De vrais malades qui se mélangent dans les salles d’attente, des ambulances que personne ne désinfecte, des praticiens de la santé qui ne respectent pas les consignes… Le dépistage et la prise en charge des patients atteints du virus H1N1 montrent des signes de défaillance en Algérie.
Entre ce que prévoit le plan d’action national et la réalité, il y a un gouffre. El Watan Week-end a sillonné l’Algérois…
En période pandémique, selon Abdelkader Helali, directeur général du Centre national de pharmacovigilance, « les cas suspects doivent être déclarés et orientés vers les consultations dédiées à la grippe pour confirmation biologique de l’infection. Un examen médical est alors effectué en fonction du diagnostic, un traitement antiviral et des masques chirurgicaux seront prescrits et dispensés sur place au patient, qui, si le virus n’est pas confirmé, pourra regagner son domicile, avec des consignes à suivre. »
Sur le terrain, la procédure est un peu moins bien huilée. Dans les hôpitaux et les dispensaires de l’Algérois, règnent la confusion et l’hystérie générale. D’après les médecins, même les gens qui n’ont aucun symptôme se déplacent pour savoir s’ils sont malades. Dans la foule, difficile de détecter les vrais cas… Les malades de la grippe saisonnière sont traités sur place. Les suspects sont isolés, puis transférés vers un hôpital de reference. Alger, par exemple, dispose de trois centres : El Kattar, Beni Messous et Rouiba, dans l’ambulance du centre ou dans celle de la Protection civile. C’est à l’hôpital que sont effectués les analyses. Là, autre problème : le dispositif se heurte aux lourdeurs bureaucratiques qui ralentissent le diagnostic, et donc, la prise en charge. « Je suis restée trois jours dans une chambre d’isolement en attente des résultats ! », témoigne une malade.
Alors que d’après les médecins, noyés sous les fax envoyés à la direction de la santé publique, la direction de la prévention et l’Institut Pasteur, censé rendre le verdict sous quelques heures.
A l’Institut, les concernés se défendent en disant que le nombre de cas et les effectifs sont tels qu’il est impossible de satisfaire les demandes aussi rapidement. Par ailleurs, nous n’avons vu aucun dispositif de soutien psychologique comme le prévoit le plan national, ni même de recrutement de bénévoles des milieux associatifs.
Par El Watan
Entre ce que prévoit le plan d’action national et la réalité, il y a un gouffre. El Watan Week-end a sillonné l’Algérois…
En période pandémique, selon Abdelkader Helali, directeur général du Centre national de pharmacovigilance, « les cas suspects doivent être déclarés et orientés vers les consultations dédiées à la grippe pour confirmation biologique de l’infection. Un examen médical est alors effectué en fonction du diagnostic, un traitement antiviral et des masques chirurgicaux seront prescrits et dispensés sur place au patient, qui, si le virus n’est pas confirmé, pourra regagner son domicile, avec des consignes à suivre. »
Sur le terrain, la procédure est un peu moins bien huilée. Dans les hôpitaux et les dispensaires de l’Algérois, règnent la confusion et l’hystérie générale. D’après les médecins, même les gens qui n’ont aucun symptôme se déplacent pour savoir s’ils sont malades. Dans la foule, difficile de détecter les vrais cas… Les malades de la grippe saisonnière sont traités sur place. Les suspects sont isolés, puis transférés vers un hôpital de reference. Alger, par exemple, dispose de trois centres : El Kattar, Beni Messous et Rouiba, dans l’ambulance du centre ou dans celle de la Protection civile. C’est à l’hôpital que sont effectués les analyses. Là, autre problème : le dispositif se heurte aux lourdeurs bureaucratiques qui ralentissent le diagnostic, et donc, la prise en charge. « Je suis restée trois jours dans une chambre d’isolement en attente des résultats ! », témoigne une malade.
Alors que d’après les médecins, noyés sous les fax envoyés à la direction de la santé publique, la direction de la prévention et l’Institut Pasteur, censé rendre le verdict sous quelques heures.
A l’Institut, les concernés se défendent en disant que le nombre de cas et les effectifs sont tels qu’il est impossible de satisfaire les demandes aussi rapidement. Par ailleurs, nous n’avons vu aucun dispositif de soutien psychologique comme le prévoit le plan national, ni même de recrutement de bénévoles des milieux associatifs.
Par El Watan
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