux dispositions du Code de la consommation).
De plus, contrairement aux substituts nicotiniques, la quantité de nicotine (classée substance « très dangereuse » par l’OMS) à laquelle le consommateur est exposé n’est ni limitée ni contrôlée.
De même, il est précisé dans le communiqué que » même lorsqu’ils sont limités à 2%, les e-liquides peuvent contenir des quantités de nicotine susceptibles d’entraîner une exposition cutanée ou orale accidentelle, avec des effets indésirables graves, notamment chez les enfants ».
Attisant la curiosité de certains non -fumeurs, elle expose ces utilisateurs à un risque de dépendance primaire (puisque la vapeur qu’elle génère contient de la nicotine).
L’analyse en laboratoire des e-liquides par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis a montré la présence de substances toxiques ou cancérigènes telles que les nitrosamines, cependant à des niveaux très inférieurs à ceux détectés par une réaction de combustion du tabac.
Une éventuelle toxicité de ces produits a donc été mise en évidence mais cela ne veut pas dire que leur effet sur la santé soit comparable à celui du tabac.
De même qu’une étude de l’université de Genève en 2011 a démontré que la fumée dégagée par la cigarette électronique exposait l’entourage du fumeur à de fortes teneurs en nicotine.
Consciente du succès grandissant de la cigarette électronique en France avec plus de 500.000 consommateurs à l’heure actuelle, la ministre française de la Santé a demandé à ce qu’une enquête soit réalisée pour « une évaluation bénéfice-risque de ce dispositif qui pose un certain nombre de questions ».
L’absence de contrôle rigoureux sur les quantités de nicotine inquiète et les effets de ce produit sur le long terme ne sont pas connus, d’où la réticence d’un certain nombre d’instances sanitaires.
Le bilan est donc mitigé mais à moins de prouver qu’une cigarette électronique cause autant de dégâts qu’une cigarette classique, on se limitera à espérer que les tests futurs confirment l’innocuité et l’efficacité de cette invention et si possible lui imposent des normes rigoureuses au bénéfice de ceux qui souhaitent en finir avec la cigarette … la vraie !
l'économiste maghrébin
Selon l’OMS, il n’existe pas de preuves scientifiques en faveur du rôle que pourrait avoir la cigarette électronique pour aider les gens à arrêter de fumer. A ce jour, aucune étude rigoureuse n’a prouvé qu’il s’agit d’un moyen thérapeutique sûr de remplacement de la nicotine. Cependant, il n’est pas exclu non plus qu’elle puisse être utile comme moyen de sevrage.
En France, l’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) mettait en garde le public en 2011, dans un communiqué, contre les potentiels dangers de le e-cigarette et recommandait de ne pas en consommer:
Le statut de la e-cigarette n’est pas clair, et donc ne répond à aucun cadre de règlementation précis. En effet, c’est un produit qui est ni soumis à la réglementation du médicament ni classé officiellement comme produit de consommation courante (qui doit répondre à l’obligation générale de sécurité conformément aux dispositions du Code de la consommation).
De plus, contrairement aux substituts nicotiniques, la quantité de nicotine (classée substance « très dangereuse » par l’OMS) à laquelle le consommateur est exposé n’est ni limitée ni contrôlée.
De même, il est précisé dans le communiqué que » même lorsqu’ils sont limités à 2%, les e-liquides peuvent contenir des quantités de nicotine susceptibles d’entraîner une exposition cutanée ou orale accidentelle, avec des effets indésirables graves, notamment chez les enfants ».
Attisant la curiosité de certains non -fumeurs, elle expose ces utilisateurs à un risque de dépendance primaire (puisque la vapeur qu’elle génère contient de la nicotine).
L’analyse en laboratoire des e-liquides par la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis a montré la présence de substances toxiques ou cancérigènes telles que les nitrosamines, cependant à des niveaux très inférieurs à ceux détectés par une réaction de combustion du tabac.
Une éventuelle toxicité de ces produits a donc été mise en évidence mais cela ne veut pas dire que leur effet sur la santé soit comparable à celui du tabac.
De même qu’une étude de l’université de Genève en 2011 a démontré que la fumée dégagée par la cigarette électronique exposait l’entourage du fumeur à de fortes teneurs en nicotine.
Consciente du succès grandissant de la cigarette électronique en France avec plus de 500.000 consommateurs à l’heure actuelle, la ministre française de la Santé a demandé à ce qu’une enquête soit réalisée pour « une évaluation bénéfice-risque de ce dispositif qui pose un certain nombre de questions ».
L’absence de contrôle rigoureux sur les quantités de nicotine inquiète et les effets de ce produit sur le long terme ne sont pas connus, d’où la réticence d’un certain nombre d’instances sanitaires.
Le bilan est donc mitigé mais à moins de prouver qu’une cigarette électronique cause autant de dégâts qu’une cigarette classique, on se limitera à espérer que les tests futurs confirment l’innocuité et l’efficacité de cette invention et si possible lui imposent des normes rigoureuses au bénéfice de ceux qui souhaitent en finir avec la cigarette … la vraie !
l'économiste maghrébin