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Quand bébé devient exigeant

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  • Quand bébé devient exigeant

    Les premiers mois de la naissance passent très vite. Tellement vite que les parents ont du mal à se rendre compte que bébé grandit et que son caractère change.
    D’un gentil bébé calme qu’on habille selon notre bon vouloir et qu’on nourrit comme on veut, il devient subitement capricieux et ne veut plus se laisser faire, au plus grand désarroi des parents qui ne comprennent pas le changement brusque de leur petit, du coup à chaque crise de caprice c’est la panique totale. À chaque «crise», le doute assaille les parents : «Suis-je trop laxiste ? Ou au contraire trop sévère ?», «Mon enfant est mal élevé», «Je ne suis pas une bonne mère/père»... Et ce que redoutent les parents par-dessus tout c’est le regard réprobateur des autres. L’exemple qui vient à l’esprit c’est la grosse colère en public parce qu’il veut son paquet de bonbons où il tente l’influence du regard de l’autre, toujours gênant pour les parents.
    Toutefois, selon les spécialistes tous les enfants font des caprices, et c’est normal !
    Le caprice est la confrontation au désir de l’autre.
    À l’origine, l’enfant exprime le désir de quelque chose, car, en réalité, il veut tester sa mère.
    Le bébé se vit comme le centre du monde. Mais lorsqu’il grandit, il découvre que ses proches ont parfois des désirs différents des siens. Ce qui ne le ravit pas du tout. Il faut savoir qu’un nourrisson qui pleure dans son berceau ne fait pas un caprice, mais il exprime un besoin : celui de manger, d’être changé, pris dans les bras ou câliné…Par contre, c’est vers 18 mois/3 ans, avec ses premiers «non», que le petit commence à faire des siennes. Et pour cause, le petit enfant est soumis, durant cette période, à une «croissance accélérée». On lui demande beaucoup : apprentissage du pot, entrée à l’école… Toutes ces étapes, ces renoncements, ces défis le perturbent et se traduisent par des sautes d’humeur et des crises incontrôlées. L’enfant utilise donc ses caprices pour s’accaparer l’attention de ses parents, tester leurs limites et savoir s’ils sauront faire face aux revendications. C’est ce qu’on appelle la crise d’opposition et c’est le signe qu’il grandit, qu’il s’affirme, qu’il a des désirs et qu’il compte bien les faire respecter. Cependant, tous les spécialistes sont d’accord : si le parent cède aux caprices de son enfant, il ne fera que l’installer un peu plus, chaque fois, dans son erreur et son angoisse. Le résultat final sera un cercle vicieux engendrant, sans cesse, de nouveaux caprices.
    La seule façon d’éviter qu’un enfant ne devienne capricieux est, donc, de ne jamais céder à un caprice, mais ce comportement doit être suivi par les deux parents en même temps, car si l’un des parents cède, le résultat est nul. La bonne réponse à la crise de caprices d’un enfant est d’avoir de la suite dans les idées. D’abord, il faut essayer de comprendre la réaction de son enfant et être prêt à affronter n’importe quelle situation. Ne pas laisser son enfant lui donner des ordres est le meilleur moyen de démontrer son autorité. Ensuite, les spécialistes conseillent aux parents d’expliquer les raisons qui les poussent à refuser tel ou tel caprice, en lui rappelant qu’il est assez grand pour comprendre et qu’il n’est plus un bébé. L’enfant a besoin de réponses claires et précises. Enfin, il est conseillé également, pour calmer l’enfant, de parler d’un sujet différent et de faire diversion.L’idée est que les parents soient fermes dans la prise de leur position, tout en restant calmes. Les cris et la violence n’aident pas vraiment l’enfant à se remettre en question.
    Explications : Dr Bouchaib Karroumi, pédopsychiatre

    «Les parents doivent se concerter et se mettre d’accord sur l’attitude à suivre»

