Elles nous enferment, nous enserrent et nous rassurent, c'est pourquoi il est si compliqué de sortir de nos prisons intérieures. En dehors de la difficulté d'en prendre conscience, il est important de comprendre ce qui les a enclenchées pour parvenir à les déjouer.
Peur de ne pas être aimé, d'être abandonné, de mourir, de ne pas subvenir à nos besoins... nos peurs sont nombreuses et gouvernent à notre insu notre intériorité. Comme l'explique le psychanalyste jungien Guy Corneau dans son livre Victime des autres, bourreau de soi-même, notre personnalité relève de mécanismes de protections fondés sur nos peurs viscérales. Ces boucliers guident nos choix, nos décisions, au lieu de nous protéger, ils nous enferment et nous rendent victime et bourreau de nous-mêmes.
Des personnages qui enferment
Pour affronter les expériences difficiles, le moi a tendance à créer des personnages censés nous préserver. S'occuper des autres, faire plaisir ou être conciliant...pour être aimable. Etre ultra exigeant, volontariste ou perfectionniste pour… dépasser la mort, laisser une trace. Manger en excès, boire ou se droguer pour… combler un manque affectif. Ne pas agir, remettre au lendemain, faire ce que les autres ou les conventions « dictent » pour ne pas être mis en échec personnellement...Ces personnages souvent inconscients agissent par le biais d'automatismes, de comportements conditionnés qui nous rassurent sur le moment pour nous enfermer durablement dans des attitudes qui ne sont pas en accord avec notre « Être » profond.
Des conditionnements infantiles
Derrière les personnages que le "moi" crée se cache des fausses croyances, des messages transmis fortement dans l'enfance contenant parfois des doubles injonctions qui referment le piège à double tour. Comme l'explique Thomas d'Ansembourg dans son livre Etre heureux n'est pas si confortable " nous avons appris à faire plus qu'à être, pour faire plaisir aux parents, pour être aimé d'eux, pour réussir, pour avancer. D'un côté "on n’est pas là pour rigoler" et de l'autre "il faut être heureux avec ce que l'on a"... et le piège est enclenché...un personnage se crée...au détriment de l'être. Parfois c'est la peur de payer tôt ou tard la facture qui empêche d'être heureux, qui nous pousse à quitter "l'inconnu délicieux de l'entente, de la tendresse, du bien-être intérieur pour revenir à un connu détestable : le conflit, la tension, la solitude"...
Une conscience qui libère
Et le personnage sabote les chances de bonheur et d'épanouissement de l’Être. Ce n'est qu'en prenant conscience de nos conditionnements, en donnant la clé de nos enfermements à un « autre » bienveillant qui saura faire remonter à la conscience nos automatismes et en acceptant qu'il faut du temps pour sortir peu à peu de ces pièges que nous permettrons à l'oiseau de sortir de sa cage et de prendre son envol. Alors acceptons les saisons de nos vies intérieures… les automnes qui nous dépouillent, les hivers qui nous glacent comme le temps qui permettra au printemps de bourgeonner et à l’été de flamboyer. Et enfin choisissons d’être heureux en décidant "de changer ce qui peut l'être, d'accepter l'inévitable... d'être plutôt que d'avoir et de préférer l'essentiel à l'accessoire" comme le propose, l’écrivain canadien, Robert Blondin.
Extrait du Net
Peur de ne pas être aimé, d'être abandonné, de mourir, de ne pas subvenir à nos besoins... nos peurs sont nombreuses et gouvernent à notre insu notre intériorité. Comme l'explique le psychanalyste jungien Guy Corneau dans son livre Victime des autres, bourreau de soi-même, notre personnalité relève de mécanismes de protections fondés sur nos peurs viscérales. Ces boucliers guident nos choix, nos décisions, au lieu de nous protéger, ils nous enferment et nous rendent victime et bourreau de nous-mêmes.
Des personnages qui enferment
Pour affronter les expériences difficiles, le moi a tendance à créer des personnages censés nous préserver. S'occuper des autres, faire plaisir ou être conciliant...pour être aimable. Etre ultra exigeant, volontariste ou perfectionniste pour… dépasser la mort, laisser une trace. Manger en excès, boire ou se droguer pour… combler un manque affectif. Ne pas agir, remettre au lendemain, faire ce que les autres ou les conventions « dictent » pour ne pas être mis en échec personnellement...Ces personnages souvent inconscients agissent par le biais d'automatismes, de comportements conditionnés qui nous rassurent sur le moment pour nous enfermer durablement dans des attitudes qui ne sont pas en accord avec notre « Être » profond.
Des conditionnements infantiles
Derrière les personnages que le "moi" crée se cache des fausses croyances, des messages transmis fortement dans l'enfance contenant parfois des doubles injonctions qui referment le piège à double tour. Comme l'explique Thomas d'Ansembourg dans son livre Etre heureux n'est pas si confortable " nous avons appris à faire plus qu'à être, pour faire plaisir aux parents, pour être aimé d'eux, pour réussir, pour avancer. D'un côté "on n’est pas là pour rigoler" et de l'autre "il faut être heureux avec ce que l'on a"... et le piège est enclenché...un personnage se crée...au détriment de l'être. Parfois c'est la peur de payer tôt ou tard la facture qui empêche d'être heureux, qui nous pousse à quitter "l'inconnu délicieux de l'entente, de la tendresse, du bien-être intérieur pour revenir à un connu détestable : le conflit, la tension, la solitude"...
Une conscience qui libère
Et le personnage sabote les chances de bonheur et d'épanouissement de l’Être. Ce n'est qu'en prenant conscience de nos conditionnements, en donnant la clé de nos enfermements à un « autre » bienveillant qui saura faire remonter à la conscience nos automatismes et en acceptant qu'il faut du temps pour sortir peu à peu de ces pièges que nous permettrons à l'oiseau de sortir de sa cage et de prendre son envol. Alors acceptons les saisons de nos vies intérieures… les automnes qui nous dépouillent, les hivers qui nous glacent comme le temps qui permettra au printemps de bourgeonner et à l’été de flamboyer. Et enfin choisissons d’être heureux en décidant "de changer ce qui peut l'être, d'accepter l'inévitable... d'être plutôt que d'avoir et de préférer l'essentiel à l'accessoire" comme le propose, l’écrivain canadien, Robert Blondin.
Extrait du Net
Commentaire