Bon Ramadan ! Que vos voeux soient exaucés et que le jeûne vous soit facilité !
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La maison de la Kabylie IV
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Tabrat-iw taneggarut (Dernière lettre)
Ah, l'amour ! Il donne des ailes, transporte les âmes, brise les cœurs... « Tabrat-iw taneggarut » ou « Dernière lettre » raconte l’histoire d’un homme qui lâche tout, et décide d’écrire une lettre de dernière chance à sa bien aimée.
Tayri n lebda (Éternel Amour)
un texte qui parle du premier amour, cette expérience sans repère, un amour qui s'idéalise au fur et à mesure jusqu'à devenir une sorte d'idéal de perfection qu'on ne pourra plus jamais revivre.
Par : Akli AIT BOUSSADdz(0000/1111)dz
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TALA G GIZLAN - Boualem Rabia
Lorsqu’au début des années 90, le colloque international consacré à Mouloud Mammeri se termine, sur les hauteurs d'Alger, l'assistance ne se retient pas de pleurer au moment où Boualem Rabia entame un émouvant Achouiq, un chant immémorial. Poète jusqu'au bout des ongles, Boualem Rabia avait fait partie de l'extraordinaire groupe de musique moderne Yugurten. Ce groupe avait chanté des textes engagés et ouverts sur le monde, telle cette belle chanson sur le fameux printemps de Prague.
Dans son livre, « Florilège de poésies kabyles », paru aux éditions de l’Odyssée, Boualem Rabia invite le lecteur à un savoureux voyage, profond et salvateur. « Ce recueil de poésies n’est que la trace rudimentaire et posthume de toute une kyrielle d’aèdes, de poètes très souvent anonymes dont la magie réveille et réfléchit l’âme et la vie de la société berbère de Kabylie en particulier, de la société humaine en général », analyse le poète.
Boualem Rabia a mis du temps pour regrouper ces textes, ces florilèges saisissants. « Toute cette kyrielle de poésie, elle a été recueillie en partie par mon aïeule maternelle, mes tantes et quelques autres femmes de mon village qui ont bien voulu nous passer le flambeau, cela n’a pas été facile, car chez nous une femme ne se confie pas facilement et foncièrement à un homme », confie le poète. Dans bien des cas, les femmes sont porteuses de la mémoire collective et des traditions. Ainsi le livre de Boualem Rabia est à conserver pour les générations futures. Boualem Rabia admire le grand aède, Si Mohand Ou Mhand. « On ne peut ciseler un verbe d’une aussi belle manière que si l’on est tributaire d’un souffle surhumain. Si Mohand Ou M’hand est un peu comme “une création céleste”, comme d’ailleurs bon nombre d’aèdes et de poètes anonymes », souligne-t-il.
« Florilège de poésies kabyles » comprend quatre chapitres : « Poèmes sur l’amour » dans le style Izlan (à la fontaine, des complaintes) ; un dialogue d’amour entre un beau berger et Sedda, une belle jeune fille… « Poèmes sur l’amour » dans le style Isefra (toujours à la fontaine) ; « Poèmes sur la vie », une triade de sagesse (dialogue entre le père et le fils) ; « Poèmes sur la mort », la religion, la guerre et l’insurrection de 1871 ; « Divers », poèmes attribués à Malous, dit “Si Ali Ou Smaïl” de Hendou (Azazga). Ainsi, presque toute la magie et la beauté du lyrisme kabyle est conservée dans ce livre agréable à lire. A bien des égards, le travail passionnant de Boualem Rabia est à saluer car il réussit une prouesse rare : il sauvegarde superbement des pans entiers de la mémoire artistique et philosophique d’un pays.
*« Florilège de poésies kabyles », de Boualem Rabia. Editions de l'Odyssée
- TAYRI
dz(0000/1111)dz
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poésie pour l’Aïd
La3id tassadith tamarvuhth!
