L'excellent exploit scientifique détaillé ci dessous, devrait donner un peu d'espoir à nos amies les lesbiennes! Peut être qu'un jour, elles n'auront plus besoin de nous les hommes, pour avoir l'enfant tant désiré!
En attendant, les scientifiques japonais sont formels : Les lesbiennes peuvent attendre!
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Des scientifiques japonais et coréens ont réussi à faire naître une souris à partir de deux femelles et sans l'intervention d'un mâle, une première pour un mammifère, rapporte le journal Nature mercredi.
Certaines espèces animales, parmi lesquelles des insectes, des poissons ou des reptiles, se reproduisent de manière asexuelle par parthénogenèse. Jusqu'à la naissance de la souris Kaguya, aucun mammifère n'avait encore été créé à partir de deux parents du même sexe.
L'équipe de chercheurs dirigée par Tomohiro Kono, de l'Université agricole de Tokyo, affirme que la souris "s'est développée jusqu'à l'âge adulte avec la capacité de se reproduire."
Les mammifères reçoivent une série de chromosomes de leur mère et une autre de leur père. Les embryons ne possédant que des chromosomes féminins meurent rapidement dans l'utérus et ceux qui ne disposent que du support génétique masculin se développent de façon anormale.
Kono et son équipe ont réussi à surmonter le problème en fusionnant deux oeufs après avoir retiré un gène contrôlant l'activité des gènes masculins et féminins.
Ces oeufs ont ensuite été stimulés chimiquement pour fabriquer des embryons qui ont ensuite été implantés dans l'utérus d'une souris. Seuls 0,6% des embryons créés par Kono et son équipe ont survécu et seule Kaguya est parvenue à l'âge adulte.
"L'étude montre que, comme avec le clonage, une autre forme de reproduction asexuelle est possible chez les souris et pourrait même l'être chez d'autres mammifères", a réagi Simon Best, de l'Organisation de biotechnologie industrielle.
"Cependant, ce résultat a été obtenu avec une efficacité encore moins grande que celle permise par le processus de clonage (...) et il est donc encore plus inadmissible et dangereux d'envisager de l'utiliser pour l'être humain", a-t-il ajouté.
L'étude pourrait toutefois permettre de progresser dans la connaissance des mécanismes d'empreintes génétiques et dans l'étude des anormalités embryonnaires.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=198638
En attendant, les scientifiques japonais sont formels : Les lesbiennes peuvent attendre!

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Des scientifiques japonais et coréens ont réussi à faire naître une souris à partir de deux femelles et sans l'intervention d'un mâle, une première pour un mammifère, rapporte le journal Nature mercredi.
Certaines espèces animales, parmi lesquelles des insectes, des poissons ou des reptiles, se reproduisent de manière asexuelle par parthénogenèse. Jusqu'à la naissance de la souris Kaguya, aucun mammifère n'avait encore été créé à partir de deux parents du même sexe.
L'équipe de chercheurs dirigée par Tomohiro Kono, de l'Université agricole de Tokyo, affirme que la souris "s'est développée jusqu'à l'âge adulte avec la capacité de se reproduire."
Les mammifères reçoivent une série de chromosomes de leur mère et une autre de leur père. Les embryons ne possédant que des chromosomes féminins meurent rapidement dans l'utérus et ceux qui ne disposent que du support génétique masculin se développent de façon anormale.
Kono et son équipe ont réussi à surmonter le problème en fusionnant deux oeufs après avoir retiré un gène contrôlant l'activité des gènes masculins et féminins.
Ces oeufs ont ensuite été stimulés chimiquement pour fabriquer des embryons qui ont ensuite été implantés dans l'utérus d'une souris. Seuls 0,6% des embryons créés par Kono et son équipe ont survécu et seule Kaguya est parvenue à l'âge adulte.
"L'étude montre que, comme avec le clonage, une autre forme de reproduction asexuelle est possible chez les souris et pourrait même l'être chez d'autres mammifères", a réagi Simon Best, de l'Organisation de biotechnologie industrielle.
"Cependant, ce résultat a été obtenu avec une efficacité encore moins grande que celle permise par le processus de clonage (...) et il est donc encore plus inadmissible et dangereux d'envisager de l'utiliser pour l'être humain", a-t-il ajouté.
L'étude pourrait toutefois permettre de progresser dans la connaissance des mécanismes d'empreintes génétiques et dans l'étude des anormalités embryonnaires.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=198638
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