A l’ occasion de la Journée Nationale de la Polyarthrite Rhumatoïde célébrée le 22 janvier de chaque année, l’Hôpital Moulay Youssef de Casablanca, en collaboration avec l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde (AMP), a organisé, une journée porte ouverte sous le thème « La santé pour tous ». L’objectif étant de mieux faire connaître l’éventail des différentes prestations de l’hôpital dans la prise en charge de la PR. Pour rappel, la PR est une maladie auto-immune que se manifeste par des douleurs accompagnées d’un gonflement des articulations, d’une gêne dans les mouvements, et d’une déformation, voire un blocage complet de l’articulation
En effet, l’hôpital prend en charge les malades atteints de PR pour tout ce qui est du diagnostic, du bilan biologique, de la radiologie et de la prescription médicamenteuse. Pour ce qui est des cas nécessitants des biothérapies, leur perfusion ainsi que la surveillance, il y’a deux cas de figure : les malades assurés sont pris en charge au niveau de l’hôpital. Quant aux malades démunis, le traitement par biothérapies n’est pas compris. Le médecin se trouve souvent devant une injustice et une inégalité des soins.
« Du fait de l’efficacité remarquable de ces biothérapies dans cette maladie chronique sévèrement handicapante et de leur coût très élevé, une stratégie nationale doit être développée rapidement en fonction du statut socio-économique des malades. », a déclaré Mme Laila Najdi, présidente de l’AMP
En effet, les biothérapies permettent de freiner l’évolution de la maladie, d’interrompre l’inflammation et ses conséquences destructrices sur l’articulation.
Il existe actuellement 5 biothérapies sur le marché marocain, mais seulement 2 parmi elles sont prises en charge par les assurances maladies, ce qui limite le nombre de patients pouvant bénéficier de ces traitements ainsi que le choix du médecin. « Pis encore, ces biothérapies devenues essentielles pour ces malades ne sont pas disponibles dans les hôpitaux pour les malades démunis. », déplore-t-on à l’association
« Ces malades se voient non seulement livrés à eux-mêmes face à une maladie ravageuse et handicapante, mais face à cette injustice et cette inégalité de traitement » déclare Laïla Najdi, présidente de l’AMP.
Mademoiselle H.K., 28 ans, nous confie : « j’ai essayé tous les traitements classiques prescrits par des médecins, mais mon état s’aggrave et nécessite une biothérapie, seul espoir pour moi. Malheureusement, je n’en ai pas les moyens et quand je suis partie la réclamer à l’hôpital, on m’a informeée que ce type de médicament n’est pas disponible dans les hôpitaux. Que faire alors que mon état se détériore jour après jour ? ».
Pour autant, la prise en charge de la maladie dès les premiers signes est indispensable. Elle permet au patient de continuer d’une vie normale, tant sur le plan familial, conjugal ou professionnel, et par conséquent elle permet un gain socioéconomique pour la santé. Une personne non soignée ne peut plus être active, non seulement elle ne peut plus subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais devient un fardeau social et économique pour ses proches. Il est primordial de traiter précocement le malade avant que la maladie ne soit responsable de lésions articulaires irréversibles ».
Rappelons enfin, que la polyarthrite rhumatoïde est un véritable problème de santé publique au Maroc. Selon les estimations actuelles et les travaux publiés, elle toucherait entre 0,5 et 1% de la population, soit 150 000 à 350 000 personnes au Maroc.
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En effet, l’hôpital prend en charge les malades atteints de PR pour tout ce qui est du diagnostic, du bilan biologique, de la radiologie et de la prescription médicamenteuse. Pour ce qui est des cas nécessitants des biothérapies, leur perfusion ainsi que la surveillance, il y’a deux cas de figure : les malades assurés sont pris en charge au niveau de l’hôpital. Quant aux malades démunis, le traitement par biothérapies n’est pas compris. Le médecin se trouve souvent devant une injustice et une inégalité des soins.
« Du fait de l’efficacité remarquable de ces biothérapies dans cette maladie chronique sévèrement handicapante et de leur coût très élevé, une stratégie nationale doit être développée rapidement en fonction du statut socio-économique des malades. », a déclaré Mme Laila Najdi, présidente de l’AMP
En effet, les biothérapies permettent de freiner l’évolution de la maladie, d’interrompre l’inflammation et ses conséquences destructrices sur l’articulation.
Il existe actuellement 5 biothérapies sur le marché marocain, mais seulement 2 parmi elles sont prises en charge par les assurances maladies, ce qui limite le nombre de patients pouvant bénéficier de ces traitements ainsi que le choix du médecin. « Pis encore, ces biothérapies devenues essentielles pour ces malades ne sont pas disponibles dans les hôpitaux pour les malades démunis. », déplore-t-on à l’association
« Ces malades se voient non seulement livrés à eux-mêmes face à une maladie ravageuse et handicapante, mais face à cette injustice et cette inégalité de traitement » déclare Laïla Najdi, présidente de l’AMP.
Mademoiselle H.K., 28 ans, nous confie : « j’ai essayé tous les traitements classiques prescrits par des médecins, mais mon état s’aggrave et nécessite une biothérapie, seul espoir pour moi. Malheureusement, je n’en ai pas les moyens et quand je suis partie la réclamer à l’hôpital, on m’a informeée que ce type de médicament n’est pas disponible dans les hôpitaux. Que faire alors que mon état se détériore jour après jour ? ».
Pour autant, la prise en charge de la maladie dès les premiers signes est indispensable. Elle permet au patient de continuer d’une vie normale, tant sur le plan familial, conjugal ou professionnel, et par conséquent elle permet un gain socioéconomique pour la santé. Une personne non soignée ne peut plus être active, non seulement elle ne peut plus subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, mais devient un fardeau social et économique pour ses proches. Il est primordial de traiter précocement le malade avant que la maladie ne soit responsable de lésions articulaires irréversibles ».
Rappelons enfin, que la polyarthrite rhumatoïde est un véritable problème de santé publique au Maroc. Selon les estimations actuelles et les travaux publiés, elle toucherait entre 0,5 et 1% de la population, soit 150 000 à 350 000 personnes au Maroc.
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