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C’est un syndrome qui peut causer la mort
Que savons-nous sur l’apnée du sommeil ?
Deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme, le syndrome «de l’apnée du sommeil», dit syndrome d’apnées obstructives du sommeil (Saos) ou apnées obstructives du sommeil (AOS) ou syndrome d’apnées du sommeil (SAS), est toujours sous-diagnostiqué et méconnu par le grand public, voire aussi par beaucoup de praticiens de la santé.
Il s’accompagne très souvent de ronflements. Ce syndrome, qui engendre des arrêts de la respiration pendant quelques secondes, peut être responsable de graves accidents de travail et de circulation ainsi que de maladies cardiovasculaires, des complications de certaines maladies chroniques ou de la mort subite.
S. L.
Vous ronflez trop ? Il faut vous inquiéter !
Constat n «Dans notre pays, cette pathologie est totalement méconnue et sous-diagnostiquée.»
C’est ce qu’explique le Pr Habib Douaghi chef de service de pneumologie et d’allergologie au niveau du CHU de Beni Messous.
Dans la littérature internationale, 2 à 4% de la population souffre de ce syndrome, selon les explications du Dr Omar Chabati, du service pneumologie et allergologie au niveau du même Chu. «chez nous, on ne connaît pas encore le taux exact. Des études se font actuellement, dont celle effectuée par l’équipe du Pr Douaghi sur la prévalence de ce syndrome sur la population en général.
On ne doit pas être en deçà des chiffres de la littérature.» Le Saos est une courte interruption de 10 secondes de la respiration qui se répète plusieurs fois durant le sommeil selon le Dr Chabati. «parfois, on n’en prend pas conscience. Et cela se traduit par les fatigues car, on dort mal.»
Il existe, selon lui, deux types de Saos : les plus fréquentes sont l’obstructive (problèmes au niveau des voies respiratoires) et la centrale (problèmes au niveau du cerveau). Et c’est généralement le compagnon du sommeil (conjoint, membre de la famille) qui remarque que le sujet s’arrête de respirer lorsqu’il dort.
Un troisième symptôme amène beaucoup les gens à venir consulter : le ronflement. Celui-ci fait partie, selon lui, des symptômes de cette maladie insidieuse. «le ronflement, la somnolence, la fatigue durant la journée les migraines, les troubles de la libido sont tous liées aux troubles du sommeil.»
Selon le Dr Cherif Farad, spécialiste en médecine interne à Alger et secrétaire général de l’association des internistes libéraux algériens (Aila), l’apnée intervient le plus souvent pendant le sommeil profond (4e cycle du sommeil). «on peut faire plusieurs apnées pendant le sommeil.
Bien qu’il touche toutes les tranches d’âge, le Saos est le plus souvent observé chez les sujets âgés et les obèses», nous explique-t-il. selon le Dr Moualek Younès, le président de la même association, le (SAS) est une affection fréquente, puisque sa prévalence est estimée à 5% de la population adulte en Europe.
Chez nous, on commence à s’occuper de cette pathologie à Alger. «Ce syndrome est dû, le plus souvent, à l’obstruction des voix aériennes supérieures pendant le sommeil (Saos), plus rarement, il est lié à un dysfonctionnement du système nerveux central (apnée centrale)», nous explique le Dr Moualek.
Cette pathologie n’est pas sans conséquences d’après lui «la fragmentation du sommeil par des microéveils est responsable d’une «dette» de sommeil qui induit une somnolence diurne excessive avec comme corollaire le risque d’accidents de la voie publique (multiplié par six) et d’accidents au travail. Ceci est également à l’origine d’une altération de la qualité de vie», explique-t-il encore.
InfoSoir
Que savons-nous sur l’apnée du sommeil ?
Deux fois plus fréquent chez l’homme que chez la femme, le syndrome «de l’apnée du sommeil», dit syndrome d’apnées obstructives du sommeil (Saos) ou apnées obstructives du sommeil (AOS) ou syndrome d’apnées du sommeil (SAS), est toujours sous-diagnostiqué et méconnu par le grand public, voire aussi par beaucoup de praticiens de la santé.
Il s’accompagne très souvent de ronflements. Ce syndrome, qui engendre des arrêts de la respiration pendant quelques secondes, peut être responsable de graves accidents de travail et de circulation ainsi que de maladies cardiovasculaires, des complications de certaines maladies chroniques ou de la mort subite.
S. L.
Vous ronflez trop ? Il faut vous inquiéter !
Constat n «Dans notre pays, cette pathologie est totalement méconnue et sous-diagnostiquée.»
C’est ce qu’explique le Pr Habib Douaghi chef de service de pneumologie et d’allergologie au niveau du CHU de Beni Messous.
Dans la littérature internationale, 2 à 4% de la population souffre de ce syndrome, selon les explications du Dr Omar Chabati, du service pneumologie et allergologie au niveau du même Chu. «chez nous, on ne connaît pas encore le taux exact. Des études se font actuellement, dont celle effectuée par l’équipe du Pr Douaghi sur la prévalence de ce syndrome sur la population en général.
On ne doit pas être en deçà des chiffres de la littérature.» Le Saos est une courte interruption de 10 secondes de la respiration qui se répète plusieurs fois durant le sommeil selon le Dr Chabati. «parfois, on n’en prend pas conscience. Et cela se traduit par les fatigues car, on dort mal.»
Il existe, selon lui, deux types de Saos : les plus fréquentes sont l’obstructive (problèmes au niveau des voies respiratoires) et la centrale (problèmes au niveau du cerveau). Et c’est généralement le compagnon du sommeil (conjoint, membre de la famille) qui remarque que le sujet s’arrête de respirer lorsqu’il dort.
Un troisième symptôme amène beaucoup les gens à venir consulter : le ronflement. Celui-ci fait partie, selon lui, des symptômes de cette maladie insidieuse. «le ronflement, la somnolence, la fatigue durant la journée les migraines, les troubles de la libido sont tous liées aux troubles du sommeil.»
Selon le Dr Cherif Farad, spécialiste en médecine interne à Alger et secrétaire général de l’association des internistes libéraux algériens (Aila), l’apnée intervient le plus souvent pendant le sommeil profond (4e cycle du sommeil). «on peut faire plusieurs apnées pendant le sommeil.
Bien qu’il touche toutes les tranches d’âge, le Saos est le plus souvent observé chez les sujets âgés et les obèses», nous explique-t-il. selon le Dr Moualek Younès, le président de la même association, le (SAS) est une affection fréquente, puisque sa prévalence est estimée à 5% de la population adulte en Europe.
Chez nous, on commence à s’occuper de cette pathologie à Alger. «Ce syndrome est dû, le plus souvent, à l’obstruction des voix aériennes supérieures pendant le sommeil (Saos), plus rarement, il est lié à un dysfonctionnement du système nerveux central (apnée centrale)», nous explique le Dr Moualek.
Cette pathologie n’est pas sans conséquences d’après lui «la fragmentation du sommeil par des microéveils est responsable d’une «dette» de sommeil qui induit une somnolence diurne excessive avec comme corollaire le risque d’accidents de la voie publique (multiplié par six) et d’accidents au travail. Ceci est également à l’origine d’une altération de la qualité de vie», explique-t-il encore.
InfoSoir