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Journée de sensibilisation sur le lymphome en Algérie

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  • Journée de sensibilisation sur le lymphome en Algérie

    A l’occasion de la journée mondiale du lymphome (cancer), un colloque sous le thème “le lymphome, un cancer qui se soigne”, visant à sensibiliser et à informer l'opinion publique sur le cancer, une maladie méconnue et difficile à dépister mais qui se soigne, a été organisé, mardi à Alger, par l'association Nour Doha.

    Le lymphome est une forme de cancer qui peut survenir à tout âge et dont le diagnostic est pris en charge par les hématologues, a-t-on expliqué lors de cette rencontre. Réunissant des spécialistes en la matière, elle tend à favoriser un diagnostic suffisamment précoce pour permettre un traitement adapté et efficace dans le but d'arriver à soigner cette pathologie à hauteur de 60%, a-t-on indiqué.

    Selon des spécialistes, “le nombre des patients atteints de lymphome en Algérie est en progression et double pratiquement d'année en année”, notant l'existence de plusieurs sortes de lymphomes à savoir le hodgkiniens et non-hodgkiniens comme la leucémie lymphoïde chronique. “Comme pour la plupart des tumeurs, les origines exactes des lymphomes ne sont pas connues avec précision”, disent les spécialistes, expliquant effectivement que les symptômes révélateurs de cette maladie restent relativement communs et peuvent être aisément confondus avec ceux d'autres maladies moins graves comme la fièvre de la grippe (particulièrement la nuit), l’état grippal, l’apparition de ganglions (cou, aisselles, clavicule), perte de poids inexpliquée et une fatigue d’essoufflement.

    “Ces symptômes peuvent être bénins, mais s'ils persistent, ils pourraient également cacher une maladie maligne comme le cancer”, explique encore la même source.

    Au cours de cette rencontre, les spécialistes soulignent que le dépistage se fait au niveau des médecins généralistes. Par ailleurs, un appel d'urgence pour réagir à la situation difficile que vivent les cancéreux depuis quelque temps à cause des défaillances constatées au niveau d'un nombre de centres de radiothérapie à travers le pays a été lancé par des spécialistes.

    Intervenant lors de cette rencontre sur le matériel, des spécialistes insistent sur l'impérative de remettre en marche certaines radiothérapies qui sont à l'arrêt, appelant aussi à augmenter leur nombre qui demeure restreint vu le nombre croissant des cancéreux dans le pays.

    “Des rendez-vous sont donnés aux patients à partir de 2010, annulant ainsi les bénéfices de la chimiothérapie, quand elle y est associée, et conduisant le malade à une grave récidive et à la mort”, a indiqué Samia Gasmi, présidente de l'association Nour Doha. Elle a relevé aussi que “le malade cancéreux est souvent obligé de se déplacer d'une région à une autre pour se faire soigner et, dans la plupart des cas, il est obligé d'attendre des mois”.

    Concernant la prise en charge de cette maladie, les hôpitaux n’arrivent pas à l’assurer. Tandis que “le Centre Pierre et Marie-Curie (CPMC) d'Alger, qui a retrouvé son activité depuis peu, n'arrive plus à assurer toute la demande malgré le fait qu'il fonctionne 24H y compris les jours fériés, alors que les capacités d'accueil du centre de Blida demeurent inférieures à la demande, davantage grandissante”, a fait savoir la présidente de cette association. “Le centre spécialisé de Constantine pour sa part, est à l'arrêt, sachant qu'il est le seul établissement qui assure la radiothérapie pour toute la région de l'est du pays, alors que la situation du centre d'Oran n'est pas meilleure puisque ses capacités d'accueil sont très réduites au vu de la demande”, a-t-elle déploré.

    Au sud du pays, “le centre de Ouargla n'est toujours pas opérationnel alors qu'il est équipé d'une radiothérapie depuis quelques années au moment où les malades du Sud continuent d'affluer vers la capitale”, a-t-elle conclu.

    Par La Dépêche de Kabylie
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