    À quel âge un bébé peut-il devenir capricieux ?
    Un bébé peut commencer à faire des caprices à un âge très avancé. Les caprices sont des réactions normales chez les bébés qui attendent par ce genre de comportement une réaction des parents pour satisfaire un désir et cela peut commencer dès les premiers mois. Le problème se pose quand les caprices deviennent habituels et fréquents.
    Toutefois, les caprices se manifestent d’une manière plus explicite quand le bébé acquiert le langage. D’un autre côté, le caprice peut se manifester avec les deux parents ou avec l’un d’eux en particulier.
    Est-ce que le bébé peut être conscient de ce qu’il veut ou ne veut pas ?
    Ce que le bébé veut par une réaction capricieuse c’est de voir ses parents satisfaire sa demande. C’est pour lui une façon de vérifier que les parents sont prêts à y répondre. Inconsciemment, il mesure la place qu’il a au sein de la famille et s’assure qu’il est bien le centre d’intérêt indiscutable de ses parents.
    Pourquoi les parents sont-ils toujours désemparés face à cette situation ?
    On ne doit pas habituer l’enfant au fait de satisfaire tous ses désirs dès qu’il fait une réaction capricieuse. Ce sont des habitudes éducatives qui peuvent engendrer chez l’enfant, le fait qu’il pense qu’il peut obtenir tout ce qu’il veut en criant. Ce qui va provoquer des réactions de plus en plus violentes et de plus en plus fréquentes. Ce qui peut s’avérer difficile à gérer pour les parents arrivés à ce stade-là. Parce que l’enfant peut comprendre que tout le monde doit se plier à ses désirs. Par ailleurs, les réactions des parents sont souvent liées à leur propre enfance.
    Comment doivent-ils réagir ?
    L’essentiel est que les parents doivent se concerter et se mettre d’accord sur l’attitude à suivre, parce que s’il y a une divergence éducative entre les parents, l’enfant va s’en rendre compte et en profiter. Donc il est primordial que les parents suivent une même lignée éducative pour que l’enfant comprenne qu’il est face à des parents soudés et fermes et que ce n’est pas à lui d’imposer ce qu’il veut. Sachant que, généralement, quand l’enfant comprend qu’il ne peut pas obtenir ce qu’il veut avec la violence et les cris, il change d’attitude et modifie son comportement.
    Gérer les colères de bébé

    À partir de deux ans, l’enfant a soif d’autonomie et prend goût à la revendication. Seul souci : ses volontés ne sont pas des ordres exécutés dans la seconde et comme il ne maîtrise pas encore ses émotions, il peut sortir de ses gonds assez facilement. Alors, même s’il est bon et normal qu’il s’oppose pour se construire, cette déclaration d’indépendance doit absolument être cadrée afin qu’il ne se transforme pas en «petit tyran». Alors, comment réagir face à ces crises ? D’abord, il faut garder votre calme et ignorer son «cinéma». Il faut aussi laisser la colère passer d’elle-même, parce que sur le moment, inutile d’essayer de communiquer ou de crier encore plus fort. Mais, il ne faut pas céder, car si ses colères «payent» et que l’enfant en tire bénéfice, c’est un cercle vicieux qui se reproduira inévitablement. Il est également important que lorsque bébé pique une colère, les parents soient toujours à l’unisson pour ne pas lui laisser l’occasion de les manipuler l’un contre l’autre. Une fois la crise passée, il faut lui laisser la possibilité de réparer sa bêtise. Ne jamais rester sur un conflit est une règle. Enfin, après quelques mots d’explication, bébé a absolument besoin d’entendre que sa colère n’a en rien endommagé l’amour que ses parents lui portent.
    Témoignages : Amira, maman de Saâd, 22 mois

    • «Je suis désemparée !»
    • «Mon petit de 22 mois est méconnaissable. Il était adorable : gentil, calme, toujours souriant, mange bien et surtout tout ce qu’on lui donne, dort bien la nuit. Et hop, d’un seul coup, il est devenu coléreux, capricieux, ne voulant plus faire ce qu’il faisait de gaité de cœur avant. En plus, il n’est pas encore propre, refuse le pot et ne parle pas. Sortir est devenu un cauchemar, il ne tient plus en place et veut obtenir tout ce qu’il voit chez les autres. Il nous fait des colères monstres lorsqu’il n’a pas ce qu’il veut.... nous ne savons pas quoi faire lorsqu’il fait ses crises de colère et j’avoue que je suis un peu désemparée. Je suppose qu’il teste tout simplement nos limites et les siens, à travers nos réactions. Ma mère m’a dit que c’est normal à son âge, que c’est passager et qu’il fallait que je reste ferme face à ses caprices, mais ce n’est pas facile à gérer. Et j’avoue que des fois je cède lorsque je suis fatiguée et je n’ai pas l’énergie nécessaire pour lui tenir tête», confie Amira, maman de Saâd.


    Publié le : 27 Décembre 2012 - Hafsa Sakhi, LE MATIN MA

  • #2
    les parents et les enfants Rois!

    un gamin,faut lui apprendre a marcher droit des les premiers mois.......
    on fait avec..........

    Commentaire

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