De ses doigts gourds, tenant son bâton de pâtre,
chaque matin, dès l'aube, affublé de ses oripeaux
il traverse songeur, la gâtine de son teint verdâtre
la brise moirée du matin, cadence les pas du troupeau !
Il s'empresse fébrilement, de retrouver ce paisible pâtis
où, enfin, ses bêtes affamées pourront tranquillement paître
dans son Arcadie, il s'allonge sur un talus, près du pâquis,
une douce mélodie du pipeau, berce le vent qui venaît de naître !
Sans hâte, le soir, il retournera, vers son humble masure
Ses enfants en guenilles, scrutent, les nobles verdures
résignés, ils attendent bienheureux, leur maigre pitance !
Dans la plaine sans fin, où le chacal fuit l'oeil de l'aigle
la maman donne un lait pauvre aux enfants et du pain de seigle
A l'ombre d'une tente, le berger s'assoupit, dans sa somnolence !
A+
*********************
Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
chaque matin, dès l'aube, affublé de ses oripeaux
il traverse songeur, la gâtine de son teint verdâtre
la brise moirée du matin, cadence les pas du troupeau !
Il s'empresse fébrilement, de retrouver ce paisible pâtis
où, enfin, ses bêtes affamées pourront tranquillement paître
dans son Arcadie, il s'allonge sur un talus, près du pâquis,
une douce mélodie du pipeau, berce le vent qui venaît de naître !
Sans hâte, le soir, il retournera, vers son humble masure
Ses enfants en guenilles, scrutent, les nobles verdures
résignés, ils attendent bienheureux, leur maigre pitance !
Dans la plaine sans fin, où le chacal fuit l'oeil de l'aigle
la maman donne un lait pauvre aux enfants et du pain de seigle
A l'ombre d'une tente, le berger s'assoupit, dans sa somnolence !
A+
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Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )
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