Ma première question sur ce sujet. Comment peut-on inverser la tendance du budget d'un établissement de santé public quand 80% de celui-ci est destiné aux salaires et seulement 20% sont aux autres dépenses obligatoires : produits pharmaceutiques, laboratoires et radiologies, maintenances des équipements médicaux, des batiments, du parc roulant et principalement de l'hygiene du milieu au sein des services. Alors ne parlons pas des questions alimentaires et d'hotellerie. Avec l'ouverture du secteur de la santé à la concurrence, et devant les salaires dérisoires, comment ne pas s'étonner de la fuite des meilleurs vers le privé. La solution est vite trouvée par le ministre de la santé : Ouvrir les hopitaux au privé qui saura mieux que l'état résoudre tous ces problèmes. Oser parler de réforme ...... Pauvre peuple algérien.
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Réforme hospitalière en Algérie
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article du nouvel independant
Des hôpitaux privés Bientôt en Algérie
par Y.B
Le gouvernement vient de franchir un nouveau pas dans la libération du secteur des services en autorisant les investisseurs à ouvrir des établissements hospitaliers (hôpitaux) en vertu de l’ordonnance n°66-07 du 15 juillet modifiant et complétant la loi n°85-05 relative à la protection et à la promotion de la santé.
Les établissements hospitaliers où s’exercent des activités de médecine, de chirurgie, de gynécologie, d’obstétrique et les activités d’exploration peuvent donc être exploités par des investisseurs, pas obligatoirement médecins, organisés avec le statut juridique d’Eurl, de Sarl, de SPA ou de mutuelles et associations.
La seule obligation pour ces établissements hospitaliers privés est de disposer d’un directeur technique médecin. L’ordonnance qui renvoie les modalités d’applications de cette disposition à un texte réglementaire (arrêté ou décret) ne donne aucune indication sur l’exigence de la nationalité du ou des propriétaires d’un hôpital privé, ce qui suppose que l’investissement est ouvert aux étrangers.
Avec ce nouveau texte qui devra être accompagné de textes réglementaires, l’Algérie devrait enregistrer au moins trois à quatre grands projets dignes des structures hospitalières des grandes métropoles. Conforme aux standards internationaux, les hôpitaux privés risquent toutefois de se voir réservés indirectement, à travers les prix pratiqués, à une frange de la population qui a pris l’habitude de se déplacer en France, en Tunisie ou ailleurs pour rechercher une médecine et une prise en charge de qualité sans se soucier du coût.
En outre, si le ministère du Travail et de la Sécurité sociale mettait en application sa promesse d’aller vers la vérité des prix et si le marché des mutuelles saisit l’opportunité, la classe moyenne pourra avoir accès, elle aussi, aux établissements hospitaliers privés conventionnés.
Dans la même ordonnance, l’article 186 de la loi n° 85-05 a été modifié dans le sens d’une libéralisation totale de l’importation et de la distribution en gros de produits pharmaceutiques exercées par des opérateurs publics et privés.
Le nouveau texte donne en outre la latitude au ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière afin d’encourager le médicament générique par la possibilité d’instaurer, en tant que besoin, un seuil minimal des médicaments génériques à l’importation (article 186 bis et 186 ter).
Y. B.
Et en + a cote de cela le service civil des medecins pourra se faire aupres du privé.
les tabous sont brisés.
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