Encore une pathologie qui trouve en la femme une victime de prédilection. Statistiquement, il est établi que l’arthrite rhumatoïde touche quatre personnes de sexe féminin pour un homme seulement.
Cruel constat qui veut que ce soit seulement dans le «privilège» de la douleur que la nature écorne le respect d’une parité séculairement non admise. D’autant que le risque se manifeste en général après une grossesse. C’est dire…
Mais au-delà de la remise en cause de l’intégrité physique de l’individu, c’est plus particulièrement ce qui survient à la périphérie qui est le plus à prendre en considération.
D’où les spécialistes évoquent le rôle prépondérant de l’entourage de la personne atteinte dans l’accompagnement de sa maladie. Autrement dit, la famille dont les membres doivent comprendre et accepter dans leur pleine expression ce que nous serions tentés de qualifier de «mutations» physiques d’un parent atteint de polyarthrite…quoique, comme dit un sage adage du terroir, «ne ressent la braise que celui qui marche dessus», tant il est vrai que c’est surtout celui ou celle qui en est victime qui souffre le plus dans sa vie quotidienne : diminution de la plus banale des activités physiques, douleurs lancinantes au moindre contact d’un objet étranger, difficulté à ouvrir un robinet, un bocal et, un impact, certain, faut-il le reconnaître, légitime sur le plan relationnel du malade avec ses proches et souvent des envies de tout laisser tomber, des envies qui charrient évidemment bien des idées noires.
Il est alors aisé de comprendre que la polyarthrite rhumatoïde est une «sale» maladie face à laquelle les structures sanitaires algériennes ne semblent nullement préparées et donc peu aptes à une prise en charge qui ne devient que plus difficile dans la mesure où ce n’est pas seulement l’affaire d’un diagnostic mais aussi d’une information du malade, de traitement médicamenteux, de réadaptation et, enfin, de chirurgie.
Quant à l’appareillage destiné à corriger les malformations, sa disponibilité, son coût et l’accès aux soins des malades sociaux les plus vulnérables, il s’agit là d’une tout autre histoire.
Par la Tribune
Cruel constat qui veut que ce soit seulement dans le «privilège» de la douleur que la nature écorne le respect d’une parité séculairement non admise. D’autant que le risque se manifeste en général après une grossesse. C’est dire…
Mais au-delà de la remise en cause de l’intégrité physique de l’individu, c’est plus particulièrement ce qui survient à la périphérie qui est le plus à prendre en considération.
D’où les spécialistes évoquent le rôle prépondérant de l’entourage de la personne atteinte dans l’accompagnement de sa maladie. Autrement dit, la famille dont les membres doivent comprendre et accepter dans leur pleine expression ce que nous serions tentés de qualifier de «mutations» physiques d’un parent atteint de polyarthrite…quoique, comme dit un sage adage du terroir, «ne ressent la braise que celui qui marche dessus», tant il est vrai que c’est surtout celui ou celle qui en est victime qui souffre le plus dans sa vie quotidienne : diminution de la plus banale des activités physiques, douleurs lancinantes au moindre contact d’un objet étranger, difficulté à ouvrir un robinet, un bocal et, un impact, certain, faut-il le reconnaître, légitime sur le plan relationnel du malade avec ses proches et souvent des envies de tout laisser tomber, des envies qui charrient évidemment bien des idées noires.
Il est alors aisé de comprendre que la polyarthrite rhumatoïde est une «sale» maladie face à laquelle les structures sanitaires algériennes ne semblent nullement préparées et donc peu aptes à une prise en charge qui ne devient que plus difficile dans la mesure où ce n’est pas seulement l’affaire d’un diagnostic mais aussi d’une information du malade, de traitement médicamenteux, de réadaptation et, enfin, de chirurgie.
Quant à l’appareillage destiné à corriger les malformations, sa disponibilité, son coût et l’accès aux soins des malades sociaux les plus vulnérables, il s’agit là d’une tout autre histoire.
Par la Tribune
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