d l aîd
A dta tehdher d l aid
Laamma yiss tefreh
Lferh f udem yettzid
Taddart tamdint tecbeh
D ass a yettemzizid
Nefreh yiss d ssah
I kerri n tmezla, n hegga d
Lwacul merra cebbhen
Amghar si ldjamaa ilahqed
Lghaci ttemghafaren
Acmumeh ibaned
D l aid igh d yesdukklen
Arrac tihdayin ferhen
Deg ifassen ilellac
Saan akk idrimen
Yal agrud yetfehcec
S way lsan cebbhen
Yal wa gher i yethennec
D rradiu negh d tilizri
Lmusiqa la tzehher
S ccnawi nni laali
Yefreh yezha lxater
Laawayed ansayen nni
Fellasen nessehbaber
Baba-s d warraw-is
Yal wa d id yettheggi
Netta yesemsad ajenwi-s
Nutni wwind ikerri
Tezzi d twacult -is
Timezla ad tili
Irgazen sellxen ikerri
Tayemmatt asebbi taana
Igerdan dihen dagi
Zhan rwan tadhsa
Iwjed d umeslux nni
I imekli kulci iheyya
****
Tennejmaa d twacult
Jmie zzin d i ttabla
Yettfur ukanaf d tehbult
Qqaren d assaadi wass-a
Kfan rebbi hemdent
Slxir daan merra
D lawan n lemghafra
Yal wa anwa a yeqsed
D l aid d tameghra
Yal wa ad ttyesaad
Wi ibaaden ut nettu ara
Ttilifun ad t nerfed
M id tehder tmeddit
Nnejmaaan d iaaggalen
Zzin d i tbaqit
Setten tt lexlixen
Ssehra ad ttenwalit
Maci am tid nnidhen
Ad ta tewwdh-d tsebhit
Fessus it mi d nekker
Ameslux neqsed it
Ad t negzem ad ten qedder
Yal amur n beggen it
S lbaad ad n cewwer
Ttilifun uy hebbes ara
I ccnawi mebaid n sell
L’internet terna d tura
Lamer agh t tessishel
Ighriben nnegh merra
Ad ten n muqel
Laamum xwal ighulan
Lehbab tiwelliyin
Atmaten akken llan
Anda bghun ilin
Ad ten id nzur iban
Ad nettut tuhsifin
Ur n tettut igujilen
Amur n tteg asen
Negh wid yenxessen
Tuntict nettak asen
Imudhan n rezzu ghursen
Nettrehim f wid yemmuten
D iturew temlal tassa
Ass-a yif akk ussan
Lferh zzhu tadhsa
Ssibninen lawan
L aid d tamerbuht ass-a
I kunwi la d isellen
L’Aïd est arrivé
Les gens sont joyeux
La joie s’amplifie
Villes et villages embellis
C’est une douce journée
Nous sommes heureux c’est vrai
Filles et garçons sont heureux
Avec plein de jouets
Ils ont tous de l’argent
Chacun s’en orgueillisse
Leurs habits flambants neufs
Chacun ses caprices
À la radio comme à la télé
De la musique sans arrêt
Que de belles chansons
Les cœurs divertissants
Nos coutumes et traditions
Gardées jalousement
Le mouton ramené
La famille toute de beauté
Le père, de la mosquée arrivé
Les gens se congratulent
Les sourires s’articulent
L’aïd nous a réunis
Le père et ses enfants
Chacun se préparant
Lui, son couteau aiguisant
Eux rapprochent le mouton
La famille se rassemble
Sacrifier le mouton ensemble
Les hommes dépècent la bête
La mère prépare le repas de la fête
Les enfants par ci, par là courant
Joyeux et riants
Le mouton est bien nettoyé
Le déjeuner est fin prêt
La famille s’est réunie
Autour d’une table garnie
La pain et les grillades titillant les palais
Que cette journée soit bénie
Tous rassasié, dieu remerciant
Abondance demandant
C’est le moment des visites
Chacun sa destination
C’est l’aïd, c’est la fête
Tous, bonne se la souhaitent
Ceux qui sont loin
Par téléphone sont joint
Le soir tombant
La famille se réunissant
Autour des bons mets
Pour s’en régaler
Elle passera la soirée
Différente des jours passés
Le jour s’est levé
Tous ont bien dormi
Le mouton de la veille
Il va falloir le découper
En part le partager
Prêts pour le départ
Le téléphone sonne continuellement
Se mêle au rythme des chansons
L’internet maintenant
Bien des tâches nous facilitant
Pour contacter nos émigrés
On peut même se regarder
Les oncles et les grands parents
Les amis, les filles et les sœurs
Ainsi que tous les frères
Se rendent visites en se pardonnant
Et toutes querelles oubliant
Les orphelins ne sont pas oubliés
Leurs parts leurs sont parvenues
Les nécessiteux aussi
Ont bien profité
Les malades réconfortés
Les morts sont évoqués
Parents amis se retrouvent
Par ce plus beau jour
Partageant joie, liesse et rires
Heureuse fête à vous tous
Qui nous lisez (écoutez).
Poème écrit en kabyle par Ahcene Mariche
Traduit en français par Idir Bellalidz(0000/1111)dz
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Znuzuɣ izeğğigen
Deg uḍebṣi-agi wis tlata, yebḍan ɣef sin yeḥricen, bɣiɣ ad ẓureɣ isefra n
tayri n at zik iwumi rniɣ isefra n tayri n wassa.
Tayri d iḥulfan i d-yekkan nnig iḥulfan meṛṛa : d lmelḥ n ddunit d wussan,
d tafat yezwaren i uḍaṛ, tessicbiḥ ussan n bunadem.
Isefra n tayri nat zik (aḥric amezwaru) uran di leḥk°em uṛumi, leɛwam n
lḥif, laẓ, ttnexsaṣ d lbaṭel; acu kan yessefra umedyaz ɣef ccbaḥa, leḥmala
tebḍa ssɛaya, zzwağ , leḥmala iteffɣen ɣef lɛada ...
Ma d isefra n tayri n wassa (aḥric wis sin) bɣiɣ-ten am tafat i uḍaṛ di
ddunit-a iselben. Aqcic am teqcict ḥwaǧen tilelli, lḥerma, targit, smaḥ
iwakken ad icbiḥen wussan-nsen.
