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Près de 4 000 cas de sida recensés en Algérie depuis 1985
Près de 4 000 cas de malades atteints du sida sont recensés en Algérie depuis 1985, a déclaré hier à Alger le président de l’Association solidarité Aids, M. Ahcène Boufenissa.
“Ce chiffre comprend à la fois les cas de séropositifs et les cas de sida maladie”, a précisé M. Boufenissa en marge de la Journée du printemps des patients. Il a, toutefois, souligné que le chiffre avancé ne reflète pas la réalité du terrain, sachant que “le dépistage n’est pas assez développé en Algérie, et que le nombre de cas d’Algériens dépistés à l’étranger n’est pas connu”. Pour le président de cette association, la prise en charge des malades est en “nette amélioration”, notamment par la récente ouverture de nouveaux centres de prise en charge, à l’instar de celui de Béchar et de Ouargla, et la réception de nouveaux centres de dépistage, actuellement aux nombres de 60 à l’échelle nationale. Il a souligné que le mouvement associatif est très impliqué dans les prises de décision pour le suivi des malades, relevant que l’association qu’il préside a participé à l’élaboration du plan stratégique national, qui va de 2007 à 2011. Pour sa part, la présidente de l’Association algérienne du syndrome Williams et Beuren (maladie orpheline), Mme Fazia Meddad, a souligné que “la réinsertion dans la société des personnes touchées par cette maladie figure parmi ses priorités. Une réinsertion qui nécessite, a-t-elle dit, une prise en charge précoce, dans la mesure où les malades sont atteints dès leur jeune âge”, précisant par ailleurs que son association active en collaboration avec le ministère de la Solidarité nationale et la Direction des actions sociales.
Liberté
“Ce chiffre comprend à la fois les cas de séropositifs et les cas de sida maladie”, a précisé M. Boufenissa en marge de la Journée du printemps des patients. Il a, toutefois, souligné que le chiffre avancé ne reflète pas la réalité du terrain, sachant que “le dépistage n’est pas assez développé en Algérie, et que le nombre de cas d’Algériens dépistés à l’étranger n’est pas connu”. Pour le président de cette association, la prise en charge des malades est en “nette amélioration”, notamment par la récente ouverture de nouveaux centres de prise en charge, à l’instar de celui de Béchar et de Ouargla, et la réception de nouveaux centres de dépistage, actuellement aux nombres de 60 à l’échelle nationale. Il a souligné que le mouvement associatif est très impliqué dans les prises de décision pour le suivi des malades, relevant que l’association qu’il préside a participé à l’élaboration du plan stratégique national, qui va de 2007 à 2011. Pour sa part, la présidente de l’Association algérienne du syndrome Williams et Beuren (maladie orpheline), Mme Fazia Meddad, a souligné que “la réinsertion dans la société des personnes touchées par cette maladie figure parmi ses priorités. Une réinsertion qui nécessite, a-t-elle dit, une prise en charge précoce, dans la mesure où les malades sont atteints dès leur jeune âge”, précisant par ailleurs que son association active en collaboration avec le ministère de la Solidarité nationale et la Direction des actions sociales.
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