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La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière qui a démarré ce dimanche en Algérie , et qui s’étale selon le programme de l’EPSP, sur trois jours, a drainé d’importantes foules au niveau des six centres repartis à travers la daïra de M’chedallah que sont les centres d’Aghbalou, de Chorfa, Saharidj, Ahnif et enfin celui de M’chedallah.
En plus d’un centre à El Adjiba dépendant administrativement de la daïra de Bechloul mais rattaché à la circonscription de l’établissement public de la santé de proximité d’Ahnif (EPSP). Au 2ème jour, soit le lundi, après que l’information soit largement diffusée, ces centres ont été pris d’assaut et se retrouvent submergés dés l’ouverture en début de matinée.
Si dans les centres des chefs-lieux de communes, le personnel du paramédical est arrivé tant bien que mal, à traiter toutes les personnes concernées par le vaccin, à savoir les nourrissons, les personnes âgées et les citoyens atteints de maladies chroniques tels : l’asthme, bronchite, diabète ; au centre du chef-lieu de la daïra de M’chedallah par contre, nous avions constaté un débordement sans précédant ce lundi, aux environs de 10 h du matin, lors de notre passage en raison du nombre de personnes attendant leur tour que l’exiguïté des salles ne pouvait contenir.
Il nous a fallu jouer longtemps des coudes pour franchir les quelques 15 marches d’escalier où s’est agglitunée une foule compacte pour parvenir au hall de l’étage supérieur plein comme un œuf. Ce qui est frappant pour ne pas dire choquant aux premiers abords, est le fait d’une mêlée indescriptible de patients, parmi lesquels se trouvent des nourrissons sans aucune protection et que leurs mères essayent de protéger tant bien que mal, en les entourant de leurs bras, le tout enveloppé d’un brouhaha digne d’un souk.
Parmi cette foule se trouvent des personnes secouées par des quintes de toux, d’autres éternuent sans arrêt avec le nez qui coule et les yeux larmoyants.
Le personnel exerçant dans ce service se retrouve tout bonnement submergé par une foule impatiente et bigarrée.
Le chef de service nous apprend que le nombre de personnes ciblé par cette campagne de vaccination est d’environ 4 000 patients déjà recensés, en plus des nouveaux inscrits et dont l’opération doit être clôturée au 3ème jour, ce qui explique cette affluence massive de milliers de citoyens pris dans une course contre la montre relativement court, fixé par les gestionnaires de ce secteur.
Une bizarrerie qu’on arrive pas à nous expliquer et encore heureux qu’on ait pensé à décentraliser cette campagne de vaccination en procédant à sa répartitions sur six centres.
Un simple petit calcul démontrerait la tâche à laquelle sont soumis les agents du paramédical composés de 400 personnes repartis sur 06 centres, ce qui nous donne 666 patients par centre à traiter en 03 jours, soit 222 personnes par jour et par centre. Rien que ça et cela sans tenir compte des nouveaux inscrits. Des chiffres énormes.
Le secteur sanitaire de M’chedallah, EPH et EPSP réunis sont suffisamment équipés en moyens humains et matériels pour aller au devant des populations dont la majorité sont en zones rurales et éparpillées, parmi lesquelles figurent des personnes très âgées et des handicapés atteints de maladies chroniques ne pouvant se déplacer.
La tâche aurait été beaucoup plus facile sachant que dans chaque village existe une unité de soins dit de… proximité.
Par la Dépêche de Kabylie
En plus d’un centre à El Adjiba dépendant administrativement de la daïra de Bechloul mais rattaché à la circonscription de l’établissement public de la santé de proximité d’Ahnif (EPSP). Au 2ème jour, soit le lundi, après que l’information soit largement diffusée, ces centres ont été pris d’assaut et se retrouvent submergés dés l’ouverture en début de matinée.
Si dans les centres des chefs-lieux de communes, le personnel du paramédical est arrivé tant bien que mal, à traiter toutes les personnes concernées par le vaccin, à savoir les nourrissons, les personnes âgées et les citoyens atteints de maladies chroniques tels : l’asthme, bronchite, diabète ; au centre du chef-lieu de la daïra de M’chedallah par contre, nous avions constaté un débordement sans précédant ce lundi, aux environs de 10 h du matin, lors de notre passage en raison du nombre de personnes attendant leur tour que l’exiguïté des salles ne pouvait contenir.
Il nous a fallu jouer longtemps des coudes pour franchir les quelques 15 marches d’escalier où s’est agglitunée une foule compacte pour parvenir au hall de l’étage supérieur plein comme un œuf. Ce qui est frappant pour ne pas dire choquant aux premiers abords, est le fait d’une mêlée indescriptible de patients, parmi lesquels se trouvent des nourrissons sans aucune protection et que leurs mères essayent de protéger tant bien que mal, en les entourant de leurs bras, le tout enveloppé d’un brouhaha digne d’un souk.
Parmi cette foule se trouvent des personnes secouées par des quintes de toux, d’autres éternuent sans arrêt avec le nez qui coule et les yeux larmoyants.
Le personnel exerçant dans ce service se retrouve tout bonnement submergé par une foule impatiente et bigarrée.
Le chef de service nous apprend que le nombre de personnes ciblé par cette campagne de vaccination est d’environ 4 000 patients déjà recensés, en plus des nouveaux inscrits et dont l’opération doit être clôturée au 3ème jour, ce qui explique cette affluence massive de milliers de citoyens pris dans une course contre la montre relativement court, fixé par les gestionnaires de ce secteur.
Une bizarrerie qu’on arrive pas à nous expliquer et encore heureux qu’on ait pensé à décentraliser cette campagne de vaccination en procédant à sa répartitions sur six centres.
Un simple petit calcul démontrerait la tâche à laquelle sont soumis les agents du paramédical composés de 400 personnes repartis sur 06 centres, ce qui nous donne 666 patients par centre à traiter en 03 jours, soit 222 personnes par jour et par centre. Rien que ça et cela sans tenir compte des nouveaux inscrits. Des chiffres énormes.
Le secteur sanitaire de M’chedallah, EPH et EPSP réunis sont suffisamment équipés en moyens humains et matériels pour aller au devant des populations dont la majorité sont en zones rurales et éparpillées, parmi lesquelles figurent des personnes très âgées et des handicapés atteints de maladies chroniques ne pouvant se déplacer.
La tâche aurait été beaucoup plus facile sachant que dans chaque village existe une unité de soins dit de… proximité.
Par la Dépêche de Kabylie