A Vava Inouva
A vava inouva est le titre d'une des premières chansons du chanteur kabyle Idir.
Ce titre fait partie de l'album du même nom sorti en 1976. Il a eu un succès considérable en Algérie, dans d'autres pays du Maghreb, dans certains pays d'Europe (France, Espagne, Grèce) et au-delà.
Au son d'une guitare acoustique, sur une musique rappelant à la fois les mélodies berbères et la musique folk des années 1960 et 1970, le texte évoque les veillées dans les villages des montagnes kabyles (Djurdjura, Babors), et la transmission orale des contes et enseignements traditionnels.
En Kabylie, la chanson fut là encore accueillie avec beaucoup d'émotion. Elle engendrait à la fois un sentiment de reconnaissance d'une tradition profondément ancrée et un sentiment de nouveauté.
Histoire de cette chanson
A Vava Inouva (« papa Inouva ») est une berceuse, composée par Idir et Mohamed Ben Hamadouche dit Ben Mohamed, pour Nouara.
Nouara était une des premières chanteuses de la musique algérienne de langue kabyle à introduire de la musique moderne dans certains de ses titres.
À la suite d'un empêchement de cette dernière, le titre fut interprété à la radio algérienne par Idir lui-même, jeune musicien encore complètement inconnu, accompagné par la chanteuse Mila.
Le succès fut immédiat. La chanson galvanisa la population algérienne, et même au-delà, le titre galvanisa les populations maghrébines. L'orchestration en était très simple, associant essentiellement des guitares acoustiques aux voix, dans un style rappelant la musique folk telle qu'interprétée par Joan Baez quelques années auparavant
Franchissant la Méditerranée, elle constitua le premier succès algérien en Europe et le premier à être joué à la radio nationale française[évasif]. Ce titre marqua l'entrée de la musique kabyle dans la world music.
La journaliste Catherine Humblot évoqua cette chanson dans les colonnes du journal Le Monde en 1978. Et vingt ans plus tard, en novembre 1996, Idir put jouer ce même titre au Zénith de Paris, devant la jeunesse de l'immigration qui en reprenait en chœur le refrain.
La chanson d'Idir A Vava Inou va a été traduite et réinterprétée en plusieurs langues (arabe, espagnol, grec, français)4. David Jisse et Dominique Marge réalisent en duo la chanson « Ouvre-moi vite la porte » qui en est tirée.
En catalan, la chanson est réinterprétée par le groupe Ara Va De Bo. Le chanteur grec Katevas réalise une version grecque « An ginotane » (en grec Αν γινότανε) en featuring avec Efi Strati.
Une seconde version de A Vava Inouva fut enregistrée en 1999, dans l'album « Identités » avec Karen Matheson, une chanteuse dont le répertoire se compose habituellement de chansons en langue gaélique.
En Kabylie, la chanson fut là encore accueillie avec beaucoup d'émotion.
Elle engendrait à la fois un sentiment de reconnaissance d'une tradition profondément ancrée et un sentiment de nouveauté.
La chanson a également fourni un contrepoids subtil mais important au discours de l’État algérien, qui valorisait fort peu la culture berbère dans ses projets de modernisation.
A vava inouva est le titre d'une des premières chansons du chanteur kabyle Idir.
Ce titre fait partie de l'album du même nom sorti en 1976. Il a eu un succès considérable en Algérie, dans d'autres pays du Maghreb, dans certains pays d'Europe (France, Espagne, Grèce) et au-delà.
Au son d'une guitare acoustique, sur une musique rappelant à la fois les mélodies berbères et la musique folk des années 1960 et 1970, le texte évoque les veillées dans les villages des montagnes kabyles (Djurdjura, Babors), et la transmission orale des contes et enseignements traditionnels.
En Kabylie, la chanson fut là encore accueillie avec beaucoup d'émotion. Elle engendrait à la fois un sentiment de reconnaissance d'une tradition profondément ancrée et un sentiment de nouveauté.
Histoire de cette chanson
A Vava Inouva (« papa Inouva ») est une berceuse, composée par Idir et Mohamed Ben Hamadouche dit Ben Mohamed, pour Nouara.
Nouara était une des premières chanteuses de la musique algérienne de langue kabyle à introduire de la musique moderne dans certains de ses titres.
À la suite d'un empêchement de cette dernière, le titre fut interprété à la radio algérienne par Idir lui-même, jeune musicien encore complètement inconnu, accompagné par la chanteuse Mila.
Le succès fut immédiat. La chanson galvanisa la population algérienne, et même au-delà, le titre galvanisa les populations maghrébines. L'orchestration en était très simple, associant essentiellement des guitares acoustiques aux voix, dans un style rappelant la musique folk telle qu'interprétée par Joan Baez quelques années auparavant
Franchissant la Méditerranée, elle constitua le premier succès algérien en Europe et le premier à être joué à la radio nationale française[évasif]. Ce titre marqua l'entrée de la musique kabyle dans la world music.
La journaliste Catherine Humblot évoqua cette chanson dans les colonnes du journal Le Monde en 1978. Et vingt ans plus tard, en novembre 1996, Idir put jouer ce même titre au Zénith de Paris, devant la jeunesse de l'immigration qui en reprenait en chœur le refrain.
La chanson d'Idir A Vava Inou va a été traduite et réinterprétée en plusieurs langues (arabe, espagnol, grec, français)4. David Jisse et Dominique Marge réalisent en duo la chanson « Ouvre-moi vite la porte » qui en est tirée.
En catalan, la chanson est réinterprétée par le groupe Ara Va De Bo. Le chanteur grec Katevas réalise une version grecque « An ginotane » (en grec Αν γινότανε) en featuring avec Efi Strati.
Une seconde version de A Vava Inouva fut enregistrée en 1999, dans l'album « Identités » avec Karen Matheson, une chanteuse dont le répertoire se compose habituellement de chansons en langue gaélique.
En Kabylie, la chanson fut là encore accueillie avec beaucoup d'émotion.
Elle engendrait à la fois un sentiment de reconnaissance d'une tradition profondément ancrée et un sentiment de nouveauté.
La chanson a également fourni un contrepoids subtil mais important au discours de l’État algérien, qui valorisait fort peu la culture berbère dans ses projets de modernisation.
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