Ama d wid n at zik, ama d wid n wassa, isefra n tayri ttemcabin di myal
zzman di myal tamurt.
Ad icbiḥen wussan-nwen.
I yemma ɛzizu Sekkura d dda Ḥamid (ad fell-asen Yeɛfu Ṛebbi).
I yemma, i d-yennan acḥal d asefru. Tanemmirt.
I kem yeddan yidi leɛwam-agi. Tanemmirt.
I ymedduk°al-iw tettuɣ tikwal.
Juste quelques roses
dz(0000/1111)dz
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"L'Algérie, dans ses épreuves est un émerveillement ....
En son sein, ne durera point un malheur voulu aux gens....
Si, une difficulté y apparaîtra, ou une oppression s'y déclarera...
Une facilité du Miséricordieux s'en suivra ! "
Sidi Abderrahmane(15ème siècle)Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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le BURNOUS un symbole de l’honneur et de la bravoure
En Kabylie, le burnous est réalisé à base de laine de mouton ou de brebis. Traditionnellement confectionné à la maison par les femmes, le métier s'y transmet de mère en fille. Souvent de couleur blanche, il peut être de couleur marron. Porté par les hommes, les femmes portent également un habit du même genre mais différent car confectionné en coton.
Lors du mariage algérien, la femme porte un burnous spécifique.
Au Maghreb, on porte un burnous blanc, rarement noir ou bleu, comme manteau lorsqu'il fait froid. Les burnous sont tissés de laine très fine. Lorsqu'il est tissé en soie et coton, on le nomme « burnous de Meknès ». En Égypte, le burnous était porté par les Mamelouks.
Le burnous marron à poils de dromadaire, dit aussi louabri (une appellation tirant sa racine du mot loubar qui signifie « laine » de chameau en arabe), léger et d'une extrême finesse, est une spécialité exclusive de l'oasis de Messaâd, située au sud-est de Djelfa.
Il est généralement prisé dans tout l'Atlas saharien, particulièrement dans les monts des Ouled Naïl et des Amours, considérés comme des ateliers séculaires de tissage et de confection de ce classique par des femmes au foyer.
Il s'agit d'un manteau d'homme avec capuche tissé à la main à partir de la laine brune de dromadaire, une fibre épaisse, douce et frisée obtenue une fois par saison après la tonte.
Sa production sur un métier à tisser traditionnel obéit à un processus complexe comportant une chaîne d'opérations longues et fastidieuses : l'extraction des impuretés, le lavage, le séchage, le démêlage et l'amollissement de la laine afin d'aboutir à une filature propre et prête pour le tissage, selon une armature à plusieurs modes d'entrecroisement de fils. Toutes ces opérations, exténuantes pour les femmes ouvrières, nécessitent une dextérité et une mémorisation des gestes. Symbole du pouvoir, il a acquis ses lettres de noblesse dans les sphères de l'État et de la haute société algérienne. (Source Wikipédia)dz(0000/1111)dz
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Chants patriotiques
Chants dédiés à l'amour, à la naiveté et à l'espoir.
Les chants patriotiques algériens sont des poèmes, chants populaires et parfois chansons musicales qui ont été chantés, scandés par la population algérienne pendant la colonisation française, et notamment pendant la révolution algérienne. Ils font aujourd'hui partie du patrimoine culturel et musical algérien.
A yemma tufɣa
ay at idurar
Amjahed
un enfant de la guerre, rappelle à nos mémoires le sacrifice de ces paysans miséreux, mal armés mais insurgés. Et la valeur rémanente de ce même sacrifice aujourd'hui
mes yeux pleur
dz(0000/1111)dz
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Idhehdred w aggur
Est apparu le croissant de lune
Suivi de l'étoile
Il rayonne et illumine
De clarté
Eclairant contrées et océans
Montagnes et déserts
Que d'épreuves par lui endurées
Voilé qu'il fut par les brumes
Qui l'étouffaient
Rancunières
Averties du sens du croissnt de lune
Elles refusaient de nous le montrer
Le voici émergé enfin
Eblouissant plus encore
Son souvenir est rehaussé par la lumière
Que d'années il a passées en exil
Plueré par tous ses amis
La pluie même en a porté de deuil
Il souffrit d'un hiver froid
Dans un ciel tourmneté
Par averses éclairs et tonnerre
C'est aprés mille peines
Qu'il retrouva sa voix
Rayonnant comme autrefois
Le voici en des jours heureux
Dans un ciel limpide
Sa lumière nous est offerte
Il est ceint de toutes le étoiles
Semées avec harmonie
Et joyeuses comme ses propes enfants
L'entourant de tous côtés
Et lui offrant leur clarté
Quelles belles oevres que celles de Dieu!
Autour de lui les nuages sont dissipés
Et il émerge de la nuit
Pour lui aussi se réjouir
Il éclaire tout le drapeau
En nous saluant
Il scintille comme une lampe à huile
Dieu fasse qu'il évolue sans encombre
Afin que, comme est notre espoir,
Nous partagions toute sa joie
Slimane Azem
dz(0000/1111)dz
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