Les turpitudes vécues à Constantine au début du mois de novembre par quatre travailleurs d’une entreprise privée autorisent l’expression des plus grands doutes sur la capacité des établissements sanitaires et, partant, de leur ministère de tutelle à maîtriser une véritable pandémie de la grippe AH1N1.
Il faut surtout souligner dans ce cas de figure qu’après six jours d’hospitalisation, dans des conditions folkloriques, nul ne saura jamais si les quatre jeunes employés (deux filles et deux garçons) sont porteurs ou non du virus H1N1 dans la mesure où ils ont été autorisés à regagner leur domicile quoique les prélèvements effectués et analysés par les services de l’institut Pasteur se soient avérés positifs.
Tout a été fait dans l’approximatif depuis la décision de leur employeur de décréter la suspicion d’une grippe «porcine» à l’établissement sanitaire qui a procédé à leur admission tambour battant et leur confinement dans une aile dite d’isolement mais où tout le monde se balade allègrement jusqu’à un enfant qui passe son temps à jouer à «la moto» dans le couloir. L’enfant en question s’est avéré être celui d’un médecin du service concerné (infectieux).
Ensuite et six jours durant, ils n’auront droit comme traitement qu’à des comprimés de Doliprane (maux de tête) et un sirop antitussif pour bénéficier, lors de leur sortie, d’une prescription médicale pour les mêmes médicaments et un arrêt de travail de cinq jours.
L’instruction ultime pour ces malades «imaginaires» était de ne pas bouger de leur domicile pendant trois jours tout au plus et «si d’ici là, vous n’avez rien… c’est que vous n’avez rien» (sic)?
Nul n’en saura plus et s’il s’avère a posteriori que les quatre personnes sont infectées, sans nul doute que la pandémie est en train d’aller son bonhomme de chemin dans la ville.
En tout état de cause, la prise en charge en amateur d’un risque viral qui fait paniquer le monde entier ne peut que laisser dubitatif sur la réalité de la menace elle-même ou, autrement, les nôtres sont naturellement immunisés.
Autre hiatus, les quatre cas évoqués doivent faire partie du chiffre officiel communiqué par le département de Barkat.
Ce qui ne les empêche pas de s’évaporer dans l’air sans qu’aucune mesure, de nature à éviter la propagation du virus n’a été prise.
Conclusion (même hâtive) : au vu de la situation, les Algériens viennent d’apporter la preuve que la grippe A n’est qu’un canular, une invention des lobbies de l’industrie pharmaceutique.
Par La Tribune
Il faut surtout souligner dans ce cas de figure qu’après six jours d’hospitalisation, dans des conditions folkloriques, nul ne saura jamais si les quatre jeunes employés (deux filles et deux garçons) sont porteurs ou non du virus H1N1 dans la mesure où ils ont été autorisés à regagner leur domicile quoique les prélèvements effectués et analysés par les services de l’institut Pasteur se soient avérés positifs.
Tout a été fait dans l’approximatif depuis la décision de leur employeur de décréter la suspicion d’une grippe «porcine» à l’établissement sanitaire qui a procédé à leur admission tambour battant et leur confinement dans une aile dite d’isolement mais où tout le monde se balade allègrement jusqu’à un enfant qui passe son temps à jouer à «la moto» dans le couloir. L’enfant en question s’est avéré être celui d’un médecin du service concerné (infectieux).
Ensuite et six jours durant, ils n’auront droit comme traitement qu’à des comprimés de Doliprane (maux de tête) et un sirop antitussif pour bénéficier, lors de leur sortie, d’une prescription médicale pour les mêmes médicaments et un arrêt de travail de cinq jours.
L’instruction ultime pour ces malades «imaginaires» était de ne pas bouger de leur domicile pendant trois jours tout au plus et «si d’ici là, vous n’avez rien… c’est que vous n’avez rien» (sic)?
Nul n’en saura plus et s’il s’avère a posteriori que les quatre personnes sont infectées, sans nul doute que la pandémie est en train d’aller son bonhomme de chemin dans la ville.
En tout état de cause, la prise en charge en amateur d’un risque viral qui fait paniquer le monde entier ne peut que laisser dubitatif sur la réalité de la menace elle-même ou, autrement, les nôtres sont naturellement immunisés.
Autre hiatus, les quatre cas évoqués doivent faire partie du chiffre officiel communiqué par le département de Barkat.
Ce qui ne les empêche pas de s’évaporer dans l’air sans qu’aucune mesure, de nature à éviter la propagation du virus n’a été prise.
Conclusion (même hâtive) : au vu de la situation, les Algériens viennent d’apporter la preuve que la grippe A n’est qu’un canular, une invention des lobbies de l’industrie pharmaceutique.
Par La Tribune
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